La bible de la console portable préférée des collectionneurs est enfin arrivée !
Amateur de Nintendo, et ayant eu la Game Boy dès sa sortie, j’avais donc tout naturellement pré-commandé ce nouveau livre de chez Pix’N Love ! Après quelques semaines d’attente, la voici arrivée chez Gangeekstyle !
Sentiment d’impatience et de méfiance en déballant le colis. Impatient de découvrir le contenu, mais méfiant également, car on se souvient que les précédentes bibles NES et SNES nous ont un peu laissé sur notre faim niveau contenu…
Des efforts ont ils été fait ? Avons nous enfin entre les mains un guide ultime pour tout savoir sur la Game Boy ? Réponse dans les quelques lignes qui vont suivre.
PACKAGING
En tant que bon fan de Zelda, j’ai opté pour l’édition collector Link’s Awakening. Et comme pour leurs précédents ouvrages, Pix’N Love Edition ne s’est pas moqué de nous ! Le livre de très bonne qualité repose à « moitié » à l’intérieur d’un fourreau rigide. Un peu à la manière de la bible NES.
Seul point négatif, le fourreau cette fois ci s’insère sur la partie supérieure du livre. Et vu qu’il est beaucoup plus rigide et imposant, on a tendance à attraper notre bouquin par ce dernier. Attention donc à ne pas trop l’incliner, sinon la bible s’échappera pour s’écraser au sol…
Petite surprise sur la partie qui représente l’écran de la Game Boy. Il s’agit d’une image lenticulaire. En inclinant de gauche à droite, on y voit Link face à un ennemie, et qui sort son épée pour le frapper.
CONTENU
Passons au plus important, et ouvrons la bête pour voir ce qu’elle renferme. On commence par un sommaire, toujours avec une mise en page des plus soignée. Nous avons le droit à l’Histoire de la console, puis présentation de la partie Hardware et Game Boy-Rama, suivit de la partie Ludothèque, et on termine par un Index.
Pour la partie Histoire, rien à redire me concernant. On apprends plein de choses… De sa conception à sa commercialisation, avec un tas d’anecdotes. Mais aussi sur le marché de l’époque, avec les consoles concurrentes. Les résultats des ventes, etc… Très intéressant pour l’amateur que je suis ! Certains experts du support y trouverons peut être quelques erreurs, ça n’a pas était mon cas.
La partie Hardware est intéressante également, bien qu’incomplète à mon goût. On nous présente les différentes versions de la console qui sont sortit, avec une partie technique, et une comparaison avec les autres modèles. On a aussi le droit à un rapide inventaire des accessoires.
Puis viens la partie Game Boy-Rama, qui est en fait une présentation des versions « Limited » de la Game Boy. Beaucoup y découvriront des modèles inconnus, les experts collectionneurs de ce support seront sûrement déçu, tout les modèles n’étant pas présent. De plus, on a le droit à une simple photo avec le nom inscrit dessous. Pas de détails sur l’année ou le pays de sortie, nada sur la quantité d’exemplaires produits non plus.
On passe enfin à la partie la plus intéressante, la Ludothèque. Cette section référence la totalité des jeux sortit sur le support. Ou plutôt une grande partie. Cette console étant sûrement l’une des plus complexe au niveau de la localisation de ses jeux, je doute que tout y soit correctement représenté.
Je vous avoue qu’au moment où je rédige ces lignes, je n’ai pas encore parcouru l’intégralité des 1300 fiches. Mais déjà, quelque chose m’a choqué. Un élément présent dans d’autres bibles, comme celle consacré à la NES, a disparu. Il s’agit de la notation des jeux ! Élément que je trouvais intéressant… Finit le critère d’appréciation sur 5 étoiles ! On a le droit à un simple « HIT! » pour les jeux qui sortent du lot.
