Rogue One : a Star Wars story

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Star Wars, entre le bien et le mal, le bon et le mauvais, il y a Rogue One ! Enfin un vrai Star Wars, je n’en avais pas vu depuis 1987. J’avais bien aimé certains éléments des autres films. J’ai apprécié le téléfilm Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force (je ne me suis même pas déplacé au cinéma), qui est une histoire pour gosse. Rogue One, c’est le must du genre, un billet de 100€ trouvé par terre alors que je n’avais besoin que de 10€. Je n’avais pas frissonné comme ça depuis Mad Max Fury Road (2015, George Miller) et Les fils de l’homme (2006, Alfonso Cuarón) !

Pour la petite histoire (pour ceux qui n’ont pas suivi), ce film se situe entre l’épisode 3 et 4. Il raconte comment la résistance va obtenir les plans de la Death Star (une arme de destruction massive). Ici, pas de Jedi, ni de sabre laser et encore moins de héros emblématiques issus la saga. C’est un film réalisé par Gareth Edwards.

Que vaut Rogue One ?

Je ne sais même pas par quoi commencer. Il y a tellement à dire sur ce Rogue One ! Autant commencer par les défauts : pour ceux qui connaissent Gareth Edwards, vous savez qu’il aime les longues introductions pour présenter les enjeux et les motivations de ses héros. Ici, on sent qu’il n’a pas eu le temps de présenter ses personnages principaux et que Jyn Erso (l’héroïne) embarque ces pauvres soldats dans une mission périlleuse sur un simple coup de tête.

Galen Erso

Le Capitaine Cassian Andor est un salaud. Jyn Erso est une solitaire qui survit comme elle peut. Bodhi Rook essaie de se racheter. Chirrut Imwe et Baze Malbus ont la force avec eux et se laisse guider. K-2SO est le meilleur robot que j’ai vu dans un Star Wars. Saw Gerrera ne sert à rien dans l’intrigue. Galen Erso est une victime.

Du coup, on a un sentiment de superficialité et d’archétype dès que l’on voit un résistant.

Spoiler : il n’y a pas l’introduction classique avec le titre Star Wars et un texte d’introduction, comme si la saga n’assumait pas ce film badass! Certaines scènes avec des acteurs en images de synthèse sont un peu ratées.

La musique de Michael Giacchino est génial, mais elle ne vaut pas celle de John Williams.

Maintenant, nous pouvons parler des multiples points positifs de cette production. Le premier choc, c’est la qualité de la photographie. C’est beau à en pleurer. J’ai trouvé les images aussi propres que dans The Revenant (2016, Alejandro González Iñárritu). Les décors naturels sont magiques. On visite enfin plusieurs planètes avec une culture et un style propre à chacune. Le réalisateur arrive à garder l’imagerie kitch de l’épisode 4 tout en la valorisant (des moustaches et des rouflaquettes, des écrans des années 70, des vaisseaux en plastique etc.). C’est un véritable tour de force.

C’est simple et efficace comme cadrage ! J’adore.

Gareth Edwards filme le gigantisme avec un regard d’humain, les vaisseaux sont énormes et impressionnants et la Death Star est terrifiante. C’est une vraie arme de destruction massive qui va faire cauchemarder la résistance ! Aucun réalisateur n’avait réussi ça dans un Star Wars (alors qu’il y a quand même sept films). Le cadrage joue sur les émotions en plaçant la caméra de façon intelligente pour forcer les traits des protagonistes.

En général, les fans de Star Wars rêvent de se retrouver dans une bataille avec un fusil laser. Dans Rogue One, on a juste envie de se cacher et d’attendre que ça passe.

Rogue One parle de politique et de ce qui en découle (meurtre, guerre etc.) d’une façon simple et efficace. Du coup, on se retrouve avec de vrais enjeux et une vraie tension. C’est le début d’une guerre civile fratricide où il va y avoir des dégâts dans les deux camps.

Chirrut Imwe en action.

Les scènes d’action sont à couper le souffle : c’est lisible et compréhensible. On est loin d’une réalisation parkinsonienne pour cacher son incompétence ou son manque d’inspiration ( oui je parle bien de Anthony Russo et de Joe Russo !). La bataille spatiale n’est pas une repompe d’un autre Star Wars. C’est original et très riche en rebondissements et en bonnes idées. Tout est cohérent et fait en même temps écho aux autres épisodes.

Vous allez frissonner de plaisir avec Rogue One !

Les combats au sol sont tellement crédibles ! Il faut voir ces soldats pris dans les tirs et les attaques aériennes. C’est beau. Cerise sur le gâteau, les attaques de la Death Star : je ne vous dis rien, vous verrez par vous-même. Disons qu’on a pas envie de se retrouver en dessous.

La Death Star est bien plus impressionnante dans ce film que la fameuse Starkiller de l’épisode 7.

Impressionnant hein. C’est juste un tir en surface.

L’empire prend toute sa forme dans Rogue One. Enfin, il fait peur et nous rappelle un vrai régime fasciste. Orson Krennic est une ordure finie qui n’est motivé que par son ambition, quitte à tuer toute une population.

Le fan service est subtile et intelligent. Ce sont des petits clins d’œil aux autres épisodes ! La dernière scène d’action du film est, à elle seul, un hommage à Star Wars. C’est crédible, ça suit l’épisode 4 et surtout c’est BADASS ! Rien à redire. Bravo Gareth Edwards !

Darth Vader est exactement comme dans l’épisode 4 ! Il fallait oser.

Conclusion

Disney a laissé une certaine liberté de design et de ton. Je pense à mon humble avis que c’est le meilleur Star Wars avec l’Empire Contre-attaque. J’espère qu’il fera un carton pour qu’on puisse enfin avoir les films que l’on mérite !  Ce Spin-off signe le retour de la force !

Encore merci  Gareth Edwards !

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A propos du gangeekeur

Collectionneur matérialiste, petit joueur, rageman ascendant crevardman, Lutador. Un pigeon parmi les vautours.

2 commentaires

  1. J’ai lu qu’il avait utilisé un objectif des années 70 sur la caméra pour restituer le type ou le grain d’image des épisodes précédents (du 4 au 6) et pour rester dans la même ambiance.

  2. Ta critique m’a convaincu d’aller voir le film. Completement d’accord, j’ai adoré et pourtant je ne suis vraiment pas amateurs de la deuxième trilogie et j’ai meme pas eu envie de voir l’épisode 7.
    Un très bon film SF et un excellent star wars. J’ai vraiment retrouvé l’ambiance de la première trilogie et j’ai adoré la mise en scène. Si tout les spin off sont de ce niveau, je serais heureux.

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