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Introduction
Notre petit dossier Konami est enfin en ligne. La page se compose de trois onglets. Le premier présente l’historique de la marque. Le second vous dévoile notre petite ludothèque Big K. Le troisième conclue ce dossier en vous dévoilant nos avis sur cet éditeur. Cliquez sur l’onglet pour passer d’une page à une autre.
Nous espérons que vous prendrez plaisir à nous lire autant que nous avons pris plaisir à rédiger ce dossier. Bonne lecture à tous.
Connu dans le monde entier, Konami possède une notoriété qui le place aux côtés de Capcom ou d’Activision dans le grand panthéon des cadors du jeu vidéo. Dans les années 80 et 90, en bon artisan du pixel, cette société maline a touché à tous les genres, suivi les modes et exploité tous les filons : du « shoot them up » avec Scramble, du nanar d’action avec Green Beret et Contra, de l’épouvante avec Castlevania, les arts martiaux avec Yie Ar Kung Fu, le sport avec Double Dribble etc. Le tout avec un talent qui n’a d’égal que son opportunisme revendiqué et un sens commercial inégalé.
Cette société a su s’adapter à toutes les époques et nous a, la plupart du temps, offert des jeux de qualité. Aujourd’hui Gangeek Style vous propose un petit dossier pour en apprendre un peu plus sur ces créateurs/businessmen de génie.
Historique
La Konami Corporation ( Konami Kabushiki – gaisha) est l’une des plus importantes et célèbres société japonaise de développement et d’édition de jeux vidéo.
Les activités de la compagnie s’étendent aussi dans les domaines du jouet, de l’animation, du fitness, de la santé, des machines à sous, des cartes à échanger, du tokusatsu (série TV avec effets spéciaux) et des bornes d’arcade.
Elle est devenue célèbre grâce à certaines de ces licences: Castlevania, Contra, Dance Dance Revolution, Gradius, Frogger, Suikoden, Ganbare Goemon, Metal Gear, Pro Evolution Soccer, Silent Hill et Yu -Gi-Oh !
Ce qu’il faut retenir de Konami en 2014.
Voulez vous en savoir plus ? Voir> De 1969 à 1984 Kagemasa Kozuki, Yoshinobu Nakama, Hiro Matsuda, et Shokichi Ishihara travaillent comme des fous pour faire prospérer leur société.
C’est en 1973 que la société Kozuki! prend le nom de Konami. Le terme « Konami » est une conjonction du nom des quatre cofondateurs.
En 1978, elle se lance dans le développement de jeux vidéo. Le jeu Block Game sort aux USA et marque le début d’une grande aventure qui n’a toujours pas pris fin.
La société fera son premier carton avec le jeu Scramble (1980, 1981).
Voulez vous en savoir plus ? Voir> De 1969 à 1984: la montée en puissance.
Voulez vous en savoir plus ? Voir> En 1983 Konami sort son propre MSX et développe une quantité pharaonique de jeux sur ce support (107 jeux en comptant les variantes). Les derniers titres sortiront en 1990 sur MSX2! D’une qualité exceptionnelle, ces softs sont devenus cultes!
Nous retiendrons surtout les titres suivants : Sky Jaguar (1984), Pippols (1985), Road Fighter (1985), King Kong 2 (1986), Knightmare (1986), Vampire Killer (1986), Penguin Adventure (1986), Metal Gear (1987), The Treasure of Usas (1987), The Maze of Galious (1987), Nemesis 2 (1987), F1 Spirit (1987), King’s Valley 2 (1987), Hinotori (1987), Salamander (1987), Space Manbow (1989), Metal Gear Solid 2 Solid Snake (1990).
Nous n’avons pas eu la chance de tester pleinement cette machine. Mais très franchement nous pensons que ça vaut le détour pour peu que vous aimiez les gros pixels. Certains jeux rivalisent sans problème avec les jeux NES.
Impossible de parler de Konami et du MSX sans évoquer le mystérieux Hideo Kojima. Il est à l’origine de Metal gear sur MSX. Il est très certainement l’une des personnalités les plus intéressantes du monde vidéo-ludique.
1985: Konami commence divers portages de ses jeux d’arcade sur la Famicom.
Généralement réalisés avec soin, ses jeux rencontrent un gros succès.
