PaRappa The Rapper – PS1

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Parmi la ludothèque assez conséquente de la PlayStation première du nom, nous, petits européens, avons eu la chance de voir débarquer sur notre territoire certains jeux, voire genres de jeux, jusqu’alors réservés au pays du soleil levant. Je vous ai récemment présenté le party game Bishi Bashi Special. Aujourd’hui, je vais vous présenter un jeu de rythme dont vous connaissez certainement au moins le titre puisqu’il s’agit d’un pionnier en la matière qui est ressorti l’an passé sur le store PSN pour la PS4 : Parappa the Rapper.

Parappa the Rapper

Ce jeu est sorti initialement en décembre 1996 au Japon avant d’arriver en Europe quelques mois plus tard, en septembre 1997. Le jeu a également été adapté pour la PSP en 2006. Une version est ressortie l’an passé sur le store PSN pour la PS4, reprenant la structure de la version PSP (les cinématiques n’ont pas été retravaillées, ouille ouille ouille la compression PSP). Il existe un spin-off à Parappa the Rapper intitulé Um Jammer Lammy, que je vous présenterai prochainement. Une suite est sortie sur PS2 titrée tout simplement Parappa the Rapper 2, en 2001.

Parappa the Rapper a été conçu par la rockstar Masaya Matsuura, fondateur du studio de développement NanaOn-Sha. Le studio s’est appuyé sur le travail de l’artiste pop américain Rodney Greenblat, notamment ses personnages cartoons plats, pour les faire évoluer dans un monde en 3D, ce qui donne au jeu un certain cachet. Parappa the Rapper est leur premier jeu vidéo, ce qui peut expliquer quelques lacunes côté moteur de jeu.

Little did I know in another Sony office, Matsaya Matsuura, a well know pop musician was developing a game for a brand new game platform called Playstation. His game was an interesting “simon says” that used rap beats. He was already a fan of my artwork, and when he found out I was already working for Sony, he asked the people at Sony Creative Products if I would design the characters and world for his game.

Of course I said yes. When I went to meet Matsuura’s team, they had already made a crude animation demo of the rap-music-simon-says-game using my characters from my 1993 CD-ROM Dazzeloids. Matsuura’s animation people loved the flatness of my work, and thought of creating flat characters who move around in a 3D world. Playstation was a first generation a 3d platform, a real technical feat at the time.

I returned to New York and set about making sketches for the characters and world. I got word from Sony Creative that they wanted to put my colorful funky PJ, Katy, and Sunny characters in the game. For some reason Pony Pony did not make the cut. I started drawing a wacky funny cute American suburban land where my characters could live and play. The Japan team loved it.

Matsuura wanted the main character to be an upbeat, lovable slightly naive dog. I made several sketches and Sony Creative chose a dog with a pointed cap. Matsuura liked it too, and he had come up with a name for the game: Parappa The Rapper. “Parappa” is some kind of play on Japanese words that means “paper thin”. So Parappa was born.

The crazy great story was written by Gabin Ito and he asked for several “teacher” characters who would challenge Parappa to rapping contests. They needed a Karate/Kung Fu master, a driving instructor, an owner of a flea market, a cooking show host, and also a “bad guy” rival for Parappa. I drew and named all of those characters. The game was in production for most of 1996. When I met Ryu Watabe and heard the lyrics he was writing and heard him singing in the voice of Chop Chop Master Onion, I started to realize we were making something great. Even so I had no idea it would be a hit. I made super colorful package art that included a poster with a map of Parappa Town. The game was released in Japan on December 6th 1996. It started selling well right away, but by the spring of 1997 it was a huge hit in Japan. It was released in the US and UK in November 1997. By the end of 1997 Parappa the Rapper had sold nearly one million copies. Yea!

paroles de Rodney Greenblat, disponibles sur son site.

Dans Parappa the Rapper, vous incarnez un jeune chien en manque total de confiance en lui et un peu naïf qui aimerait bien trouver le courage de sortir avec la belle Sunny Funny. Le rap lui parait alors une bonne manière de se démarquer de la concurrence et de paraître cool aux yeux de sa belle.

Gameplay

PaRappa the Rapper est un jeu de rythme où il faut reproduire en rythme les phrases musicales faites par le maitre du niveau en cours. Il y a le Maitre karatéka à tête d’Ognion, la formatrice d’auto-école très caribou, le lézard brocanteur, la poule cuisinière, le cinquième niveau se passe aux toilettes d’une station service où vous retrouvez les 4 premiers maitres. Le 6ème et dernier niveau se passe au concert avec un chanteur rasta, MC King Kong Mushi, mais il y a aussi les 4 autres maitres sur la scène. Après la répétition des rythmes du chanteur, vous devrez faire rapper Parappa en suivant sa propre ligne, sans l’avoir vu avant (mais ça reste dans les combinaisons faites auparavant). Et oui, il y a seulement 6 niveaux.

