Les geeks fans de mangas et d’animes sont souvent catégorisés par génération. La génération Albator, la génération Dorothée et la génération Naruto sont les plus fréquemment citées. Mais personne ne parle des geeks qui sont tous unis derrière un seinen qui a été adapté en anime pour le cinéma. Un monument qui s’est fait connaître avec une accroche scandaleusement racoleuse : « C‘est Violent et c’est Beau« . Sur GGS, nous sommes pour la plupart de la génération AKIRA !
Akira en chair et en os ! Il n’intervient paradoxalement que peu dans l’histoire.
Présentation
Akira est un seinen de science-fiction (parfois décrit comme cyber punk) de Katsuhiro Ōtomo. Il aborde plusieurs sujets sensibles : la politique et ses dérives, l’apocalypse, la responsabilité face à un grand pouvoir, la fierté, la vengeance et les pires travers de la culture japonaise. C’est une dystopie qui vous mettra parfois mal à l’aise.
Ce manga est sorti en 1982 dans l’hebdomadaire Young Magazine avant d’être édité en recueil par Kōdansha. En France, la bande-dessinée est arrivée en version comic en 1990. Cette édition était issue de la version colorisée par Steve Oliff pour le marché américain. La diffusion de ces fascicules a été abandonnée en 1992. Aujourd’hui ils sont très durs à dénicher.
En parallèle de cette édition nous pouvions trouver des recueils de la version couleur. La série est composée de 14 volumes, les deux derniers étant issus du Art-book « Akira Club ». La troisième édition d‘Akira est sortie en noir et blanc. Elle se rapproche plus de la version originale de Kōdansha. Toutes les publications françaises sont éditées par Glénat.
En ouverture du film, la destruction de Tokyo par Akira . Une vision apocalyptique qui en dit long sur le traumatisme subi par le peuple japonais suite aux deux frappes nucléaires sur leur sol.
L’histoire
En décembre 1982 (dans le film la date de l’explosion correspond à la date de sortie du film le 16/07/1988. La date de l’explosion varie selon la période de diffusion du manga dans le monde), Tokyo est détruite par une colossale explosion d’origine inconnue. Cette mystérieuse attaque contre le territoire japonais déclenche une réaction en chaîne provoquant la destruction de nombreuses cités, suite à l’emploi d’armes nucléaires. C’est officiellement la troisième guerre mondiale. En fait, l’attaque ne venait pas d’un autre pays : c’est un enfant aux pouvoirs télékinétiques effrayants qui détruisit Tokyo. Son nom : Akira.
Certaines rues de Neo-Tokyo sont dévastées par les émeutiers
En 2019, quelques années après ce conflit mondial, Tokyo est devenue Neo-Tokyo. C’est une immense mégapole corrompue où les inégalités sociales pèsent sur la population. L’armée continue de travailler en secret sur le projet Akira, espérant maîtriser cette puissance un jour. Akira est aussi devenu l’emblème d’un mouvement révolutionnaire qui veut s’approprier son image à des fins religieuses pour renverser le gouvernement en place. Les rues sont régulièrement le théâtre d’affrontements entre la police et les civils. Des émeutes éclatent régulièrement. Les routes sont arpentées par des bandes de très jeunes motards désœuvrés et drogués, qui se battent au nom de leur groupe.
Kaneda, le Bōsōzoku du futur! Dans Akira, la violence des bandes de jeunes livrés à eux-mêmes fait certainement écho au livre Orange mécanique d’Anthony Burgess datant de 1962 (adapté au cinéma par Stanley Kubrick en 1971).
Kaneda Shotaro est le chef de l’une d’entre elles. Macho, égoïste et parfois violent, c’est une petite crapule qui se donne des airs de racaille. Ils se sont trouvés un ennemi juré en la personne du Joker (le bouffon ou le Clown en VF). Peinturlurés de façon grotesque, lui et ses acolytes n’en sont pas moins brutaux et dénués de moralité. Une nuit, un complice et ami de Kaneda, Tetsuo Shima, est victime d’un grave accident de moto, non pas en affrontant un membre de la bande adverse, mais en percutant un étrange garçon qui se trouvait sur son chemin.
