Développé par Neversoft pour la PS1 en 1999
Testé à partir d’une version PS1 PAL française.

INTRODUCTION

Depuis déjà plusieurs années, le Skateboard est un sport adulé par les Teenagers et les trentenaires en mal de sensations fortes (même si la tendance tend à s’estomper quelque peu ces derniers temps).
Un peu rebelle, le freestyle des combattants de la rue donnera naissance il y a plusieurs années aux Skateparks (cela a déjà commencé dans les années 70), véritables temples de la figures où trainent les skaters, et autres petites frappes de ollies des lycées des environs.

Il y avait toujours plus ou moins le camp des rollers et le camp des Skaters, les BMX étant toujours un peu « à part » car disaient-ils, « un vélo dans la tronche fera toujours plus mal qu’un coup de truck ».
Bref, perso, je faisais partie des p’tits cons en rollers qui tapait ses figures avec 2-3 potes dans quelques skateparks parisiens et évidemment, sur les marches de Bercy.

J’ai toujours vu les skateurs comme des tarés, parce que des grosses gamelles, j’en ai vu plusieurs, des nezs fracassés, des burnes éclatées sur les barres etc… Et puis ‘faut ajouter un truc, je n’ai jamais réussi un ollie digne de ce nom.
Quand Tony Hawk’s est sorti sur PS1, cela faisait un moment que le héros médiatique de la planche à roulette était connu du milieu, on le voyait un peu dans tous les magazines de Freestyle, les interviews dans tous les sens. Ce mec était encensé par de nombreux journalistes et fans, même ceux qui n’aimaient pas le Skate, simplement parce que c’était le premier à avoir passé un 900° en Pipe officiellement, et que son scoring aux Xgames était ouf à chaque fois.
Bref, une légende avant la fin de sa carrière, un peu comme Shawn White en surf en fait. 

Du coup, quand le jeu est sorti sur PS1, je me suis complètement rué dessus.
 L’industrie du sport de glisse de rue qui marchait tellement dans le monde entier (littéralement en effervescence) que tout le monde a voulu voir ce que donnait le jeu. Les magazines le notaient très bien de mémoire, et puis de toutes façons les jeux de rollers n’étaient pas légions et plutôt nuls.

À côté de ça, il y avait genre Street Sk8ter, 1000 fois moins bon, donc pourquoi se priver hein ?
Si vous n’avez jamais sauté le pas pensant que « le skate c’est pour les tapettes » et que les jeux pour Teenagers très peu pour moi, attendez donc la suite avant de vous faire un avis, au cas où vous auriez vécu dans une grotte à la fin des années 90.

AMBIANCE

Comment décrire autrement l’ambiance que par un mot : géniale.

La première chose à laquelle on pense quand on pense skate c’est quoi ?
Allez je vous aide :
– Les figures, la classe de sauter partout
– Les gamelles
– Les mauvais garçons (‘ya des filles aussi)
– L’Amérique (enfin les USA, west-coast sisi t’as vu !)
– le Californian Rock pour ado


 type Offspring.

Le Bowl dans Mineapolis vous permettra de faire pas mal de points rapidement

Voilà, et bien dites-vous une chose, le titre de Neversoft propose TOUT ceci dans son intégralité.

C’est un travail énorme qui a été fait sur l’ambiance et l’univers du skate bad guys : le plaisir de taper des figures, des grabs, des grinds dans tous les sens, et ce, dans des lieux différents.
Le joueur ne s’ennuie jamais, il a toujours un truc à faire, l’ambiance du skate est complètement posée, de la balade pour faire des points à celle de découverte de passages secrets en passant par les objectifs et différentes compétitions notées, tout y est, et c’est une franche réussite.

L’intro du jeu donne le ton, le bon ton : celui d’un titre réussi avec une équipe au développement qui a tout compris à l’univers sur lequel ils travaillent.

