Dépoussiérant ses vieilles licences, Games Workshop a créé la surprise avec un jeu qui a su attirer l’attention des néophytes, ne jurant que par Age of Sigmar et des « anciens », fans de Heroquest. Son nom : Warhammer Quest Silver Tower. GGS a enfin testé le jeu de façon optimale.
Dans cet article, nous allons essayer de vous résumer les règles et vous expliquer ce que nous avons aimé et ce qui nous a moins emballé. Est-ce que la visite de la Silver Tower vaut le coup ? La réponse se trouve dans cet article.
Présentation de Warhammer Quest Silver Tower
Le concept
Warhammer Quest Silver Tower vous propose de diriger des héros pour effectuer des quêtes dans une tour infernale régit par le Gaunt Summoner de Tzeentch. Elle est infestée de monstres et de pièges en tout genre. Pour sortir vivant de l’antre de ce sorcier, vous devrez réunir les runes qui vous permettront de connaître le nom du maître des lieux. Il faudra pour cela vous tailler un chemin à travers les hordes démoniaques habitant dans cette tour d’argent (pas le restaurant hein).
Warhammer Quest suit la mode des jeux full-coopératif : il ne nécessite pas de maître de jeu ou d’adversaire contrôlant les ennemis. Il est assez narratif et propose pleins de rebondissements.
Pour survivre et compléter les objectifs donnés, il faut impérativement se concerter et la jouer en équipe (et ce dès la sélection des personnages, afin de constituer une team polyvalente).
Les règles de Warhammer Quest Silver Tower
Voici un bref résumé des règles. Pour bien s’amuser, il y a beaucoup de points à connaître et à ne pas oublier. Je vous invite à lire attentivement le livre des règles et à ne surtout pas hésiter à demander des conseils à des joueurs expérimentés.
Chaque joueur prend le contrôle d’un héros. Celui qui a la rune de Tzeench démarre la partie et jette les dès du destin. Il défausse les doubles (ces dès provoqueront des événements ou la venue de familiers).
Ce même joueur jette ensuite ses 4 dés. Chaque dé permettra de faire une action selon le résultat. Il peut aussi utiliser les dés du destin restant. En contre-partie, pour chaque dé du destin utilisé, il verrouillera le dé le plus élevé et le laissera pour le joueur suivant.
Le joueur peut effectuer autant de fois la même action qu’il souhaite si les dés le lui permettent. Par exemple, il faut avoir un dé 1+ pour se déplacer, explorer une nouvelle salle ou se soigner la première fois (ensuite, pour se soigner il faudra faire un 2+ puis 3+…).
Il peut aussi effectuer des sauvegardes pour éviter des blessures. Chaque blessure enlève un dé d’action à votre héros. Lorsqu’il n’a plus de dé d’action, il est sérieusement blessé. S’il se fait toucher une nouvelle fois dans cet état, il est hors-jeu. Il pourra revenir et tenter de se soigner pendant une phase de répit.
Quand vous explorez une nouvelle salle, le joueur à la rune tire une carte d’exploration et applique ce qu’il y a écrit dessus.
Pour les actions propres au personnage, il devra regarder sur sa fiche le résultat de dé dont il a besoin pour l’activer. Ensuite, il appliquera ce qui est écrit.
Si votre jet de dé est mauvais, vous pouvez passer votre tour pour jouer en dernier. Si vous avez joué tous vos dés, c’est au joueur suivant (dans le sens des aiguilles d’une montre).
Lorsque tous les joueurs ont terminé, c’est au tour des ennemis. Pour chaque groupe d’ennemi, il faut faire un jet sur leur tableau de comportement et appliquer ce qui est écrit.
S’il n’y a pas d’ennemi, il y a un phase de répit. Les héros peuvent être placés n’importe où dans la salle et peuvent au choix, se soigner ou chercher un trésor. Ils peuvent aussi tomber dans une embuscade.
Lorsque le tour est terminé, la personne possédant la rune la donne au player suivant et un nouveau tour commence. Les salles disparaissent au fur et à mesure de votre progression dans la tour. Pour débuter une partie, il faut suivre attentivement les instructions du livre d’aventure.