L’accident qui va changer la vie de Tetsuo Shima et de ses amis.
Blessé, il est kidnappé et séquestré par l’armée japonaise. Suite à son contact avec cet enfant de laboratoire (le N°26), il devient cobaye dans le cadre du fameux projet militaire ultra secret « Akira », visant à booster des êtres ayant des prédispositions psychiques. Pendant ce temps Kaneda cherchera à savoir ce qui est arrivé à son ami.
Tetsuo va semer la mort et la désolation.
Lorsque Tetsuo refait surface, il n’est plus le même. Voulant s’imposer comme un leader parmi ses amis et rivaux grâce à ses nouveaux pouvoirs, il finira par développer un « God complex » démesuré (au point d’arborer la cape rouge emblématique de Superman). Kaneda n’aura alors qu’un seul but : arrêter les méfaits d’un Tetsuo en pleine mutation. Affrontement qui nous mènera vers une fin mystique rarement égalée .
La puissance de Tetsuo semble sans limites.
À propos de Katsuhiro Ōtomo
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L’anime Akira le choc !
Un an après la diffusion de son trailer, le film sort le 16 juillet 1988 dans les salles japonaises. Katsuhiro Ōtomo a accepté qu’il y ait un anime tiré du manga, à condition qu’il en conserve le contrôle créatif et la réalisation. C’est suite à son expérience sur Harmagedon: Genma Taisen qu’il a insisté pour avoir une liberté totale sur ce film. Il y eu un partenariat de plusieurs grandes sociétés du divertissement japonais pour produire cette œuvre. Ils appelèrent cette association le « Akira Committee ». Le budget de ce dessin animé s’est élevé à environ 1 100 000 000 ¥ (plus de 7 000 000 € en comptant l’inflation!) pour retranscrire au mieux les idées de Otomo sur le grand écran. Le « Akira Committee » était composé de l’éditeur Kōdansha, de Mainichi Broadcasting System, de Bandai, de Hakuhodo Incorporated, de la Toho, de la Laserdisc Corporation, de Sumitomo Corporation et de la Tokyo Movie Shinsha.
Il est communément admis que plus un sujet est jeune, plus ses pouvoirs psychiques sont vastes. Les traitements inhumains subis par les enfants décupleront leurs capacités, mais leur donneront l’aspect de victimes de la progéria.
La plupart des animes faisaient des économies sur les coûts de production grâce à une animation limitée et à des triches (comme l’utilisation d’un visage fixe avec juste la bouche qui bouge lorsqu’un personnage parle). Akira a rompu avec cette tendance en proposant des scènes très détaillées. C’est l’un des rares films d’animation japonaise qui a eu les voix enregistrées avant la conception des animations. C’était pour animer les visage et les bouches selon le jeu des acteurs. Il n’y a pratiquement aucune scène en retroscoping (technique consistant à filmer des acteurs et à dessiner par dessus).
Un travail de passionnés pour des passionnés. Remercions-les et rendons leur hommage.
Les animateurs ont dessiné 160.000 cellulos! Ils ont utilisé 327 couleurs différentes pour les dessins! Ils ont réalisé un travail de titan (à la main) pour obtenir une animation en 24 images (24 dessins différents) par seconde (contre 12 à 16 images par seconde pour les animes de l’époque), soit le même nombre d’images qu’un film des années 90. Inutile de vous dire que c’est une prouesse technique.
Les civils vont être les premières victimes de l’affrontement entre l’armée et Tetsuo.