Les lieux que visitera le joueur seront variés, du hangar à skatepark,  à la descente dans le désert, en passant par le supermarché ou le centre ville plein de bagnoles, on a de tout.

On regrettera que dans cet opus il y ait tout de même un certain sentiment de solitude : vous êtes lâché dans l’univers avec des objectifs (on y reviendra) seul, avec un timer qui passe, mais vous ne verrez ni passant, ni autre skater. Juste quelques bagnoles dans certains stages, c’est un peu dommage à ce niveau, car si l’on y réfléchit bien, ça manque un peu de vie par moments.

Second niveau  » The School » avec ici, le personnage caché du jeu

Dans les suites, il y aura certains ajustements à ce niveau, donc on peut dire que pour un premier jet, c’est excusable.

GRAPHISMES

Je vous parle ici de la version Playstation, non des autres versions.

Le jeu est beau.
Pixellisé par moments quand même , on tiquera un peu sur certains objets modélisés clairement à l’arrache (probablement par manque de temps ou de ressources humaines), mais globalement les univers sont jolis, les effets de lumières sont sympas. 
On pourrait emmerder le monde en notifiant le scandale de certaines animations de chûtes qui sont vraiment lol :
Le perso tombe ou est percuté, il fait une anime de chute, puis glisse sur parfois 20 mètres avant de pouvoir se relever. Rageant quand on doit être précis à certains endroits, ou que le perso se relève face à un précipice… Mais foncièrement ce n’est pas excessivement gênant !

Dans certains stages, vous devrez faire attention à ne pas être percuté par un Taxi, un Tamway et autres éléments mobiles.

Globalement, ça passe, mais sur écran HD, je vous le dis de suite, ça pique, mieux vaut pencher pour une version Dreamcast évidemment, plus lissée, plus jolie, ou bien voir pour télécharger la version récemment sortie sur la PSN, remodelée, full HD.

CAMERAS

Ingame, vous ne pourrez malheureusement pas bouger la caméra. Elle reste figée derrière votre perso, à la 3ème personne.
Si vous vous retrouvez bloqué contre un mur et que vous repartez, elle vous laissera en gros la dépasser avant de se remettre en position initiale, derrière vous. 

Quand on est habitué à la liberté laissée sur les titres plutôt Next Gen, c’est un peu relou, mais finalement, c’est bien mieux dans ce cas, pour les réceptions et la concentration sur d’autres éléments lors des déplacements.

Typiquement, quand vous êtes dans un Pipe, la caméra viendra se positionner au-dessus de vous pour que vous voyiez l’endroit de réception, et ça, ça aide mine de rien. 

De manière générale, pour ce type de jeu, la caméra peut être primordiale, et ici, elle est bien gérée au final.
On n’est pas là pour regarder le paysage, on est là pour le freestyle et le scoring, donc la concentration du joueur se focalise vraiment sur votre skater, vos figures et vos réceptions. La caméra remplit son office, c’est tout ce qu’on lui demande : qu’elle ne soit pas gênante pour accomplir ces choses.

GAMEPLAY

On attaque la plus grosse partie du Test, donc on va commencer par la base.

Lorsque vous lancez le jeu, le menu vous proposera plusieurs options.
CAREER
Ce premier mode est en gros votre mode story, où vous pourrez voir tous les niveaux, débloquer ceux cachés, faire les compétitions, remplir les objectifs et enfin, faire évoluer vos skaters et débloquer les objets cachés (planches, trucks etc.)
À chaque nouveau score ou autre objectif rempli, le jeu vous proposera de sauvegarder votre carrière.

Les stats de vos skaters évolueront au fur et à mesure de l’avance dans votre mode Career.

SINGLE MODE
Ce mode permet au joueur d’accéder aux niveaux débloqués en mode « CAREER » en essayant de trouver soit les passages secrets, soit en essayant de faire plus de points. Dans ce mode, il n’est pas question d’objectifs à remplir, par contre, le timing de 2 minutes est également présent. C’est un mode un peu inutile vu qu’un autre sans le timing existe, mais vous pourrez voir comment agencer votre parcours en mode CAREER pour optimiser les passages que vous prendrez.