La compagnie s’attèle ensuite à différents types de jeux d’action, souvent de manière innovante : Gradius (1985), Green Beret (Rush’n Attack, 1985), Yie Ar Kung-Fu (1985), Akumajō Dracula (Castlevania,1986), Ganbare Goemon (Mr. Goemon,1986), Penguin Adventure (1986), Contra (1987), Metal Gear (1987), Parodius (1988), Snatcher (1988).
Gradius marque vraiment un tournant pour la marque. Aussi connu sous le nom de Nemesis. Il sort en 1985 sur arcade. Ce jeu révolutionnera les shoots et deviendra très vite une référence.
Voulez vous en savoir plus ? Voir> En 1986 sort le fameux Salamander, pour essayer de surfer sur le succès de gradius
Voulez vous en savoir plus ? Voir> Ignorant la Master System, Konami va exploser grâce à ses productions sur Famicom. La console de Big N, convertie en NES pour le marché occidental, va percer partout dans le monde et va permettre à Konami de vendre énormément de cartouches.
Castlevania et Turtles étaient, sans aucun doute parmi les jeux les plus vendus à travers le monde. En Europe, Nintendo et Bandaï proposeront même un Packagings pour le jeu Teenage Mutant Heros Turtles. Les trois titres Turtles demeurent aujourd’hui inexorablement ancrées dans le hit-parade de la machine.
Konami avait vraiment marqué le coup en signant une réalisation sublime avec Castlevania. Le jeu est devenu une référence grâce à des graphismes et une animation des plus novateurs à l’époque. Nous aurions pu supposer que la suite du jeu serait une pâle copie du premier opus mais contre toute attente, Simon’s Quest n’a rien avoir avec son prédécesseur : c’est un jeu d’aventure très difficile avec trois fins différentes. Dracula’s Curse, quand à lui, propose un scénario et des phases de jeu assez spectaculaires, ainsi que plusieurs personnages jouables.
Pour contourner les restrictions de Nintendo of America qui interdisaient aux développeurs de sortir plus de cinq jeux par an sur leur console, la compagnie crée, en 1988, Ultra Software pour les Etats Unis, qui permettra à Konami de sortir ni vu ni connu des jeux comme Metal Gear, Gyruss, Skate or Die !, Teenage Mutant Ninja Turtles etc. Et Palcom Software pour l’Europe avec des jeux comme Teenage Mutant Hero Turtles, Castlevania 3 etc. C’est comme ça que Konami va être en mesure de sortir 10 jeux par ans au lieu de 5.
En 1989 Konami se lance dans l’exploitation de la licence Teenage Mutant Ninja Turtles en arcade.
Devenu un phénomène aux USA, le comic se voit adapté en dessin animé, en film et en divers produits dérivés comme des jouets, des jeux de sociétés, des cartes etc. Les Turtles vont rapporter un max de dollars à Konami.
Le premier jeu d’arcade TMNT, un beat them all 4 joueurs, remporte un tel succès que le fabricant n’est pas en mesure d’honorer toutes les commandes.
Ils lancèrent du coup des kits permettant de transformer n’importe qu’elle borne d’arcade en une machine dédiée aux Turtles. C’est l’un des plus gros succès du genre depuis Donkey Kong.
Konami fait sous-traiter des conversions par des compagnies externes pour le marché occidental des micro-ordinateurs.
Les sociétés anglaises, Ocean Software et Imagine, nous sortiront la plupart des titres de Konami en Europe, sur nos ordinateurs.
Gryzor sur Amstrad CPC 6128 fera un véritable carton, grâce à sa réalisation exemplaire et son fun.
1991, 1992: Konami Industries change de nom pour Konami. Avec l’arrivée des 16 bits, la compagnie reste fidèle à Nintendo et sa Super Famicom (Super Castlevania IV, Contra Spirits).
Elle se taille incontestablement la part du lion chez Nintendo, le sigle rouge et orange devenu un véritable gage de qualité aux yeux des joueurs.
La nouvelle console de Big N, inspire les programmeurs, qui rivaliseront avec les équipes de Nintendo.
Par exemple, Super Castlevania 4 possède de nombreux stages proposant des zooms, des rotations des effets de lumière, le tout intelligemment intégré.