Ōtomo a réuni pour l’occasion une équipe de choc : 70 personnes ont travaillé sur le projet. Mizutani Toshiharu (Cobra, Cat’s Eyes, Lady Oscar) s’occupait de la direction artistique. Nakamura Takashi (Robot Carnival, Fantastic Children) était le directeur de l’animation et Kōji Morimoto (Animatrix, Blue Submarine, Macross Plus) l’assistant directeur de l’animation. La musique est composée et interprétée par le collectif Geinoh Yamashirogumi sous la direction de Tsutomu Ōhashi (il utilise un pseudonyme: Shoji Yamashiro). Elle mêle musique traditionnelle balinaise, musique classique, et musique traditionnelle japonaise (et aussi des morceaux expérimentaux étranges comme la respiration terrifiante du morceau Battle Against Clown). Avec cette réunion de talents, aucun détail n’a été oublié et chacun a apporté sa petite touche : les décors de nuits utilisant énormément de couleurs, le son du moteur de la moto de Kaneda qui est un mélange du son d’un moteur d’une Harley -Davidson de 1929 et d’un moteur d’avion, les petits détails dans la foule et les décors, la gestuelle qui accompagne la mise en oeuvre des pouvoirs psychiques (est-elle vraiment nécessaire pour activer le pouvoir, ou est-ce un effet de style ?), la musique qui met la pression, aucun son dans l’espace, la parfaite retranscription des personnages du manga avec leurs traits assez réalistes etc.
Kaneda va se battre comme un diable pour mettre Tetsuo hors d’état de nuire.
On notera que les doubleurs Mitsuo Iwata (Kaneda) et Nozomu Sasaki (Tetsuo) ont réellement donné vie aux personnages grâce à un doublage de qualité. C’est à se demander s’ils ne se sont pas vraiment battus pendant les prises de son.
Une des images cultes de l’anime.
Lors de sa sortie au Japon, Akira fut un immense succès! Voyant le résultat des ventes du comic aux USA, la société Streamline Pictures a vite acquis les droits de diffusion pour le territoire nord-américain. Une version anglaise du film produite par Kodansha existait déjà pour le marché hongkongais. Il y eut une petite diffusion en Amérique du Nord. Akira sort en France le Mardi 7 mai 1991. A cette époque le film cartonne déjà en Angleterre et en Allemagne. Babylone (un programme geek en avance sur son temps) est la seul émission du P.A.F a nous parler de l’arrivée au cinéma de cette bombe. Ils passent la bande annonce et font un petit reportage sur cette ovni qui s’apprête à arriver en France. Les numéros 70 et 71 du magazine Mad Movies parleront aussi du phénomène Akira.
Voilà de mémoire les seuls magazines et la seule émission qui ont parlé de l’anime Akira lors de sa sortie.
Il faut remettre les choses dans leur contexte : à l’époque nous n’avions comme référence que les séries qui passaient à la télévision (Dragon Ball, Cobra etc.) et Walt Disney. Cette bande annonce fut pour beaucoup d’entre nous un CHOC ! Un dessin animé pour adultes, avec une animation digne d’un film inspiré d’un seinen complètement fou.
Victime d’hallucinations, Tetsuo va souffrir le martyr.
C’est la société Forum Distribution dirigée par Claude-Eric Poiroux qui eut en premier les droits de diffusion. Il y eut une avant première au Rex pour prendre la température. Le résultat fut là et UGC accepta de diffuser le film dans certaines de ses salles. La date de sortie du 7 mai fut choisie pour coïncider avec le Festival de Cannes qui démarrait le 8 mai. Le film sortit dans deux cinémas parisiens: la salle UGC Champs-Elysées qui était à l’époque une salle prestigieuse pour les films d’auteurs, et le Ciné-Beaubourg, l’un des plus branchés de la capitale. Les deux salles afficheront complet dès les premières séances. Le film fera au final 40.000 entrées pendant sa première année d’exploitation. À cette époque ce fut un succès, sachant qu’Akira débarquait de nulle part et qu’il n’avait pas bénéficié d’une couverture médiatique importante.