Sélectionnez la planche de votre choix, vos trucks et couleur de roues. Plus vous utiliserez une planche, plus ses stats évolueront.

Le Mode FREESKATE est identique au mode SINGLE, mais cette fois donc, il n’est pas question de Timer.
Du coup, à la fin d’un niveau (certains ont une fin, d’autres non), cela ouvre le même menu que le menu Pause.
Ici, les points ne seront pas enregistrés par contre, ce mode est vraiment fait pour prendre ses marques dans les niveaux débloqués avant de passer aux autres modes je pense. 

Dans les options, vous pourrez regarder et modifier vos contrôles, activer la vibration ou l’auto-kick, rien d’exceptionnel, du commun on dira.
Un onglet « Vidéos » dans le menu principal vous permettra de visionner les vidéos débloquées ainsi que vos propres replays.

 Bref, grosso-merdo, vous passerez le plus clair de votre temps en mode carrière (CAREER MODE)

On aurait vraiment aimé que le mode « SINGLE » et « FREESKATE » soient regroupés avec en option activer ou non le timer.

INGAME/COMMANDES DE BASE

Votre Skater n’est jamais à l’arrêt si vous ne touchez pas la manette. Dès le début du timing du niveau, il avance (enfin il roule).

Les touches multi-directionnelles vous serviront à vous déplacer.

→ Sur terre : ► et ◄ vous permettent de tourner, ▼ vous permet de freiner jusqu’à l’arrêt complet du skater (ainsi parfois changer de direction plus radicalement, rappelez-vous également que même si la touche  est enfoncée, votre skater s’arrêtera, et reprendra comme par magie son run si vous lâchez ▼. Cela peut poser certains soucis de gameplay toutefois car la caméra ne suit pas forcément partout, et parfois le skater tend à vouloir faire un peu ce qu’il veut. On aurait aimé plus de rapidité pour stopper le skater et plus de facilité à se tourner à l’arrêt. (Les falaises de Downhill Jam risquent de vous faire rager)
La touche ▲ quand à elle ne sert pas au sol.

→ En l’air : les touches ◄ et ► vous permettent de tourner, ▲ et ▼ quant à elles permettent de se re-stabiliser pour éviter la chute au degré près par moments.

Le bouton  permet de se positionner en mode rush, et accessoirement (^^) à préparer vos sauts. Si vous lâchez la touche , votre skater saute.


Une fois en l’air, plusieurs choix s’offrent à vous.

1 : Les AIRS (Grab Tricks) : à l’aide de la touche , vous ferez des grabs. La touche doit être accompagnée d’une direction de touches. En fonction du skater sélectionné, le grab sera différent pour une même touche

. Plus vous restez appuyé sur le bouton  + la direction choisie, plus vous faites de points. N’oubliez-pas qu’il faut relâcher le tout avant l’atterrissage, sinon c’est la chute assurée.

2 : Les TECHNIQUES (Flip tricks) : à l’aide de la touche , vous accéderez à un menu similaire que les AIRS (grabs), qui vous feront faire d’autres figures. Généralement, celles de  s’utilisent en transition soit pour les combos, soit pour grappiller des points, car vous ferez plus de points avec les Grab Tricks si vous ne faites pas de combinaisons. Si votre skater n’a pas l’espace nécessaire pour faire son Flip Trick, c’est la chute.

3 : Les BALANCES (Grinds/Slides) : à l’aide de la touche , si vous êtes prêt d’un rebord de mur, d’une barre, d’un angle de panneau, enfin d’un coin quoi, vous enclencherez un grind. Le Grind ainsi que sa balance sont expliqués plus bas.

 Si vous n’appuyez pas sur la touche , votre skater avance, les autres boutons ne servent pas vraiment.