Jouant peut être la carte de la rivalité avec Big N, Konami va frapper fort avec Axelay, qui est pour certains le plus grand shoot de la Super Nintendo: musiques superbes, voix digitalisées de ouf, animation monstrueuse.
Pas la peine de parler de Super Probotector qui décroche à mon sens la palme du jeu d’action sur Super Nintendo : 2 vues différentes, un passage en moto, un scrolling multidirectionnel, un mode deux joueurs, musique qualité CD etc. Un chef d’œuvre.
Big K continue aussi son activité dans le marché de l’arcade. Elle essaie de faire face au Tsunami Street fighters 2 de chez capcom en lançant des productions plus ou moins originales (The Simpsons: Arcade Game, Teenage Mutant Ninja Turtles: Turtles in Time).
Elle développe aussi quelques titres pour la Megadrive (Teenage Mutant Ninja Turtles: The Hyperstone Heist, SunsetRiders, Tiny Toon etc.) et la PC Engine. Ultra et Palcom sont absorbés dans les branches officielles de Konami. C’est en 1992 que Konami déménage son siège à Tokyo.
Il se spécialise aussi, au fil des ans, dans l’adaptation de licences pour enfants en jeux vidéo : Bucky O’Hare, GI Joe (arcade), Astérix (arcade), les aventures des Tiny Toon, Batman et Robin, Biker Mice from Mars, les Goonies etc.
Certains jeux jouent la carte de l’originalité comme Monsters in my Pocket sur Nes, qui propose de vous mettre dans la peau de plusieurs monstres terrifiants, dans un jeu d’action assez réussi.
Loin d’être spécialisé dans le domaine des jeux de plateformes, Tiny Toon Adventures, fait un carton sur Super Nintendo, et prouve une fois de plus le savoir-faire du studio.
Aussi roublard commercialement qu’humainement, Konami pousse certains employés, qui en avaient marre de la politique de la société, à démissionner en 1992.
Masato Maegawa, qui en avait assez de devoir rendre des comptes à son employeur, fonde, avec d’autres membres de son ancienne équipe, le studio Treasure.
Pour ceux qui ne savent pas, Treasure est le studio qui sort pratiquement un hit à chaque développement, Sin and Punishment, Dynamite Headdy, Radiant Silvergun, Ikaruga, Gradius V etc.
Leur premier jeu, Gunstar Heroes, sort sur Megadrive en 1993! Une tuerie! En 1995 Treasure nous sort un autre petit bijou du genre sur la 16 bits de Sega, un ovni, un hymne au Run and Gun et au Die and Retry, à un moment où tout le monde se tourne vers la Playstation et la Saturn, j’ai nommé Alien Soldier.
De 1994 à 1997: Konami a les dents longues.
Voulez vous en savoir plus ? Voir> En 1994, Konami montre des signes de faiblesse par rapport à ses sorties Arcades. Les titres ne sont pas terribles et ne feront pas mouche comme Turtles in Time où Contra. (Brain Busters, Monster Mauler, Racing Force, Funky Monkey, Konami Open Golf Championship et Fantastic Journey, Lethal Enforcers 2 : Gun Fighters.). La société commence à regarder sur quelle machine elle va développer dans le futur. Comme pour la Master System, Konami va ignorer la Jaguar d’Atari. Le jeu Policenauts sortira sur 3Do pour tâter un peu le terrain et la technologie de la machine.
1995, 1996: le standing de la compagnie s’est dégradé aux yeux des passionnés, Elle est loin la belle époque des titres novateurs et accrocheurs. Konami se prépare à faire face à la nouvelle génération de machines et la révolution imposée par la 3D. Elle développe en secret son propre système 3D destiné aux jeux d’arcade. Elle inaugure aussi de nouveaux studios de développement à Osaka et à Tokyo. La société ouvre encore deux filiales au Japon : Konami Computer Entertainment Osaka et Konami Computer Entertainment Tokyo. En mai 1995, Konami lance quelques jeux sur Sega Saturn. En Décembre 1995 ils créent Konami Music Entertainment.
Ils nous sortiront aussi quelques bouses sur Nintendo 64. En Avril de la même année, Konami Computer Entertainment Japan et Konami Service sont ouverts. En Octobre, Konami Finance est créé pour gérer toutes ces entités. En Novembre, Konami Corporation of America est créé aux États-Unis ainsi que Konami Australia. C’est un véritable aspirateur à fric qui se forme autour de la marque!
