Après la N64, la PS1 et la Neo Geo, Geeks Line nous propose une Anthologie sur la Gamecube. Il existe deux versions de cet ouvrage : classique, vendue au tarif de 39,90€ et collector, vendue à 49,90€. Dans mon article, je vais vous présenter la version collector.
Anthologie Gamecube
l’auteur
Mathieu Manent est l’auteur de l’Anthologie Gamecube. C’est lui qui avait également écrit l’Anthologie Nintendo 64 et est un des auteurs de l’Anthologie PlayStation. Si vous voulez en savoir un peu plus sur Mathieu, vous pouvez retrouver une interview récente sur le site Puissance Nintendo.
Packaging
L’Anthologie Gamecube version collector reprend les codes de la collection Anthologie débutée avec la Nintendo 64, la PlayStation, puis la Neo Geo, à savoir un ouvrage massif (presque 3 kg) avec 360 pages, un format proche du A4 (un peu moins long), un fourreau noir cartonné, une couverture grise cartonnée avec un dessin sobre de la console et un titre en lettres et en kanjis.
Ayant tous les ouvrages anthologiques sortis chez Geeks Line en plus d’ouvrages d’autres maisons d’éditions, dont le concurrent direct Pix’n Love, j’ai dû transférer mes ouvrages les plus imposants tout en bas de ma bibliothèque.
Pour ceux qui chercheraient la différence entre la version collector et la version classique, ce n’est qu’une histoire de packaging en réalité pour cet ouvrage : l’ouvrage en version collector possède un fourreau cartonné, ainsi qu’un certificat d’authenticité numérotant l’ouvrage (2000 exemplaires), une fois épuisé, il ne sera donc plus possible de se procurer cette version, seule la version classique pourra éventuellement profiter de retirages plus tard. Ainsi, un lecteur ne possédant pas d’autres ouvrages Geeks Line pourra se contenter de la version classique, mais le passionné de rétrogaming possédant déjà les autres ouvrages en édition collector préférera la version collector pour avoir le fourreau classieux pour garder sa bibliothèque homogène, que ce soit en termes de taille ou de couleur.
Contenu
Au sommaire de cette Anthologie Gamecube, on retrouve une quarantaine de pages pour l’histoire de la machine, avec pour point de départ les origines en 1997 du projet Dolphin, nom de code de la future Gamecube, le dévoilement du projet à l’E3 1999, l’officialisation du nom Gamecube lors du Nintendo Space World de 2000, bref, vous saurez tout sur le développement de la machine de Nintendo.
Nous revivrons ensuite le lancement de la Gamecube le 14 septembre 2001 sur le territoire nippon dans l’indifférence la plus totale côté presse. Bien entendu, il est inutile de rappeler le tragique attentat ayant eu lieu 3 jours plus tôt et qui a choqué le monde entier. Viendra ensuite le lancement sur le sol américain le 18 novembre 2001 et enfin en Europe au printemps 2002. Nous redécouvrons les jeux disponibles au lancement, la naissance du (défunt) Club Nintendo.
Ensuite, l’auteur nous propose de faire un tour des développeurs tiers officiant sur la Gamecube, en revenant sur l’échec cuisant du Capcom 5 (Capcom avait initialement prévu de développer 5 jeux exclusifs pour la Gamecube avant de se raviser suite aux ventes décevantes de la machine) ou encore la vente des parts de Nintendo dans la poule aux jeux d’or Rareware à Microsoft. Il reviendra également sur le passage de témoin entre Hiroshi Yamauchi et Satoru Iwata à la tête de Nintendo, ainsi que les stratégies mises en place par le nouveau président, n’empêchant pas le déclin de la Gamecube dès 2003 avec la désertion de plusieurs développeurs. Mais déclin ne signifie pas mort immédiate, nous redécouvrirons alors les débuts de Reggie Fils-Aime lors de l’E3 2004 et l’annonce tonitruante de Zelda Twilight Princess.
Enfin, pour terminer cet historique, l’auteur revient sur le développement de la Wii, petite sœur de la Gamecube qu’on pourrait qualifier de Gamecube 1.5 car, outre la détection de mouvement, cette nouvelle machine a une architecture très proche de celle de son aînée.
Puis vient la partie Hardware présentant les différents modèles de Gamecube et les packs, son penchant arcade avec la Triforce, le disque optique, les boites de jeux et la signification des triangles colorés sur leurs tranches, les manettes et les accessoires, tout ça sur une vingtaine de pages.