Pour le détail des fiches, on retrouve à chaque fois l’écran titre accompagné d’une image « In-Game », l’année de sortie du jeu, les zones de distribution (JAP, US, EUROPE), le type (Plates-formes, Action, Shoot,…), l’éditeur, le nombre de joueur, ainsi que la langue. Et une fois n’est pas coutume malheureusement, il y a quelques erreurs qui trainent par ci par là… Comme dit précédemment, n’ayant pas encore parcouru l’intégralité des fiches, je ne pourrai pas juger du nombre précis de « boulettes », mais regardez simplement la photo précédente. Kid Dracula, distribué au Japon et aux États Unis. Il ne serait donc pas sorti en Europe. Ah bon ?
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C’est quand même dommage pour une œuvre qui se veut être la bible ultime.
Et on termine avec un Index. Les jeux sont triés par genre. Pas très commun comme critère d’ordonnancement, mais pourquoi pas. Seul regret : l’absence du numéro de page à côté du titre, qui renvoi à la fiche concernée.
CONCLUSION
Cessons de faire les « ChipoteMan » ! Ce livre reste un bel objet, d’une très bonne qualité autant au niveau du contenu que du packaging. Le collectionneur aguerrit et perfectionniste, regrettera les quelques erreurs liées aux fiches, le fait qu’il n’y ait pas de précisions au niveau des localisations (exclues FRA, HOL, UKV, etc…). D’un œil plus général, on regrettera aussi le barème de notation pour chaque jeu.
Mais dans son ensemble, cette bible reste un ouvrage qui nous promet des heures et des heures de lecture et de découvertes vidéo-ludique. Que ce soit au niveau de l‘historique très complet, de la présentation des consoles « Limited », ou encore de la Ludothèque, qui nous permettra de découvrir des titres dont on ne soupçonnait même pas l’existence.
Une Bible que tout amateur de Game Boy ou même de Nintendo en général se doit de posséder dans sa ludothèque. Nous conseillerons tout de même aux collectionneurs qui ce sont intronisés « ExpertMan » Game Boy, de la feuilleter avant de passer à l’achat.
5 commentaires
Je la trouve pas mal cette petite bible. Elle a ses défauts (la partie game-boy-rama inconsistante) mais le foutage de gueule qu’était la bible snes a été évité.
Petite particularité intéressante pour les fans: pour les jeux Konami, est quasiment toujours cité le compositeur de la musique.
Je ne vois pas comment ils pourraient faire un truc hyper précis sur ce support sachant que les collectionneurs les plus aguérris du système n’ont pas encore à ce jour de liste 100% fiable.
Le problème étant que finalement, cet ouvrage, comme celui de la NES ou de la SNES, ne se veut pas être une bible de référence pour les collectionneurs, mais plutôt un livre sympa pour le commun des mortels qui recherche un peu à retrouver des vieux titres, c’est tout. Le cœur de cible de pix’n love est le grand public, ceux qui achètent justement sans feuilleter les ouvrages et les décortiquer.
Eux, seront probablement satisfaits. Mais quand on veut un truc hyper précis, c’est certain que malheureusement c’est pas vers eux qu’il faut se tourner, car malgré le travail effectuer à faire tous ces livres, ils manquent cruellement de sources fiables.
Pas encore acheté cette bible. Je vais la suggérer comme idée cadeau pour noël 😀
Sympa le test sinon. Encore une fois c’est dommage que Pix’n Love sortent leurs « bibles » à vitesse grand V (Bibles SNES : Juin 2013 > Bible GB : Octobre 2013) et commettent des oublies inadmissibles selon moi. Ou alors ils appellent leur livre « Le meilleur de la GB » et pas « Bible ».
On en est encore aux balbutiements de l’édition sur le retrogaming.
Tôt ou tard, le souci de rigueur scientifique s’imposera. Il y a déjà quelques gars qui font un vrai travail de recherche. Il faut juste espérer qu’ils nous pondent autre chose que des pensums universitaires et qu’ils s’attèlent à ce travail, primordiale, d’inventaire raisonnée des items.
En gros, on ne fait pas une bible en faisant des recherches sur le net, on bouge son cucul et on va consulter les archives des développeurs.
N’ayant pas un besoin d’exactitude psychotique absolu je prend cet ouvrage en recitant Minouche comme un « Livre sympa pour le commun des Mortels »
Bref j’ai parcouru cette « bible » dans son intégralité avec grand plaisir, et j’ai même été au bout des 1300 fiches 😉