La Playstation devient la machine préférée des gamers laissant la Saturn sur la touche. Konami va sortir énormément de jeux sur la PSX.
En 1997 Konami frappe fort avec des titres comme Dracula X et International Superstar Soccer 64. Metal Gear Solid est annoncé sur Playstation. Castlevania 64 commence à faire parler de lui.
Konami renouvelle son image en sortant sur consoles des productions de qualité qui visent un public plus âgé et dont certaines sont considérées comme des « chefs-d’oeuvre vidéo-ludiques ». Elle connaît aussi d’important succès en arcade avec ses jeux de rythme. Certains titres parmi les plus notables : Winning Eleven (1995), Beatmania, GTI Club, Sexy Parodius, Vandal Hearts (1996), Castlevania : Symphony of the Night (1997), Metal Gear Solid, Suikoden II (1998), Silent Hill (1999). Cette période coïncide aussi avec l’émergence d’une génération de concepteurs et d’artistes qui sont reconnus par un plus large public et admirés par de nombreux joueurs : Keiichiro Toyama, Yoji Shinkawa, Koji Igarashi, Akira Yamaoka, Shingo Takatsuka, Masashi Tsuboyama etc.
Mystical Ninja sort sur N64, enfin un bon jeu Konami sur cette console… Konami élabore plusieurs jeux d’arcade proposant des nouvelles façons de jouer, pour essayer de rafler quelques parts de marché. (Fisherman’s Bait avec sa canne à pêche, Hip Hop Maniac et avec sa platine et son clavier à 5 touches, Total Vice et Terraburst avec leurs lightguns et leurs écrans 50 pouces)
1998 : Konami sort Dance Dance Revolution (Dancing Stage) , un jeu de simulation de danse qui révolutionne l’industrie du jeu vidéo musical.
Voulez vous en savoir plus ? Voir> 1999, Vandal Hearts II débarque sur PSX. C’est la grosse baffe. À coté de ça, les premières images de Silent Hill circulent dans les magazines. Il est annoncé comme le jeu vidéo le plus terrifiant jamais réalisé. Il sort à la fin de l’année est fera un véritable carton. Castlevania 64 fera un flop sur N64. Konami sort deux jeux sur Dreamcast (Air Force Delta et Flight Shooting).
C’est dans les années 2000 que la société obtient les meilleurs résultats financiers de son histoire et développe ses activités. En avril 2005, Konami fusionne ses filiales Konami Computer Entertainment Studio, Konami Computer Entertainment Tokyo et Konami Computer Entertainment Japan. En 2012 L’achat et l’absorption de Hudson Soft ont abouti à l’ajout de plusieurs autres franchises populaires comme Adventure Island , Bloody Roar , Bomberman , Far East of Eden et Star Soldier.
Pendant cette période, les plus gros succès commerciaux de la marque sont les suivants: Winning Eleven, Metal Gear Solid 2: Sons of Liberty (2002), Silent Hill 2 (2001), Zone of the Enders: The 2nd Runner (2003), Gradius V (2004), Castlevania: Dawn of Sorrow (2005), Metal Gear Solid: Portable Ops, Suikoden V (2006).
De 1999 à 2009: Konami continue de vampiriser un maximum de secteurs et essaie de la jouer fine pour gagner un maximum de dollars.
Voulez vous en savoir plus ? Voir> Konami est composé de différents studios. Une concurrence farouche a régné entre ces différentes entités. On se souvient surtout du duel entre ISS et PES.
Voulez vous en savoir plus ? Voir> Le premier logo de la marque date de Mars 1973.
Voulez vous en savoir plus ? Voir> Aujourd’hui Konami continue son bonhomme de chemin avec des objectifs financiers très stricts. La société n’hésite pas surfer sur les modes et à s’inspirer de ce qui marche. Nous pouvons citer comme exemple le prochain Metal Gear qui va, d’après les rumeurs, proposer un monde ouvert à la GTA.
Konami a toujours satisfait son public et à réussi à perdurer dans le temps, pour le bonheur des fans de la première heure et les profanes qui découvrent la marque. Nous ne pouvons que les remercier pour les heures de fun que ses concepteurs nous ont procuré.
