Step By step : Battlestar Galactica, review du kit Revell

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En grand fan de cette série, je lorgnais depuis longtemps sur le kit plastique du Battlestar Galactica au 1/4105 produit par Moebius (son design le plus récent, datant de 2003).
Las, j’ai dû m’abstenir face à son prix prohibitif …
Bien m’en a prix, car Revell a eu la riche idée  de passer un accord afin de récupérer la licence et de commercialiser le kit à l’identique, la conséquence la plus notable étant une baisse sensible de son coût (28 euros contre 60, frais de port non compris ).

Le contenu :

Au déballage, on se retrouve donc avec 4 sachets contenant 7 grappes (dont une translucide) , les pièces de la coque principale ainsi qu’une tige de support en métal.
Nombre total de pièces pour ce kit : 69

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Inspection des pièces :

Plusieurs éléments s’étaient détachées de leur grappe et se baladaient dans les sachets, sans conséquences.
On constate de légères retassures dans la matière (dépressions fréquentes sur ce type de produit, liées à l’injection imparfaite du plastique dans les matrices) … mais rien de scandaleux.
Les plus grosses pièces (qui correspondent à la coque principale) ont manifestement été arrachées à la brute, au risque de les détériorer (cerclé de rouge). Présence de petits insectes lyophilisés stickés sur les pièces (cerclé de vert).

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Dernière étrangeté : des traces de colorations vertes et jaunes injectées directement dans le plastique … insolite.

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Mmh .. on démarre sous de mauvais auspices.

Assemblage :

On débute comme toujours pour ce genre de kit par un nettoyage complet à l’eau et au produit de vaisselle.
Afin de faciliter le démoulage, les fabricants enduisent les moules d’agents lubrifiants.
Si on fait  l’impasse sur cette étape, ces graisses peuvent compromettre la tenue de la peinture sur la maquette (voire réapparaître sur la couche de peinture, au risque de lui donner un aspect brillant non-désiré).

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On sépare grossièrement  les éléments de la grappe à la pince coupante (surtout sans tirer ou tordre le plastique, ce qui risquerait de les déchirer).
Puis, la trace  résiduelle est coupée avec un couteau de modélisme ou un X-Acto.
On prendra bien garde à ne perdre aucune des 24 petites tourelles qui constellent le vaisseau.

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Je débute par l’assemblage des réacteurs.
Les puristes apprécient la colle plastique (qui fait légèrement fondre les deux éléments en contact, créant ainsi une soudure parfaite).
Suite à un horrible incident datant de mes débuts dans la maquette, j’ai tendance à me fier davantage aux cyanoacrylates (de type Superglue).
La prise n’étant pas instantanée, je me sers de pinces de maintien pour m’assurer que les pièces soient parfaitement en contact pendant le collage.

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Dans le cas d’assemblages plus minutieux, je contrôle la quantité de glue en la déposant à l’aide d’une aiguille plutôt que directement au tube.

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Bonne initiative des concepteurs, le socle fourni reprend la forme d’un insigne colonial assez détaillé.
Il est à la base plutôt stable, mais je préfère éviter tout risque de chute en le plaçant sur un joli socle en bois verni retrouvé dans mes stocks au bon moment   (je le destinais à un diorama bien spécifique …  au final, il sera tout aussi bien ici).

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OK … l’assemblage du kit est terminé.
Je laisse toutefois les pods latéraux séparés afin de faciliter leur accès lors de la phase de peinture.
On notera quelques zones disjointives au bord des larges dépressions qui les accueillent.

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Comme prévu, je procède au rebouchage au milliput de plusieurs zones à problème.
J’ai préféré combler la gravure en creux sur le cercle au sommet de l’appareil afin d’améliorer l’adhérence sur cette zone, qui recevra prochainement un transfert distinctif.

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Une fois le rebouchage sec,  je passe un coup de papier de verre (grain 320) pour le mettre à niveau avec les pièces d’origine.

Je n’ai jamais eu grande confiance en la solidité de ces pièces plastiques d’antennes et de canons microscopiques, aussi, j’ai préventivement remplacé celle qui émerge de la proue par un segment de trombone, en le recouvrant de greenstuff pour retrouver la forme d’origine.

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Phase peinture :

Une fois l’ensemble apprêté à la bombe blanche, un voile de gris neutre Tamiya est pulvérisé à l’aérographe sur toute la maquette, avant de passer une couche plus consistante.

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Je répands ensuite un lavis de Chaos Black Games Workshop au pinceau sur toute la coque, pour patiner tous ces petits éléments de texture.
Las, comme je le redoutais, un phénomène de tension bien connu est venu perturber sa répartition.
On peut facilement en venir à bout un ajoutant une infime goutte de liquide vaisselle dans le mélange.

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Je suis revenu au gris neutre en le pulvérisant à l’aéro sous un angle rasant, afin d’atteindre les zones les plus saillantes tout en épargnant les renfoncements, qui resteront noirs après l’opération.
La technique est simple et efficace.

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Peu convaincu par les transferts fournis pour représenter les markings rouges, j’ai préféré les peindre directement, en employant du scotch de masquage pour m’assurer de la régularité des traits.