Toutes ces techniques expliquées peuvent se combiner, c’est là que ça se joue un peu pour le scoring. Si vous commencez un grind, que vous faites  en plein slide suivi de  ▼ +  suivi de  + ► suivi de , puis ▲ + , vous combinerez les trois types de tricks et ferez plus de points.

Attention toutefois, plus elle est utilisée dans le stage en cours, moins une même figure rapporte de points. Pensez-donc à varier vos tricks et vos directions lors des Grabs, Flips et Grinds.

LES OBJECTIFS
Lorsque vous êtes en mode « CAREER », vous allez devoir remplir des 
objectifs pour débloquer des choses.

En fonction du stage sélectionné, le second objectif (ici « Mash the Boxes ») changera. Le reste sera identique à part le nombre de points à faire…

Ces objectifs vous sont notifiés avant le début du run d’un niveau sélectionné au menu.
Au début dans le jeu, vous n’avez qu’un niveau de jouable, mais plus vous remplirez les objectifs à la fin des runs plus vous débloquerez de choses, dont des nouveaux niveaux. Les objectifs sont représentés par des K7 VHS (1999, tout ça…).

Pour voir cet écran, il vous faudra remplir en 2’00 (1 run), 4 objectifs de mission

Dans chaque niveau, les objectifs se présentent toujours comme suit :
1 : Une K7 est donnée pour un score sympa (quelques figures et vous l’aurez)
2 : Une K7 Pro Score pour plus de points lors du run
3 : Vous devrez trouver une cassette secrète. Elle sera visible sous forme d’icon dans le niveau, mais elle est cachée, et si vous ne connaissez pas le niveau, pour tomber dessus, vous aller chercher un peu.
4 : Vous devrez trouver les 5 lettres du mot « S.K.A.T.E. » dans le niveau et les récupérer dans le temps imparti.
5 : En fonction du niveau, cet objectif change. Vous devrez par exemple grinder des tables, ou casser des panneaux, à chaque fois, ce sera un nombre d’items à trouver, grinder, ou effectuer un saut précis (figure) à un endroit précis.

Les Hidden Tapes sont cachées dans le niveaux, souvent difficile d’accès.

Vous l’aurez compris, il y a en tout à chaque fois, pour chaque niveau, 5 objectifs à remplir. Je ne parle pas des compétitions (enfin si mais plus bas). 
Les objectifs sont suffisamment clairs pour tenir en haleine. On regrettera un peu que le schéma soit similaire pour tous les niveaux standards, avec à chaque fois les lettres à trouver, le score à faire, la cassette cachée. 
Mais c’est tellement fluide que du coup on s’y fait et on kiffe.
On aurait aimé cependant que les lettres S.K.A.T.E et peut-être la K7 secrète ne soient pas systématiquement récurrents, mais passons.

Trouvez les 5 lettres « SKATE » pour obtenir une K7 objectif (TAPE)

LES SKATERS ET LEURS STATS

Au total, vous avez 10 skaters de disponibles au départ.
Chacun d’eux a des stats différentes, qui vous feront pencher plus pour l’un ou l’autre. 
Quand vous êtes en mode CAREER, si vous sélectionnez un skater et que vous remportez des objectifs (débloquez des cassettes), vos statistiques évolueront et vous prendrez du level, mais uniquement avec le Skater qui avance, les autres ne bougeront pas, il faudra les monter aussi si vous voulez les avoir à fond.

Détails sur les stats :

OLLIE : La hauteur de votre Ollie, plus la jauge est haute, plus vous sauterez haut

SPEED : bah… la vitesse de votre skater et de sa reprise quand il tombe et redémarre

AIR : La précision, rapidité et enchainements avec les figures effectuées en l’air


BALANCE : Votre balance correspond à l’équilibre du skater pendant les Grinds.
Je m’explique : de base, quand vous êtes en grind (touche ), vous pouvez le dirigez avec les touches « gauche » et « droite ».

