Unboxing : Metal Gear Rex 1/100e – Kotobukiya

-« Hey, mon pote ! Je suis au japon pour le reste de la semaine. Y’aurait un truc que tu voudrais que je te ramène ?« 

Comment résister à une telle proposition  ?

Voulant rester raisonnable, j’ai donc demandé à mon ami ce kit qui me faisait de l’œil depuis pas mal de temps, en grand fan de la franchise Metal Gear.

On se souvient tous de ce boss monumental, dont l’affrontement venait conclure (peu s’en faut) le fabuleux Metal Gear Solid sur PS1.

Voulez-vous en savoir plus ? : Metal Gear Rex kezako ?

Secrètement développé sur l’île de Shadow Moses par l’ingénieur Hal Emmerich, le Metal Gear Rex est par définition un colossal « tank sur pattes équipé d’ogives nucléaires indétectables au radar, et capable d’effectuer des frappes trans-continentales« .  Toute l’astuce de sa conception est d’envoyer ce projectile au moyen d’un rail gun (système d’aimantation par supraconductivité) plutôt que par des missiles consommant un carburant conventionnel, ce qui lui permet d’échapper aux limitations imposées par les drastiques conventions internationales.

Un kit au 1/100° donc, ultra-articulé, et chopé dans le quartier d’Akihabara pour 7800 Yens.

Alors … ça commence déjà bien !

On nous annonce un kit de 600 pièces, pour une hauteur totale (un peu décevante au vu de la taille de la boîte) de 22cm. Date de sortie : décembre 2012.

Une bien belle box au revêtement argenté, couverte des somptueux dessins de Yoji Shinkawa …

… qui à l’ouverture s’avère compartimentée :

 

Purée, ils n’ont pas menti sur la quantité ! A réserver aux maquettistes avertis, donc :

 

Un gros plan du socle nous donne une meilleure idée de la taille finale de la chose :

Classiquement, on retrouve des grappes de « tampons » en PVC qui vont venir faciliter l’articulation du mecha :

Ainsi qu’une tétrachiée +1000 de grappes ABS en tout genre. On devine plus qu’on ne reconnait ici certains éléments des jambes :

Assurément, le pavillon du radôme à gauche de la grappe sombre. Un élément important puisque dans ce combat de boss, il s’agissait là de la première vulnérabilité repérée sur ce monstre d’acier.

Des parties appartenant au corps central, de toute évidence :

Et le nez caractéristique de la machine. Notez la partie pré-colorée à l’extrémité de ce « bec » :

A cela vient s’ajouter une grappe transparente. Il s’agit moins des phares ornant la façade du Rex que de la tige de support ajustable, qui permettra de stabiliser la maquette sur son socle en toute sûreté.

Tiens !? Et des figurines au 1/100 de Solid Snake, Liquid Snake et du Cyber Ninja (versions intactes + broyées). On en demandait pas tant !

Reste cette grappe finition dorée, un couple d’éléments transparaissant à l’arrière de la coque :

Bon, somme toute de la très bonne came.

Les instructions de montage du fascicule sont limpides, les pièces extrêmement bien détaillées et parfaitement moulées (en trois teintes de gris différentes selon les grappes). Pour autant, peu de chances qu’on puisse s’affranchir de l’étape de peinture sous peine de se retrouver avec un Metal Gear grisâtre bien tristounet.

TOPO :

Bien … quelques belles heures de montage en perspective. J’ai l’impression qu’il va s’agir d’un de ces kits merveilleusement détaillés et pleins de surprises, dont une grande partie des détails les plus fins seront occultés par le blindage.

Tout au plus peut-on déplorer la relative petitesse du sujet (comparée à la version three A au 1/48°), et l’absence de waterslide transfers. Une édition « Black ver.  » sortie en 2014 corrige le tir … moyennant une plus-value non-négligeable, à ce qu’il parait.

Kotobukiya et three A ont tous deux sorti leur version du Metal Gear Ray, pour les fans (dont je ne fais pas partie).

See you soon pour un montage qui promet d’être palpitant !!!