Salut à tous !
Dans le but de vous faire découvrir la diversité des travaux réalisables à l’aérographe, je vous présente aujourd’hui un petit travail de portrait hyperréaliste sur toile brute à la peinture acrylique !
Technique
Pour cette peinture, le but était d’avoir un portrait un peu plus grand que la photo d’origine qui était …. une photo d’identité ! Tout d’abord, la photo d’origine a été scannée et légèrement retouchée pour correspondre à la netteté et aux dimensions que je souhaitais.
Je fais toujours plusieurs impressions d’une photo pour faire un portrait, elles peuvent servir de pochoirs quand celles-ci sont aux bonnes dimensions, je coupe au scalpel les endroits les plus nets et sombres pour les marquer à l’aérographe, ainsi les plus grandes zones sont dégrossies et la base du portrait est en place. Elles servent aussi à voir évidemment où l’on en est, avec un grand portrait, il est par exemple plus pratique d’en attacher une de chaque côté du portrait pour travailler. Pour les plus technologique, on peut s’aider d’une tablette pour zoomer/dézoomer facilement sur la photo, certains s’aident même de logiciels pour voir exactement quelles teintes utiliser à tels endroits.
Ensuite, c’est malheureusement le plus dur qui arrive. Le portrait, c’est surtout un affinement perpétuel, un genre de grand jeu des sept erreurs. L’important dans l’hyperréalisme est évidement de regarder au maximum les détails, que ça soit au niveau des ombres ou lumières, de leurs intensités, ne pas faire de déformations, bref, rester le plus proche possible de la photo d’origine, c’est de l’entrainement et il faut en faire beaucoup pour s’améliorer.
On le voit ici, je place mes ombres et détails très progressivement à la peinture acrylique, rien ne sert de faire les plus petits détails dès le début. Pour ce portrait, j’utilise de l’acrylique gris transparent, pour moi c’était le plus proche de la teinte photo.
Pour pousser plus sur les ombres et certains détails très fins et nets , j’utilise un pinceau extra fin. Cela permet toujours une netteté et un mouvement qu’on ne trouve pas à l’aérographe. Quant aux lumières, pour retrouver la blancheur de ma toile, j’utilise différents types de gommes, gommes électriques et scalpel/cutter pour gratter .
IMPORTANT : toujours (ou quasiment) utiliser le blanc de son support, pas de blanc en peinture acrylique exprès pour l’aérographe sur une réalisation noir et blanc, ça se transforme en gris bleuté absolument dégueulasse qui sera tout sauf blanc OU alors utiliser un blanc très couvrant, genre au pinceau. Il faut toujours faire attention aux couleurs du dessous, elles ont tendance à remonter sur le blanc ! Après, si le support n’est pas blanc, c’est différent car ça sera le seul moyen d’obtenir de la lumière, mais ne cherchez pas à couvrir par exemple du noir avec du blanc, c’est mort ! Ça ne sera jamais blanc.
Exemple (la réalisation n’est pas de moi ), on voit bien les endroits gris bleutés qui sont la réaction du blanc sur le noir et ça enlève clairement du réalisme ainsi que de la beauté à l’ensemble :
On continue, toujours avec beaucoup d’affinement, essayez de pousser au maximum les détails, bien mettre côte à côte votre image de base avec votre réalisation, n’hésitez pas à couper votre photo en deux pour faire des comparatifs. Il faut aussi demander à vos proches ce qu’ils en pensent, si quelqu’un voit quelque chose qui cloche ou un défaut sur votre réalisation, prenez-le bien en compte et prenez le temps de comparer pour voir où est située votre faute, parfois ça ne se joue qu’à quelques millimètres, ou un peu de contraste… seule votre expérience et votre œil vous permettront de vous améliorer sur le temps, mais il faut toujours essayer de repousser ses limites. Pour ce genre de réalisations, je ne travaile quasiment qu’à main-levée.
Le résultat une fois les scotchs enlevés et la toile encadrée.
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À bientôt pour de prochaines réalisations !