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Les jeux les plus marquants
Il y a plusieurs générations de joueurs qui ont joué aux jeux Konami. Les joueurs arcades, MSX, NES, SNES, PSX, PS2 etc. Personnellement j’ai beaucoup été marqué par la période NES et SNES. Sur Gangeek Style, notre ludothèque est très orientée sur ces supports.
Il serait impossible de vous présenter tous les jeux qui nous ont marqué voir traumatisé (qui a dit Super Probotector?), mais une chose est certaine : Konami nous fait rêver et nous a émerveillé avec ses titres.
Nous ne parlerons pas trop des jeux MSX, n’ayant pas joué longuement aux jeux, nous ne pouvons pas donner un avis objectif sur cette machine. Mais il est clair que les jeux que nous avons testé sont de qualité (Contra sur MSX 2, Metal Gear Solid, Road Fighter et Vampire Killer). Très franchement, le MSX fait envie. Il faut aimer les gros pixels et les ambiances à l’ancienne.
Sur la NES, les jeux Konami sont vraiment magnifiques. Les » Metal box » nous font rêver, et les jeux Palcom/Ultra sont vraiment représentatifs de la roublardise de cette société. Les jeux Konami exclusifs à la Famicom sont vraiment excellents. Pour nous, Probotector est le jeu emblématique de cette période fast et complètement WTF, où tout était permis. Si vous êtes un vrai fan, Crisis Force représente l’aboutissement de tout le savoir de Konami sur cette console. C’est un Must Have à posséder absolument.
La super Nintendo et Konami c’est juste du bonheur. Les programmeurs exploitaient parfaitement les capacités de la console et nous ont proposé des titres d’une qualité rarement vue pour le lancement d’une nouvelle machine. Nous retiendrons surtout Super Castlevania 4 et Super Probotector Alien Rebels qui avaient placé la barre tellement haut que la concurrence a eu du mal à suivre. Konami nous a aussi importé des jeux de divers studio comme Cybernator ou Prince of Persia. Nous avons eu quelques conversions de hits arcade comme Turtles in Time ou SunsetRiders. D’une qualité exceptionnelle ces adaptations ont marqué les joueurs. Sinon le fameux Teenage Mutant Hero Turtles : Tournament Fighters qui est, pour moi, un jeu qui rivalise sans problème avec Street fighter 2 sur Super Nintendo. N’oublions pas aussi le fameux ISS Deluxe qui a mis tout le monde d’accord, même les allergiques au Football.
Le Game Boy a aussi eu le droit à toute une flopée de jeux made in Konami. Voyant le potentiel dollar, Konami visa également le marché de la console portable. Les premiers jeux sont au départ des adaptations des jeux Nes. D’une réalisation exemplaire, ils sont vraiment plaisants à jouer. Nous retiendrons surtout Nemesis, Parodius et Nemesis 2 qui sont d’une qualité exceptionnelle. Les Turtles sont top, les Tiny Toon aussi et Batman Animated Series est l’un des meilleurs jeu Batman à ce jour d’après Minouche. Les Castlevania sont bons, surtout le second épisode, largement au-dessus des deux autres. Kid Dracula est très réussi, dans la même veine que celui sur Famicom. Konami a aussi sorti quelques titres annexes vraiment pas mauvais, comme Motocross Maniacs ou Bill Elliot’s Nascar Fast Tracks. Même Konami Golf déchire. En gros, il vous faut des jeux Konami pour votre Game Boy.
La Mega Drive a aussi eu droit à quelques tueries. Le Castlevania et le Contra exclusifs à cette console sont d’une réalisation exemplaire. La qualité de la mise en scène de Contra Hard Corps (Probotector en pal) et les effets mis en place pour servir cette narration, ne peuvent que vous laisser sur le cul (surtout si on le compare à la concurrence sur cette console). Pareil pour le Castlevania, qui est juste énorme. Je ne suis pas un mega fan de la Mega Drive, mais je dois avouer que ces jeux justifient à eux seul l’achat de la console.