Le gros de l’ouvrage vient ensuite, avec l’intégralité de la ludothèque mondiale de la Gamecube (soit 647 jeux), chroniquée par ordre alphabétique. Pour chaque jeu, nous retrouvons : son éditeur et son développeur, son genre, le nombre de joueurs, les blocs requis pour la sauvegarde, la langue des textes et des voix (enfin, ce n’est pas un listing exhaustif mais c’est surtout pour savoir si le jeu est traduit en français ou n’est disponible qu’en anglais voire japonais), les dates de sorties sur les différents territoires, son exclusivité Gamecube ou non, sa note sur 5 ainsi qu’une petite présentation suffisante pour mettre en exergue les qualités ou les défauts du jeu. Bien entendu, les titres majeurs disposent d’une plus grande place accordée que les jeux de Mahjong ou Dora l’exploratrice, on est bien d’accord ! Pour les jeux compatibles avec la Game Boy Advance, on a un petit descriptif supplémentaire sur ce que ça apporte au jeu. Des trivias sont également écrits pour certains jeux.
Le chapitre « Ils ne sont jamais sortis » revient, comme son nom l’indique, sur les jeux prévus puis annulés sur la Gamecube. L’auteur nous donne des infos sur ces jeux, sur ce qu’ils auraient dû être et pourquoi ils ont été annulés. On retrouve également une liste non exhaustive de ces jeux annulés.
Le coin des collectionneurs est là pour nous en mettre plein les mirettes (ou pas) avec la présentation des collectors et éditions limitées. Vient ensuite une partie sur les démos et versions d’essai, pour les collectionneurs fous de la machine désirant aller plus loin que le full set des jeux, puis les compilations et bundles.
L’Anthologie Gamecube se termine par le guide du collectionneur, qui reprend le listing des 647 jeux sortis sur la machine par ordre alphabétique, rappelant la page de sa chronique, son titre alternatif si besoin et la note attribuée par l’auteur. Des cases sont inscrites pour montrer les différents territoires de sortie du jeu, permettant ainsi au lecteur de cocher s’il le souhaite les jeux qu’il possède.
Conclusion
Depuis maintenant plusieurs titres, je corrige les anthologies parues chez Geeks Line donc je m’abstiendrai de noter l’ouvrage, mon avis n’étant certainement pas tout à fait objectif, ayant participé au projet. Cependant, l’Anthologie Gamecube est vraiment un bel ouvrage, bien écrit par ailleurs et contenant une foule d’information. La partie ludothèque est vraiment bien présentée, avec à chaque fois la jaquette du jeu ainsi qu’une ou plusieurs images du jeu, la plupart du temps de qualité. Il y a bien quelques images un peu floues dans la partie historique mais ce sont des photos d’époque non retouchées.
Malgré tout le travail effectué, s’il s’avérait qu’il reste des fautes ou des erreurs dans cette Anthologie Gamecube, n’hésitez pas à m’en faire part pour que je fasse remonter à l’éditeur.
Pour commander l’Anthologie Gamecube, rendez-vous sur le site de Geeks Line.
Et sinon, mon petit doigt m’a dit que la prochaine production Geeks Line serait une œuvre de Mr J’M Destroy himself, affaire à suivre donc !
2 commentaires
Je m’intéresse à ces ouvrage et je vois que dans cette collection la version nintendo64 est manquante, j’attends ma version megadrive avec la bonne surprise des artbooks A4 et j’espère me faire « la bonne collection utile » de ces généralement super ouvrage.
ces livre la sort dans indifférence total et sont vraiment pas mis en avant je trouve, en terme de grand public.
En Belgique je connais qu’un magasin qui en vend c’est dire que les magasin de jeu vidéo s’interese pas vraiment a sa et c’est bien dommage vu la qualiter de chaque bouquin.
Jme souviens que quand j’ai acheter celui de la neo geo , le jour de la sortie, je m’attendais a voir plein de collectionneur voir des gens l’acheter et non, j’étais bien le seul et quand je suis rentrer pour le bouquiner, j’ai direct regarder sur le net en me disant » bordel, y a personne qui parle de ces bouquin » seul 2, 3 forum en parlais mais genre vite fais et critiquais ses livre de leur qualiter médiocre pour eu, alors qu’auj, niveau magasine qui traite de jeu vidéo, on a vraiment plus rien.
Après je suis très étonner que des machine on été choisis plutôt que d’autre, comme la gba pas encore traiter ou la nintendo ds ( seul un bouquin en parle mais pas de façon » bible » alors que l’amiga l’a été et qu’on vienne pas me dire que c’est aussi connu que les 2 que j’ai citer, meme la dreamcast n’a toujour pas de bouquin.