Pour sortir du grind, appuyez sur  ou laissez vous tombez en fin de rail par exemple. Mais plus votre skater penche pendant un grind, plus il a des chances de tomber, et quand sa stat’ de balance est faible, il tombe plus vite car il a moins d’équilibre (logique), donc vous devrez faire plus attention, une fois que sa celle-ci augmente, vous pourrez faire plus d’enchainements avec les grinds, tenir plus longtemps, moins galérer pour la balance car elle sera plus stable.

Il est primordial de se souvenir que si votre balance de Grind est faible, si vous sautez pour refaire un autre Grind à la suite sans être passé par la case « SOL », la balance de votre skater ne sera pas remise à 0, donc vous aurez de plus en plus de chance de tomber, car plus votre trick est long, moins votre skater est stable.

LES COMPÉTITIONS
Certains niveaux ne sont pas comme les autres: vous ne devrez pas remplir d’objectifs et vous ne serez pas dans un lieu habituel.
 Ils sont au nombre de 3.

Au total, 3 compétitions dans des lieux différents vous attendent.

Vous vous retrouverez dans une sorte de Skatepark géant comme une compétition où vous serez seul face aux points, au style, et à votre aptitude à faire preuve d’imagination et de variations dans vos tricks.
 Au bout d’une minute, les juges de la compétition vous attribuent une note. Vous avez 3 runs pour obtenir une médaille (OR si possible) pour débloquer le niveau qui suivra (et qui pour le coup, ne sera pas une compétition. Sur vos trois runs, les juges prendront vos deux meilleures notes pour en faire une moyenne qui sera comparée aux autres concurrents (COM).

Plus vous avancez dans le jeu, plus ces concurrents seront coriaces.

Une fois de plus, c’est une bonne idée, car cela fait un changement de style de jeu en cours. Ici, vous devrez vous concentrer sur les figures, et surtout faire de belles choses, varier entre les grinds, les combos, les airs, les flip tricks etc.
Surtout essayez de ne pas tomber, car cela descendra votre note finale. Avec un peu d’efforts et d’entrainements, vous obtiendrez rapidement du 98-99% avec la première place si vos combos sont sympas.

Vos deux meilleurs Runs seront retenus et comparés aux concurrents.

SCORING, DID YOU GET IT ??

Pour moi, Tony Hawk’s Skateboarding est un jeu de Scoring.

Il propose évidemment des objectifs sympas dans les niveaux qui rappellent que les mecs n’ont pas bâclé le titre, mais quand on comprend comment effectuer les combos, les enchainements de techniques, on se prête au jeu et on oublie le reste.

Dans votre Hud, en haut à gauche, vous avez une jauge.
Cette jauge se remplit de vert quand vous faites des tricks, et quand elle est pleine, elle devient jaune et tend à diminuer. Vous verrez alors de marqué « special » au-dessus de la barre. En gros c’est votre mode « Furie », qui ne s’arrête que si la barre redescend (pas assez de bonnes figures pour la laisser à un haut niveau), si vous tombez ou si le timer s’arrête.
Pendant que cette jauge est active, vous avez accès à des tricks spéciaux ».

Chaque skater a à sa disposition une série de Tricks spéciaux: ce sont des techniques utilisables uniquement quand vous êtes dans le jaune.
Tony Hawk peut par exemple lorsque vous êtes en l’air faire un 900° spécial en effectuant ►  ▼ + . Un son-jingle s’entend alors et vous prenez 9000 points pour ce trick. 

Ce qui reste le plus intéressant évidemment niveaux points c’est de faire des combos.

Si par exemple vous commencez un grind en nose faisant ▲ + , puis , pour sauter, dirigez le skater, pour qu’il reste dans la trajectoire, faites en l’air  ▼ +  pour faire un « flip-impossible » puis rappuyez sur « diagonale bas gauche » + , en gros, les tricks s’enchaineront de cette manière, et pourquoi pas derrière si vous êtes au bord d’un saut de 5 mètres enchainer sur un Madonna en faisant  puis « diagonale haut gauche » + .
Vous gagnerez plus de points grâce aux combos , jusqu’à 140.000 points en un trick (le max que j’ai fait…).

