TCK The Cursed Knight Megadrive

3

Bonjour à tous. Il se passe un truc de ouf là !! Notre copain Ivankaiser, aidé de ses camarades Arnaud Demarais, Christian Gaudin, Bob Hombourger et Guilhem Mercier, va enfin sortir en version physique un jeu pour notre bonne vieille Megadrive. Alors, forcément, on pourra douter de l’objectivité « objective » de mon avis sur la chose, mais je peux vous assurer de mon impartialité. J’aurais bien rebranché ma Megadrive, mais je vais devoir patienter un petit peu pour cela. Le test que je vous propose ci-dessous a été fait à partir de la dernière version de la rom du jeu (avant sa sortie en version physique) jouée sur émulateur Kega.

Genèse de T.C.K

The Cursed Knight est un projet qui a vu le jour suite au premier confinement. A la base, Ivankaiser travaillait sur un autre projet, The Cursed Cube sur Megadrive, qui est un jeu d’action-versus futuriste, avec des personnages combattants dans les airs grâce à un jetpack et un gros calibre. Le développement fut mis en pause, mais Ivankaiser se greffa sur un autre projet avec de nouveaux camarades de jeu et de là, avec la fusion des idées; The Cursed Knight est né. C’est  un Spin-off de The Cursed Cube, qui verra peut être le jour plus tard si T.C.K. plait aux joueurs.

T.C.K. a été développé pour la Megadrive, en C avec le logiciel SGDK. Les graphismes ont été fait directement en pixel-art sans croquis, pour coller au plus près des premiers jeux Megadrive des années 90. T.C.K est une ode aux rétros et s’inspire largement de grands jeux ou animes tels qu’Akira (avec un deuxième stage se déroulant avec la moto rouge mythique), Beetlejuice, encore Metal Slug, Splatter house, Drawn to life, Ghoust’n ghosts, Megaman etc.

The Cursed Knight

Kalder vit son amour avec la princesse de façon cachée. Il se fait chopper par le roi. Avant de se voir nommer prince, la princesse se fait enlever par Fonz, un pirate de l’espace. Le roi lui demande d’aller la sauver. Voilà en gros le pitch de départ. Dès la fin du premier stage, il va se passer un twist que je n’avais jamais vu dans un jeu vidéo. Le scénario prend une tournure surprenante pour un jeu de ce type.

Le soft comprend 5 stages et le boss final. Chaque stage nous propose différents levels avec différents gameplays. Alors, c’est principalement du run and gun, avec des phases de plateforme et de shoot. Elles demandent de bien mémoriser les différents patterns pour progresser dans la partie. Mais on trouve également une phase à moto, d’abord en scrolling horizontal, puis de dos.

First boss

Le mieux est de jouer avec une manette 6 boutons. En effet le mode 3 boutons n’est pas terrible. En plus, il faudra régulièrement changer d’arme pour être efficace. On a tout d’abord l’arme de base Spread, qui balance des bouboules en ligne droite à un rythme soutenu, il y a ensuite Homing, une sorte de shuriken téléguidé, qui va donc frapper l’ennemi le plus proche, mais faiblement.  C’est utile lors des phases un peu tendues de plateforme pour tuer un ennemi ou descendre un boss alors qu’on court et saute comme un psychopathe, de plateforme en plateforme sans pouvoir se poser pour balancer la sauce. Il y a également le Laser, plutôt puissant, mais dont la salve est moins rapide. Enfin, on peut charger un super tir, grâce aux crânes que l’on récolte en jeu. Il permet un tir super puissant, qui peut tuer d’un coup un ennemi ou virer 10 pv d’un coup à un boss. A utiliser à bon escient !

Un petit détail intéressant: le personnage est un chevalier ninja, il peut donc asséner un coup de sabre laser mortel au corps à corps lorsque l’ennemi s’approche et que la touche de tir est activée.

En ce qui concerne la partie plateforme de T.C.K, il va falloir gérer la gravité de votre personnage. En effet, Kalder va rapidement acquérir la capacité de changer de gravité et donc de pouvoir librement courir et sauter la tête à l’envers. Il va donc falloir gérer cet aspect dans les phases de plateforme pour éviter certains tirs mais surtout progresser dans des zones vous demandant d’enchainer rapidement ces changements de gravité. Miam ! De quoi s’exploser les doigts le temps que l’enchainement des actions et le timing soit mis en place. On est pas tous égaux face à ça !