Sur les autres supports nous avons eu le droit à du bon et du moins bon. Dans l’ensemble, Konami nous sort des jeux de qualité. J’avoue que la Nintendo 64 a bien failli me faire arrêter les jeux vidéo. Je me souviens de ma confiance aveugle envers cet éditeur. J’ai acheté le jeu G.A.S.P et j’ai bien failli mourir d’ennui. Castlevania Symphony of the Night a été un grand moment, alors que je n’avais pas du tout accroché à Metal Gear Solid. Les derniers Castlevania sont géniaux, et le remake HD de ZoE fait plaisir. Je n’ai pas trop joué à leur jeux musicaux, mais j’avoue avoir laissé quelques pièces sur DDR en arcade.
- Pour conclure cet article rien de mieux que de demander aux membres de l’équipe et aux membres actifs ce qu’ils pensent de Konami.
Pstylez : « Je m’en branle de Konami. »
Dams43mwa: « Pour ma part, Konami représente l’un des plus grands monstres du jeu vidéo.
Je me rappelle les avoir découverts sur NES début 90 avec des licences qui sont devenues célèbres aujourd’hui. Comme Gradius, Probotector, Castlevania, Metal Gear.
Je sais que leur succès ne vient pas uniquement des jeux vidéos puisqu’ils étaient également sur Arcade, mais je pense que ce choix de se diriger vers les consoles type « familiales » a fait d’eux ce qu’ils sont aujourd’hui.
Sur les générations suivantes, j’ai envie de citer également les Suikoden, Silent Hill, et Zone of The Enders. Qui sont 3 licences qui m’ont particulièrement marqué.
On pourrait citer beaucoup plus de jeux venant de leur part. Mais personnellement, quand je pense Konami, je pense obligatoirement à Castlevania Symphony of The Night, et Metal Gear Solid premier du nom sur Ps1, qui sont deux de mes jeux préférés tout supports confondus. Ainsi que la Licence ISS/PES sur laquelle j’ai passé des centaines et centaines d’heures.
Clairement, sans Konami, mon expérience vidéoludique aurait été bien plus pauvre. »
Kementari: « Konami est pour moi un grand studio de développement de jeux vidéo qui a su perdurer dans le temps tout en sachant varier les genres. En tant que fan de la Nes, j’ai bien sûr en tête les Probotector, Castlevania ou Metal Gear Solid, encore au top aujourd’hui ! »
Mad Mads : « Si je devais dresser une liste de mes jeux favoris, de nombreux titres de Konami y occuperaient une place de choix. La mention d’excellence n’est pas loin, mais se voit compromise par un parcours en dents de scie dans la qualité de leurs productions : un jeu démentiel / une sortie un peu quelconque … Une bombe totale / une suite décevante. Comment cet éditeur peut-il nous pondre une tuerie telle que Contra III: Alien Wars, puis nous infliger le médiocre Legacy of War deux ans après ? Nous passionner avec Metal Gear Solid pour nous asséner le triste Sons of Liberty ? (encore que cet avis reste assez personnel). Nous tenir en haleine avec Symphony of the Night pour nous plonger dans les méandres de l’ennui avec Lament of Innocence ? Plus rarement, le changement s’effectue dans le bon sens, et un jeu imparfait se voit sublimer en merveille (ZOE 2 est l’exemple que j’ai à l’esprit … je prie toujours pour un 3e opus !).
Impossible de parler de Konami sans évoquer le mystérieux Hideo Kojima. Avare de confidences, tour à tour sibyllin, vicieux, voire carrément sadique dans ses rapports avec ses joueurs, il est certainement à l’heure actuelle l’une des personnalités les plus intéressantes du monde du jeu video. Lui reste à mon sens à mieux doser la proportion temps de jeu/cinématiques d’exposition dans ses travaux pour obtenir mon soutien inconditionnel. Ainsi, Guns of the Patriots souffre cruellement du syndrome « un film dont vous êtes (parfois) le héros ».
Je suis surpris de voir Konami déléguer de plus en plus de travail à des intervenants extérieurs (je pense surtout à Hard Corps Uprising, confié à Arc System et à Metal Gear : Revengeance sauvé par Platinum). Curieux de voir si cette tendance va se généraliser… Tant que le résultat reste bon ! »
Obowser : « Définitivement mon éditeur fétiche. Parce qu’au-delà des grosses séries mythiques, son catalogue regorge de tueries dont on ne parle jamais (Getsufu Maden, Lagrange Point) ou trop peu (Mystical Ninja).