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A ce stade, je termine de poser les transferts, pour m’assurer que le weathering de le pièce ne les épargnera pas.

Même si j’ai depuis longtemps renoncé au brossage à sec pour la peinture de figurines, il m’est ici d’un grand secours pour faire ressortir rapidement les arêtes du Battlestar.
Je prends une goutte de peinture au bout d’un vieux pinceau sacrifiable (du blanc dans ce cas de figure), et j’essuie les poils sur un mouchoir en papier avant de les frotter doucement sur les parties supposées accrocher la lumière

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Je dépose avec un vieux pinceau des pigments de graphite, en les répartissant un peu au hasard, pour simuler des impacts constellant la coque du bâtiment.
Une méthode très convaincante pour souligner son aspect de vétéran de la dernière guerre.

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Bien, notre maquette de Battlestar est finie !

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D’une longueur de 33cm, la pièce fait bonne figure, son rapport prix/taille/niveau de détail est appréciable.
On fermera les yeux sur les quelques soucis de montage, au demeurant faciles à corriger.
Les experts de la série nous signalent une erreur de conception, le nez du Galactica se rattachant normalement au corps principal sans dénivellation. Rien de choquant à mes yeux en tous cas -XD-
Les pièces translucides viennent s’assembler au fond des réacteurs, permettant éventuellement aux maniaques de l’illumination (dont je ne fais pas partie) d’inclure des LEDs dans leur kit.

Je suis venu à bout de l’assemblage et de la peinture de ce kit dans les 2 jours qui ont suivi son achat, le fait est assez rare pour être signalé.
Il est plus fréquent que mes nouvelles acquisitions patientent quelques années dans mes stocks  avant que je ne m’y attaque.

A quand des Basestars et un Pegasus Revell pour compléter la collection ?

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A propos du gangeekeur

6 commentaires

  1. Salutations !

    Je compte m’attaquer à ce modèle dans les prochains jours.
    Mon revendeur préféré m’ayant mis un exemplaire Revell de côté jusqu’à mon passage dans sa boutique.

    Une petite question. Je suis encore d’un niveau « peu avancé » en maquettisme… Aussi, la pose de pigments de graphite est-elle facile?
    ou y a-t-il une méthode pour faciliter la pose? dernière petite chose, est-ce « réparable » si mauvaise manœuvre lors de la pose?

    J’attends également le Battlestar Pegasus chez Revell… car il en impose vraiment ! mais chez Moebius… pas les moyens de claquer 70€ pour ce modèle pour l’instant…

  2. Hello Snaff 🙂

    Pas de réel problème pour la pose des pigments, la technique est vraiment facile.
    Je dirais que ce qui est le plus tordu, c’est de les placer logiquement sur la pièce : à proximité de réacteurs, d’évents, ou (comme dans le cas présent) pour simuler des impacts ou un état général vieillissant.

    En cas d’échec, tu peux encore les enlever assez facilement avec un chiffon un peu humide (sauf si tu bosses sur du blanc, évidemment).
    En fait, tu peux revenir facilement dessus tant que tu ne les as pas fixés.

    Sinon, oui, le Pegasus édité par Revell ce serait top

  3. Salut Xur,
    Superbe ton travail sur le battlestar, je viens justement de me le prendre et j’avais une petite question concernant les couleurs que tu a utilisé, tu a choisi lesquel? Quelle marque, quelle reférence?

    Je trouve que celles indiquées dans le kit ne sont peut être pas les plus adaptées et sur le tien le rendu est vraiment génial.

    J’ai hate de m’y mettre =D

  4. Oops, désolé Mc Cliff, je vois seulement ton post.
    Je suis parti d’un apprêt blanc pulvérisé à la bombe, sur lequel j’ai aérographié du Tamiya Neutral Grey XF-53.
    Lavis d’Abbadon Black Citadel.
    Léger voile de XF-53.
    Quant aux markings rouges … mince, j’ai un doute !
    C’est soit du Skorne Red P3 (la super gamme d’acryliques de Privateer Press), soit du russet (roux) Hobby Color H33.
    Puis, un Brossage à sec de Skull White Citadel.

    Navré, les tips doivent arriver bien tard !

  5. J’arrive longtemps après et par hasard, je cherchais une image de cette maquette mais illuminée.
    Jolie bestiole.

    Toutefois, juste pour faire mon chieur, pour rester fidèle à la série il aurait fallu condamner le pod tribord avec une verrière. 😉

    Nan, sans déconner, belle réalisation.

    Si tu réalises un jour la maquette du Pegasus, je suis preneur du reportage photo.

    • >Toutefois, juste pour faire mon chieur, pour rester fidèle à la série il aurait fallu condamner le pod tribord avec une verrière.

      Tu as tout à fait raison … c’était prévu au fait, je ne sais pas pourquoi je me suis arrêté en si bon chemin.

      >Si tu réalises un jour la maquette du Pegasus, je suis preneur du reportage photo.

      Dès que Revell la commercialise à la moitié du prix de la version Moebius, je me jette dessus.

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