En plus de la gestion de la gravité, il faudra aussi parfois glisser dans les passages étroits, en combinant la touche bas + la touche saut. Le jeu est assez progressif, simple au début, un peu plus complexe à la fin. Il faudra enchaîner de la course, du changement de gravité et effectuer des glissades, en spammant sa manette, sous peine de se voir rattraper par l’ennemi. Toutefois, rien d’insurmontable parce que…

Parce que le jeu a été pensé pour faire du speed run. Il est ultra jouable. Trois modes de jeu sont proposés : normal (vies infinies, tu reprends au dernier checkpoint dépassé), old school (tu meurs une fois que tu n’as plus de vies, tu démarres avec 3 vies et 2 continues), insane (une seule vie). Il y a aussi un système de Password pour reprendre au dernier stage atteint. Il y en a pour tous les profils de joueurs. J’entends déjà quelques hardcores gamers hurler à la mort à cause de la présence du mode normal et des passwords, qui serait d’après eux, l’antithèse d’un jeu rétro, mais ils donneront une accessibilité à tous, permettant même de faire découvrir aux plus jeunes les joies du jeu 16 bits. En tout cas, moi, ça m’a permis de voir la fin du jeu. Enfin, la fausse fin. Car pour avoir la véritable fin, il faudra terminer le jeu dans un laps de temps donné: moins de 1h30.

Technique

Visuellement, on se rapproche d’un jeu Megadrive à l’ancienne dans les choix de palettes et de couleurs utilisées. Après, je n’ai pas spécialement aimé les graphismes du premier niveau, notamment la phase sur les toits des immeubles, avec les grandes pancartes Kickstarter et les drapeaux jaunes. On retrouve souvent les mêmes sprites dans la première partie du jeu. Je pense que c’est surtout pour avoir un titre fluide et pas trop chargé. Je sais par exemple que kalder est assez petit pour coller aux exigences du moteur de TCK. Cette cartouche mise sur une montée en puissance. A partir du stage 3, le jeu devient une folie furieuse avec des moments vraiment épiques.

Côté décor,  au début on a des véhicules futuristes assez simples qui nous servent de plateforme, des zones intérieures assez sombres et simplistes. Ensuite le jeu va s’étoffer graphiquement. On a des boss assez classes, toujours imposants. On a le droit à des effets 3D, du raster effect et un boss final vraiment énorme. franchement ça claque !

Côté musique, on a des pistes qui collent assez bien au jeu. Les bruitages ont vraiment été soignés aux petits oignons ! J’adore celui quand on récupère un item caché. Un vrai voyage temporel !

Kickstarter

La campagne démarre aujourd’hui, 15/04/22 à 15h sur Kickstarter, et propose l’acquisition de la version physique du jeu. Le jeu est terminé et donc cette campagne permettra la fabrication du matériel physique. Je vous laisse découvrir les contreparties sur le site en lui même.

https://www.kickstarter.com/projects/brokestudio/the-cursed-knight/

Conclusion

The Cursed Knight est un run and gun sur Megadrive plutôt agréable et prometteur. C’est un jeu proposant différents gameplays mélangeant de la plateforme et du shoot. Il n’est pas trop difficile en normal. Il suffit de vous acharner un petit peu. Chaque joueur pourra choisir son mode de jeu selon son profil, ce qui rend l’aventure ultra accessible.

The Cursed Knight a été pensé pour le speed run et seuls les véritables chevaliers ninjas parviendront à découvrir la véritable fin du chevalier maudit.

Alors n’oubliez pas TCK, c’est plus fort que toi.

The Cursed Knight

80%
80%
 Il va vous retourner le crâne !

The Cursed Knight a été pensé pour le speed run et seuls les véritables chevaliers ninjas parviendront à découvrir la véritable fin du chevalier maudit.

  • Graphismes
    6.5
  • Animation
    8.5
  • Gameplay
    9
  • Musique
    8.5
  • Bruitages
    7.5
  • Notes des internautes (4 Votes)
    7.6
Partage moi ça ma gueule !

A propos du gangeekeur

Nana de 36 ans n'ayant plus quitté l'univers des jeux vidéo depuis son 7ème anniversaire, avec la réception d'un pack gameboy avec Tetris et Kirby ! Plutôt attirée par l'univers Nintendo au départ, par la suite a succombé aux charmes de la PS1 avec son lot de RPG. Genres de prédilection : la plateforme et les jeux de rythme

3 commentaires

  1. Superbe compilation des bonnes pratiques des bons jeux, gardez le meilleur et ajoutez une pierre de plus à l’obelisque du retro !
    Je m’affiche sur ce poste, j’en ai parlé ailleurs, j’ai poncé la démo dans tous les sens pour explorer ce qui etait possible ou non, plus de 30 min à explorer et refaire et refaire encore tellement c’est beau avec un gameplay super agreable.
    Quand les démo me plaisent c’est mauvais, car les dev changent tout pour la sortie officiel des jeux en géneral.

Lâche un com' ou une insulte