Akira continua de faire parler de lui pendant longtemps. Il traversa toute les phases de la démocratisation de l’animation japonaise en France. Beaucoup considèrent qu’Akira est un pionnier en occident. En plus de sa réalisation parfaite, la violence de certaines scènes et les thèmes abordés ont contribué à casser les préjugés envers les dessins animés pour adultes.
Akira nous offre des visions de cauchemar difficiles à soutenir … certaines nous remémorent les pires tableaux de Giger.
Le film n’a pas du tout le même scénario que le seinen, en éludant toute une section. Il manque la partie inspirée du film Mad Max. Dès le début de l’anime nous sentons qu’Ōtomo présente une version politiquement correcte de son oeuvre avec cette première scène où Yamagata explique indirectement au spectateur qu’il ne prend pas de drogues. (Dans le manga, Kaneda et sa bande sont complètement explosés aux amphétamines). Beaucoup de personnages secondaires ont été sacrifiés pour la durée du film : les suivantes de lady Miyako (Sakaki, Mozu, Miki), George Yamada (l’un de mes favoris), la machine à tuer Chiyoko, Birdman, Eggman etc.
La première version française du film comportait quelques erreurs de doublage et une traduction calamiteuse. Les sous-titres avaient été réalisés à l’arrache. Le doublage français était d’assez bonne qualité, mais il suivait la traduction des sous-titres. Résultat, la fin du film était incompréhensible. Le blu-ray et la nouvelle version DVD, sortis en France en juin 2011, rectifient le tir. Les sous-titres ont été refaits. Plusieurs passages ont été redoublés, afin de corriger les erreurs de doublage comme la voix de Lady Miyako ou la prononciation à l’américaine de kaneda. Malgré cette nouvelle version, le film reste difficile à comprendre pour le profane qui n’a pas lu le manga. Il faut prendre Akira comme une oeuvre d’art, comme un cadeau fait aux premiers fans de la bande dessinée et comme un dessin animé frôlant la perfection tant en termes de graphismes que d’animation.
Une des scènes qui m’ont le plus choqué. J’avais 11 ans.
Les hommages, les inspirations, le Merchandising et le cinéma US
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Conclusion
J’avais 11 ans quand j’ai vu la bande annonce d’Akira dans l’émission Babylone qui passait sur la Cinq. À l’époque je connaissais les bandes dessinées, mais je n’avais pas d’argent pour les acheter. Je les lisais dans le désordre à la bibliothèque. Lorsque j’ai vu cette bande-annonce, j’ai eu un choc. Il fallait impérativement que je vois ce dessin animé. Ma sœur accepta de m’emmener le voir au cinéma. Nous nous sommes rendus au Ciné-Beaubourg le samedi suivant sa sortie. Je me souviens avoir fait la queue pour entrer dans la salle. J’étais impatient de voir ce que ça allait donner. Et bien je peux vous dire que ce fut une véritable révélation pour moi. Du haut de mes onze ans, je n’en croyais pas mes yeux. Un festival de couleurs, une violence et tension que je n’avais jamais vu dans un dessin animé, des scènes dantesques qu’aucun film n’a pu égaler, une musique complètement envoûtante. Ce fut une véritable expérience. En sortant de la salle, ma sœur m’a dit : » C’est pas mal. Ils n’ont pas fait un film parce qu’ils n’auraient pas pu fait les effets spéciaux ». Une phrase qui en disait long sur notre ignorance de la culture japonaise.
Cette scène est d’une folie totale. Les fans de lego seront aux anges.
C’est grâce à Akira que j’ai commencé à dessiner un peu plus sérieusement. C’est grâce à Akira que j’ai tout fait pour voir des animes comme Jubei, Cyber City et autres avant leur sortie en France. C’est grâce à Akira que je me suis intéressé au Japon. Oui je peux le dire, c’est grâce à Akira si ce site existe aujourd’hui. Je m’en fiche de Dorothée et de son émission. Je m’en tape de la génération Albator et encore plus de la génération Naruto. Je suis de la génération AKIRA.