Une fois qu’on a compris les enchainements et qu’on sait quelle direction avec quelle combinaison fait quoi, on prend un panard de dingo !!! On a juste l’impression que rien ne peut nous arrêter, et on aurait par exemple aimé que 1080° Snowboarding assume ce côté Freestyle et Tricks pour proposer des combinaisons de ce genre.

MUSIQUES / SD

Rien à dire, aucune fausse note à ce niveau, la sélection des morceaux de Street Rock, Punk, Californian etc… est parfaite. Les musiques collent toutes et motivent même par moments, nous laissant pousser une petite beuglante en tapant les meilleurs tricks.

Niveau Sound Design, le joueur n’aura pas un panel très large de sons. Le son de déplacement des skateurs est un peu trop homogène à mon goût, le son des chûtes est identique à tous les coups (même si on a mal pour eux), tout comme celui des grinds qui doit avoir un ou deux sons différents. Il y a le bruit du béton, celui du bois et un autre, c’est tout.

Alors quand on joue, c’est pas gênant, vous me direz, donc c’est que ça fonctionne suffisamment bien, mais à force de jouer, certains sons deviendront si anodins que ce n’est pas une franche réussite à ce niveau, heureusement que la sélection musicale rattrape le tout…

DIFFICULTÉ / REPLAY VALUE

Personnellement, je trouve que la difficulté du jeu est assez faible, une fois qu’on comprend les rouages du truc, les objectifs sont bouffés en peu de temps et les médailles d’or tombent vite, alors on se concentre rapidement sur le scoring, et éventuellement recommencer le jeu avec les autres skaters car ils ont des techniques différentes, du coup ça prend une autre dimension à chaque fois, mais sans renouveler malheureusement les niveaux.

Pour moi, ils auraient dû faire des objectifs différents suivant les personnages.

 Ceci étant dit, je reviens sur le titre au moins une fois par an pour la nostalgie et surtout j’aime recommencer la carrière, je sais pas pourquoi, ça me fait tripper, peut-être parce que je le connais par cœur et que du coup c’est moment détente, je pense à rien, je fais les choses machinalement, je kiffe les niveaux et j’essaye de faire plus de points.

À noter qu’un personnage secret est débloquable dans le jeu (L’officier Dick), ainsi qu’une planche spéciale.

CONCLUSION

Un jeu à avoir dans son étagère, car il est une référence, le modèle sur lequel ont copié ensuite d’autres jeux. Plus récemment on a eu Sk8te, qui renouvelait avec un gameplay complètement différent. 
Tony Hawk’s Skateboarding, premier épisode d’une série à succès est vraiment un excellent jeu, qui se trouve en plus pour pas cher, croyez moi, ça peut faire de bonnes soirées.

Le jeu est ensuite devenu une saga, tant il s’est vendu. Le second et le troisième étaient sur le même modèle que le premier, avec plus de challenge (plus intéressants parfois même), mais à partir du 4ème, la saga prendra un virage que je n’ai plus apprécié avec des systèmes de missions en mode GTA et un univers moins dans l’esprit fun-californien-teenage qu’on a clairement dans le premier volet.

Un must have.

J’aime :
– l’ambiance
– faire des combos, ça fait kiffer
– réussir en un one shot à récupérer la cassette secrète de Downhill jam sur ces putains de tuyaux
– les musiques
– le dynamisme que le titre a tout du long
– on ne s’ennuie pas !

J’aime pas :
– objectifs trop similaires entre les niveaux
– objectifs similaires entre les skaters
– pas assez de challenge
– la trad FR faite à moitié, bande de feignasses !
– changer de planche ne sert à rien !!

PS : Sortie sur PS1, N64, Dreamcast et Ngage (wtf^^) (nom usa : Tony Hawk’s Pro Skater)

@Minouche (19/12/2014)