Si je vous parle de Macross, certaines personnes ne vont pas forcément faire le rapprochement avec une série assez connue en France. Par contre, si j’utilise le terme Robotech, ça va être beaucoup plus parlant pour les quarantenaires et les fans de vieilles émissions télés.
Macross est en fait une série qui a été fusionnée avec deux autres œuvres pour former la saga Robotech. Nous devons cette idée débile à l’éditeur Harmony Gold et à Carl Macek, un producteur spécialisé dans l’animation et qui est réputé pour avoir été l’un des premiers à distribuer des animes japonais en Occident. Il est décédé le 7 avril 2010. La série a été diffusé en 1985 aux USA et en 1987 en France sur la chaîne « La Cinq » dans l’émission « Youpi ! L’école est finie ». En 1991, AB racheta les droits de Robotech et la diffusa dans le Club Dorothée.
Robotech est composé de : Super Dimension Fortress Macross datant de 1982, de Mospeada datant de 1983 et enfin de Super Dimension Cavalry Southern Cross datant de 1984. Je ne vais pas m’étendre sur le sujet, mais je pense que c’était important d’en parler pour resituer le contexte d’une éventuelle sortie du jeu en Occident.
Macross Scrambled Valkyrie
Choujikuu Yousai Macross Scrambled Valkyrie est un Shoot Them up sorti en 1993 sur Super Famicom, développé par Winky Soft et édité par Zamuse. Winky Soft est un gage de qualité, on leur doit, sur Super Famicom, le légendaire Ghost Chaser Densei et, pour les fans de RPG, le fameux Masou Kishin. Macross est tellement bon, qu’en 1994, il fût élu meilleur Shoot Them Up japonais par Electronic Gaming Monthly. Il a été testé en 1994 par la presse spécialisée. Super Power lui a attribué la note de 89%.
Macross Scrambled Valkyrie fait partie de la timeline « Parallel World » basée sur le film d’animation Macross: Do You Remember Love datant de 1984. Cette histoire parallèle englobe aussi les jeux vidéo Macross 2036 (PC Engine 1992), Macross: Eien no Love Song (PC Engine 1992) et l’OVA Macross II. Il y a aussi le fameux Macross Do you Remember Love ? sur PS1 sorti en 1999.
Mais revenons à nos moutons. Avant de vous lancer dans la bataille, il vous faudra choisir entre 3 pilotes directement issus de la série : Hikaru Ichijyo, Maximilian Jenius et Milia Fallyna Jenius. Chaque combattant possède son propre VF-1, avec ses propres armes. Il est possible de combattre sous trois formes : en Fighter (c’est un avion), en Gerwalk (c’est une forme hybride entre l’humanoïde et l’avion) et en Battroid (c’est un robot humanoïde). Vous pouvez passer d’une forme à l’autre en pressant tout simplement un bouton. Lors des transformations, votre VF-1 est brièvement invulnérable à la plupart des attaques.
Chacune de ces formes a trois niveaux de puissance. Pour obtenir ces niveaux, il faut collecter les P lâchés par les ennemis rouges abattus et les mini-boss. Les S vous redonnent de la vie. La tête de la chanteuse Minmay vous redonne toute votre santé et l’emblème de l’U.N Spacy vous permet de gagner un continu.
Si vous vous faites toucher par un ennemi, vous perdez une partie de votre barre de santé mais également un niveau de puissance de l’arme sélectionnée au moment de l’impact. Il n’y a pas de vie, vous disposez juste de votre barre pour tenter de venir à bout du jeu. Les continus vous ramènent au début du niveau dans lequel vous avez perdu.
Le joueur peut aussi utiliser une attaque surnommée « Canon Minmay ». Si vous ne tirez pas pendant un certain temps l’aura de la chanteuse entourera votre vaisseau. Si vous entrez en contact avec certains ennemis pendant un laps de temps assez court, il deviendra un allié invincible qui attaquera vos adversaires.
Graphiquement, le jeu est propre. Les sprites sont assez petits, mais vous offrent, en contre-partie, une animation honnête et surtout des décors et une mise en scène solides vous immergeant immédiatement dans l’action ! Le titre souffre de quelques ralentissements, mais rien de méchant. Les scrollings sont superbes et certains effets physiques surprennent le joueur. Par exemple, au début du premier stage, une navette ennemie explose vous poussant vers le haut de l’écran.
La bande son tue ! Tout le background de l’anime est resté intact. La musique du jeu comprend des thèmes de la série télévisée et du film. Hélas, comme les musiques ont été changées dans la version occidentale de la série, ça ne vous parlera pas forcément. Pour l’écran titre, vous aurez le droit au thème officiel de Macross. C’est un peu comme s’il y avait la musique de l’opening de Dragon Ball Z dans Super Butoden. En début de chaque stage, vous avez le fameux Dog Fighter si cher à la série originale. C’est ce jingle qui annonçait la page de publicité au milieu de chaque épisode. Vous aurez aussi une adaptation de « Watashi no Kare Wa Pairotto (My Boyfriend’s A Pilot) » et de « Ai Oboete Imasu ka (Do You Remember Love?) ». En gros, pour un fan de la série originale, c’est la classe ultime !
Le gameplay est solide: c’est un die and retry qui ne vous lassera pas un seul instant ! Le seul défaut du jeu ? On ne peut pas y jouer à deux et il n’y a pas Roy Fokker dans les personnages jouables !
Scrambled Valkyrie Conclusion
Voici un titre proche de la perfection qui est passé totalement inaperçu en Occident ! Je vous conseille vivement de mettre la main dessus pour tenter de relever le challenge proposé par les programmeurs ! Macross Scrambled Valkyrie est un Must Have qui ne doit pas rester dans l’ombre ! Je remercie Ryosanisback pour m’avoir poussé à le tester !
Macross Scrambled Valkyrie.
Voici un Shoot Them Up proche de la perfection qui est passé totalement inaperçu en Occident ! Je vous conseille vivement de mettre la main dessus pour tenter de relever le challenge proposé par les programmeurs ! Macross Scrambled Valkyrie est un Must Have qui ne doit pas rester dans l'ombre ! Je remercie Ryosanisback pour m'avoir poussé à le tester !
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Gameplay10
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Graphismes8,5
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Sound Design9,5
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Animation8,5
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Intérêt général10