16 commentaires
Bon dossier Ivan. Akira reste a l’heure actuelle le meilleur manga grâce a son scénario, ses musiques, la qualité des dessins. Il n’y pas de doute je fais aussi partie de cette génération je suis un grand fan de ce manga.
Un choc ce film. Je l’avais vu au CinHoche de Bagnolet quand ils l’avaient passé dans les années 90. A cette époque je lisais Gunmm de Kishiro, et Akira à l’écran, c’était juste mega ouf. Quand je suis ressorti de la salle avec mon pote, on était comme des dingues dans la rue.
Je suis plus de la génération Dragonball / sentai, parce que Akira même s’il m’a beaucoup marqué, n’a été qu’un film sans suite, que j’ai quand même dû voir bien 30 fois (je l’avais et l’ai encore en VHS), j’avais d’ailleurs récupéré l’affiche originale dans le cinéma, à l’époque, que j’ai toujours 🙂
Je n’ai lu le manga que très tard, début années 2000, je ne connaissais personne qui les avait.
Merci pour l’article, c’est cool 🙂
D’ailleurs « Gunnm » et non « Gunmm » lol. Et j’ai après avoir vu Akira longtemps attendu un bon film sur Gunnm, mais qui finalement n’est jamais arrivé, celui sorti je le compte pour du beurre, alors que franchement il y avait matière un truc de fou O_O
Arh, Gunnm … le pire est arrivé avec Last Order 🙁
Perso je n’ai pas vu le film au ciné mais en VHS, j’avais déjà bien entamé le manga quand je l’ai vu (il ne devait manquait que deux ou trois tomes à paraitre) et j’ai été archi déçu du film à mon premier visionnage.
« oué mais le scenar c’est n’importe quoi, les voix elles font pitié, allez lire le manga vous y connaissez rien » et oui déjà puriste à 14 ans, c’est seulement quand je l’ai revu quelques années après (limite on m’a forcé en plus) que j’ai vraiment compris mon erreur de l’époque et que j’ai apprecié ce film à sa juste valeur.
Très bon dossier en tout cas, par contre c’est sur et certain qu’Akira a contribué au succès du manga en France, peut être dans une moindre mesure que Dragon Ball mais Akira est une oeuvre qui était beaucoup plus prise au sérieux que Dragon Ball à l’époque, sans Akira les mangas auraient encore plus eu l’image adolescent prébubère qui lui a collé au cul pendant longtemps, et Akira n’est définitivement pas un manga underground pour lecteur éclairé, c’était un manga très populaire qui a vraiment joué son rôle dans l’immersion du manga dans la culture française.
Ah yes, excellent 🙂 ! Tu as ravivés de super souvenirs, c’est le film qui m’a le plus marqué étant gamin (9 ans) avec Alien (8 ans) ! Quel choc visuel, et cette musique !!! Ce qui est encore formidable c’est que ce film tient très très bien la route même si je préfère la seconde partie du manga, ça reste sobre et c’est de la sf intelligente, bref tout le génie de Otomo. Et la qualité est pas sans reste à part deux trois passages un peu moins bien c’est toujours aussi fluide et beau. Après l’avoir vu, j’avais découvert les BDs dans les rayons des supermarchés et quand j’y allais avec mes parents, je m’enfuyais dans le rayon en question pour lire Akira, je trouvais ça démentiel ! Merci pour tout ça, maintenant j’ai envie de relire du Otomo et de mater le film ^^ !