Le matériel
Lorsqu’on ouvre la boite, on ne peut qu’être émerveillé devant l’abondance et la qualité du matériel. Le jeu est très complet, mais il n’est pas prêt à jouer. Vous allez devoir au minimum monter chaque figurine. Au mieux, les peindre pour renforcer l’ambiance de jeu.
Dans cette boite on trouve :
1 Fyreslayer Doomseeker
1 Darkoath Chieftain
1 Excelsior Warpriest et son Gryph-hound
un guide de 40 pages contenant les règles
un livre d’aventure de 40 pages décrivant les tribulations dans la Silver Tower
36 cartes d’aptitudes et de trésors à découvrir
13 tuiles de plateau luxueuses
6 cartes de personnages
La gravure est d’une qualité exceptionnelle pour un boardgame, retranscrivant parfaitement les dessins-concepts en figurines. Les 6 héros de base sont très réussis et offrent un large choix qui saura combler les bourrins chaotiques comme les fins stratèges.
Une fois peint, votre Warhammer Quest en jette vraiment. Rien ne vous oblige à mettre de la couleur sur vos pièces (et il est vrai que préparer 51 figurines peut s’avérer éreintant si l’on veut faire un travail propre), mais débarquer avec un jeu peint force le respect et l’impact visuel sur la table est bien plus impressionnant que l’effet provoqué par une bande de figurines grises fraîchement collées.
La direction artistique n’a pris aucun risque. Les artworks sont corrects et respectent l’ambiance graphique du jeu et le thème abordé. On aurait aimé des illustrations à l’ancienne.
Les plateaux de jeu sont magnifiques: ils regorgent de détails faisant sans cesse penser à Tzeentch.
Les extensions
Fort de son succès, Games Workshop nous propose des extensions et quelques joyeusetés supplémentaires, histoire de corser la difficulté du jeu. On vous propose des héros et des montres issus du monde de Age of Sigmar. Si le prix des figurines est discutable, on ne peut pas nier que la qualité est au rendez-vous.
Conclusion
On ne peut pas trop vous en dire plus, car il y a véritablement eu une narration et des rebondissements pendant notre première partie-test. Nous nous sommes amusés comme des fous et nous avons eu la sensation de jouer à un jeu combinant les livres dont vous êtes le héros, Heroquest, et Zombicide pour l’aspect autogestion des ennemis.
Les défauts : le livre des règles est vraiment mal présenté et mal écrit. J’ai dû le lire trois fois et vérifier pas mal de chose sur internet. Nous remercions François qui a su nous guider dans nos moments de doute.
Je pense qu’il faudra quoi qu’il arrive prendre des extensions et prier pour qu’ils sortent de nouveaux livres d’aventure avec les tuiles qui vont avec (des souterrains Skavens ?!)
Certains personnages sont beaucoup plus faibles que les autres. J’ai pris le Darkoath Chieftain et je me suis fait pourrir pendant toute la partie.
Mise à part ces quelques défauts, ce jeu vaut vraiment le coup, surtout si vous êtes fan du monde de Warhammer et si vous êtes un inconditionnel des dungeon crawlers.
Warhammer Quest Silver Tower
Warhammer Quest Silver Tower est une réussite ! Je ne peux que vous le conseiller. Il fera plaisirs aux jeunes et aux anciens fans de Games Workshop.
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Gameplay8
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Esthétique9
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Matériel8
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Intérêt général8
3 commentaires
Ah vous avez fait une team de poète 😀 !!
En tout cas vous vendez du rêve !
Salut, bravo pour ta peinture sa donne envie, je vais lire ton guide pour débutant d’ici peu,
une question, j’adore le plateau de jeu, et j’aimerais comme toi acheter des socles transparent,
où te les procure tu, et surtout quel taille as tu pris stp ? le knight questor et l’ogre sont plus large ont il la meme taille de socle ?
ps: bien content d’avoir trouver ce site, quand j’ai vu la qualité de peinture et les reviews de vieux jeux comme flashback ou alien vs predator arcade j’ai eu le coup de coeur ^^
Merci pour ton retour positif.
Pour les socles j’ai pris les petits et les gros sur ebay en tapant les mots clés clear base.
Pour les normaux c’est sur fabrication sur le site likto mais ça revient assez cher si tu en fais peu. Je te conseille de contacter le peintre Archi qui commence son silver tower. Il avait trouvé un bon plan pour les socles.
La taille de mes socles standard je crois c’est 28mm