Mais aussi parce qu’il a proposé au tout-venant des pousse-boutons des expériences de jeu inédites en commercialisant des accessoires WTF comme l’HyperShot (un périphérique à deux boutons exclusivement conçu pour se niquer les doigts à Track’n’Field) ou le Laser Scope (une alternative au Zapper qui se présente sous la forme d’un micro-casque censé te donner l’allure d’un pilote d’hélicoptère ou peut être d’un myopathe, la notice n’est pas claire sur ce point).
Allez, s’il fallait pointer une tare du Konami de la grande époque, ce serait son absence de la ludothèque Master System pour cause de contrat d’exclusivité avec Nintendo. Mais ironiquement, les jeux qu’ils ont fait pour le père Mario ont introduit une espèce de Sega’s touch dans les ludothèques de Big N. What goes around, comes around. »
Minouche: « Pour moi c’est l’une des entreprises clé du système vidéo-ludique japonais.
Une société de développement, d’édition et de distribution qui a su tirer son épingle du jeu dès les premiers succès de Nintendo et de Sega. Il n’y a jamais vraiment eu d’alliance entre Konami et d’autres boites il me semble, les mecs l’ont toujours joué en mode un peu Suisse, à proposer des jeux sur un peu toutes les consoles et bien souvent, des choses de qualité.Ils ont eu un succès non négligeable sur bornes dans les années 80, puis dans les années 90, on a vu débarquer des licences qui aujourd’hui encore restent des atouts majeurs de l’histoire du jeu vidéo. Des jeux comme Contra, Castlevania, Suikoden, Silent Hill, Metal Gear, Turtles et Tiny Toon dont ils ont rapidement récupéré les licences également.
Ils ont également été assez visionnaires sur les jeux de danse comme DDR, ont su proposer du renouvellement et des choses un peu décalées comme Zone of the Enders et ont aujourd’hui encore dans le cœur des joueurs, une image de boite qui fait « des bons jeux ».
C’est déjà pas mal vu la conjoncture il me semble !J’attends avec impatience le prochain Suikoden pour ma part et un ZOE 3 un jour j’espère ! »
Scaravagor : « Dans mes souvenirs d’enfance Konami c’est les boites « silver » de la NES et le logo sur SNES qui apparaissait. C’était le gage qu’on ne se plantait pas en achetant un jeu (et oui pas d’internet en ce temps lointain et peu de magazines dédiés): Castlevania, Probotector, Turtles 2, Gradius, Track N Field 2, Salamander…
Ok parfois il y avait des ratés, je suis encore traumatisé 25 ans après par mon achat de Top Gun chez Darty.
Konami c’était l’arcade et les pièces de 10 balles dans Contra, Thunder Cross, TMHT, Sunset Riders, Parodius, Lethal Enforcers…
Konami c’était pas des jeux pour efféminés aux cheveux bleus : de l’action, des explosions, un gameplay léché.
Konami c’était le développeur de la borne Playchoice de Nintendo.
Konami c’est plus pareil depuis que leur nouveau logo existe (PES, MGS, jeux de rythme).Konami c’était mieux avant… »
Karimsun « Offshore » : « Pour moi Konami c’est avant tout des hits de fou furieux, quand on mettait la cartouche et qu’on voyait le balayage du logo Konami suivi du son magique qui te donnait déjà l’impression de gagner quelque chose, tu savais que t’avais fait le bon choix. Je ne vais pas citer tous les hits que l’on connait, mais pour moi Konami c’est Tortues Ninja, surtout Turtles In Times dont je suis amoureux depuis l’age de 9 ans. Qu’est-ce qu’on a pu saigner ce jeu avec le frangin! À l’époque, c’était soit on allait en vacances, et on avait quelques petits jeux sur GameBoy pour la route, soit on y allait pas et on avait des jeux SNES et je peux vous dire qu’on était content de ne pas être allés en vacances !
C’est pourquoi Konami aura toujours une place de choix dans mon expérience vidéo-ludique. »
Konami, la diversité dans la perfection.
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Partage moi ça ma gueule !
5 commentaires
super dossier, j’ai appris pleins de trucs ^^
Konami, l’éditeur aux dix mille filiales !
J’ignorais leur mésaventure australienne.
Mon editeur fetiche !
Ca c’est du dossier qui déboite!!
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