J’ai rien à dire , j’attendais beaucoup de cet article et tu as totalement transposé ce qu’il fallait ! Pour moi c’est la même je suis de la génération Akira et la première fois a été un gros choc aussi dans le bon sens , c’est mon manga culte . Le deuxième choc a été Ghost in the shell , je pense qu’il mérite tout autant un dossier ^^ Et pour les fan d’Otomo , je ne peux que conseiller Memories , avec Magnetic Rose qui est un énorme chef d’oeuvre aussi !
Magnetic Rose c’est Kōji Morimoto qui l’a réalisé.
Excellent article.
Je l’avais découvert en VHS à l’époque (c’est d’ailleurs la toute première k7 que j’ai acheté).
Rayon influences,si je me souviens bien, la fin du Dark City d’Alex Proyas est assez marqué par Akira.
Ah oui! Nous l’avons complètement oublié celui là… ZUT.
Zirou et Akira !!!! Je me demandais quand est ce que t allais faire un truc sur ce manga.
Très bon dossier mon vieux. Tu l as regardé chez Tom en blue-ray ???
Ouais t’inquiète dans sa salle ciné de ouf avec le son de batard ! J’ai surkiffé, et là pour le coup c’était une bonne traduction.
Je viens de me refaire le film . j’avais oublier l’histoire complète, mais pas oublier la même scène que l’auteur de cette excellent article très instructif signal plus haut, l’écrasement de Kaori . une scène pourtant très courte , mais vraiment horrible à imaginer.
ce film est sacrément couillus si vous me permettez l’expression . le sang et les cauchemars de Tetsuo me font repenser que Pegi18 avait du boulot ^^ mine de rien les films à l’époque surveillais pas leur langage (j’ai vu 48h avec Nick Nolte et Eddie Murphy ).
par contre je ne connais toujours pas le mangas d’origine et leur personnages supplémentaire ainsi que leur histoire propre. mais cela ne m’empêche pas d’avoir apprécié ce film pour la 3ème fois.
et je veux pas voir une adaptation en film , ce serais une honte absolu.
les doublages français sont vraiment excellent , et à l’époque je n’avait absolument pas fait attention, mais on y retrouve la voix de John Connor dans T2, Doc Brown des retour vers le futur, la voix de Jessie Pinkman de Breaking Bad ^^ ça fait plaisir .
quand Kaneda choisi une chanson au début du film, et que l’on peu lire « Led Zepplin, et the Doors » rien que ça , ça fait encore plaisir :p
par contre pour les erreurs de traductions il faudrait que je regarde une version blu ray pour voir la différence par ce que là, rien ne ma choqué . j’ai pas encore regardé le film en VO non plus.
bref encore aujourd’hui ce film ne prend pas une ride. je suis content de l’avoir dans ma collection.
Pour les erreurs, de mémoire :
Yamagata explique qu’ils ont coincé « ces » clowns au début du film à Kaneda mais la tournure de phrase donne l’impression qu’il utilise ce mot comme une insulte (« on a coincé ces connards », « on a coincé ces abrutis ») alors qu’il s’agit du nom d’un gang.
Avant que Kaneda ne rencontre Ryu et les résistants, Kaneda parle à Kei de leur couple. Dans la version originale, il lui dit qu’elle peut se rendre à la police et refaire sa vie après une courte peine de prison
Il y a également un passage où Kaneda envoie la moto de Yamagata sur un mur. Juste avant, il parle de Tetsuo qui veut sa moto. En réalité, il explique qu’il détruit la moto de Yama pour la lui envoyer dans la mort.
Il me semble aussi qu’il y a quelques subtilités dans les dialogues qui ne sont pas retranscrites. Je vais regarder la version originale mais il me semble qu’il y a pas mal de contresens dans les monologues de Kei, Nezu et du colonel.
Et il faut absolument que tu lises le manga. Il y a de belles éditions ressorties en noir et blanc ces dernières années.
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Je crois que j’ai découvert dans L’Ecran Fantastique en mai 1990 :
https://calindex.eu/sommaire.php?revue=EFQ&numero=115