Il faut reproduire une série de touches à l’écran une fois que le maitre l’a montrée : triangle, rond, carré, croix, L et R sont utilisés. Si le premier niveau se révèle assez facile, c’est un peu plus compliqué par la suite, non à cause des séries de touches à reproduire, mais plutôt à un moteur de jeu un peu à la ramasse. Malheureusement, aucun calibrage n’est possible et donc en jouant sur du matos PS3 avec une manette sans fil, il y a du décalage, (de l’input lag ?). Bon, j’ai rebranché ma vieille PS1 sur mon bon vieil écran cathodique, me disant que ça réglerait peut-être le problème et bien non, même si le décalage était moindre, il y en avait tout de même assez pour que ça impacte le gameplay !!! WTF ???

Bref, c’est la cata pour un jeu de rythme, il faut constamment anticiper car si vous appuyez sur les touches à l’écran pile poil quand le curseur passe dessus, vous n’êtes pas crédité de points et n’êtes pas dans « le flow ». Tiens, parlons-en du système de points, il est un peu aléatoire, je me suis parfois vu attribuer une vingtaine de points d’un coup alors que j’avais complétement foirée ma séquence. En réalité, vous pouvez ajouter quelques touches à votre goût en plus de la phrase rythmique du maitre, après, si ce que vous avez « rappé » est au goût du moteur de jeu, vous pourrez peut-être engrangé un max de points, sinon c’est la débandade, à vous de voir si vous aimez le risque. PaRappa the Rapper est un jeu très rigoureux. Il y a une sorte de thermomètre du rappeur que vous êtes comportant 4 crans, inutile de préciser qu’il est très difficile de rester dans la partie cool, good est accessible mais la plupart du temps, j’ai navigué entre bad et awful 🙁 10 ans de musique pourtant.

Concernant les menus, ils ne sont pas très intuitifs, même si on s’en fout un peu.

Technique

Passés ses petits désagréments de rythme, je dois bien dire que Parappa the Rapper m’a séduite. Déjà à l’époque, je me rappelle avoir poncé la démo du PlayStation Mag, mais je n’avais pu m’acheter le jeu faute de budget. Avant et après chaque chanson, il y a une cinématique. C’est toujours un peu « cul-cul la praline », ringard si vous préférez, mais ça a son charme. Le concept des personnages plats dans des environnements 3D rend bien, c’est mignon tout plein !

Quand tu es en galère, des animations supplémentaires viennent te perturber encore plus, comme la pluie qui tombe, ou le maitre qui devient tout rouge comme si tu te prenais une soufflante…

Parlons maintenant du point fort du jeu : la musique. Et oui ! seulement 6 musiques, pourtant chacune a vraiment son univers avec ses rythmes propres : R&B, Hip Hop, Rap, Reggae, Jazz-funk. Vous pourrez obtenir un niveau bonus en finissant les 6 niveaux existants en Cool.

Conclusion

Même si le jeu est perfectible, Parappa the Rapper restera l’un des premiers jeux de rythme moderne à sortir sur console sur notre territoire et rien que pour cela, il mérite qu’on le garde en mémoire. La durée de vie n’est pas très élevée, mais les musiques sont bien et donnent envie de les recommencer, ne serait-ce que pour augmenter son score. Finir le jeu est une chose, le finir avec toutes les musiques en cool en est une autre…

79%
79%
 Sympa si tu as le flow

Parappa the Rapper est un pionnier dans les jeux de rythme modernes. Rien que pour cela, si vous aimez les jeux musicaux, il vous faut le faire ! You gotta believe !

  • Ambiance
    10
  • Gameplay
    5
  • Graphismes
    7.5
  • Musiques/sons
    10
  • Intérêt général
    7
  • Notes des internautes (1 Votes)
    10
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A propos du gangeekeur

Nana de 36 ans n'ayant plus quitté l'univers des jeux vidéo depuis son 7ème anniversaire, avec la réception d'un pack gameboy avec Tetris et Kirby ! Plutôt attirée par l'univers Nintendo au départ, par la suite a succombé aux charmes de la PS1 avec son lot de RPG. Genres de prédilection : la plateforme et les jeux de rythme

2 commentaires

  1. Merci Kementari,
    J’en parlais avec mon fiston, il y a quelques jours… et la, tu fais un article dessus… PaRappa The Rapper… Enorme. Et oui, je l’ai eu et j’y ai joué des 100taine d’heures. Donc merci.

  2. comme toi, je me suis essayé sur la demo du playmag
    pas forcement accroché SAUF pour l’aspect j’apprend les touches de ma manette 😉 et la on acquière la dexterité du ninja de la mort a la tenchu .
    allez juste pour le plaisir , tous en coeur : » croix croix carré rond rond rond triangle … croix rond carré « 

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