Développé par Squaresoft pour la PS2, 2001
INTRODUCTION
« Listen to my story.
This, may be our last chance… »
À cette époque, je n’avais pas encore de PS2, j’étais un peu dégoûté des jeux qui sortaient et je ne jouais qu’à la PS1 aux anciens jeux, la Dreamcast et la SNES, bitchant ouvertement sur la PS2 pour défendre entre autres la dame blanche qui vivait de sombres heures…
Mais un grand ami me conseilla à l’été 2002 d’acheter la console, avec Devil May Cry, Gran Turismo 3, Final Fantasy X et Ico.
J’ai tout de suite été très impressionné par la console, car même si le côté plus brute et arcade de la Dreamcast me plaisait beaucoup, la PS2 amenait son lot de fraîcheur et de hits, de plus en plus nombreux et prenant outrageusement le marché en battle singulière, qui l’amena, on le sait tous, à un Perfect exceptionnel sur ses concurrentes. Un goût de déjà-vu se faisait sentir, après la PS1, mais l’époque n’était plus la même.
Mais nous ne sommes pas là pour parler de ça.
Final Fantasy X, est pour moi l’un des plus grands RPG, il fait clairement partie de mon top 10, pour des raisons tout à fait personnelles, alors, je vais essayer de rester objectif malgré tout, en comparant parfois avec d’autres titres de la série.
Quand le jeu est sorti, il a été acclamé par la critique, mais au fond, on s’en tape un peu puisque la critique, on vous la fait ici, façon GGS.
Un RPG c’est quoi pour vous ?
Pour certains, c’est un ensemble de choses qui leur plait : évolution des personnages, combats à gogo, durée de vie par exemple. Le fait aussi de pouvoir gérer des stats, de voir les pouvoirs de vos persos évoluer comme dans des Shônens, ça plait beaucoup.
Moi, c’est la partie scénario qui m’intéresse. Un jeu de rôle plonge le joueur dans une histoire, qu’il vit avec les protagonistes qu’on lui propose. Il suit leur évolution, leurs sentiments…etc. C’est un livre interactif dans lequel faire survivre son équipe ou son personnage est l’un des points clé. C’est aussi le genre de jeu qui peut paraître parfois niais si on le prend au premier degré, avec notamment des problématiques d’adolescents qui souvent essaient d’aller trop loin pour faire coûte que coûte, lâcher au joueur, sa petite larme. Et rares sont ceux qui échappent à cette règle.
FF10 est particulier, car les défauts bien visibles du titre deviennent selon mes critères de sélection, des qualités.
On regarde tout ça ?
Ok, « but this is my story ! »
SCENARIO
-> (Je vous raconte ici les 2 premières heures du jeu.)
Dans le monde de Spira, Tidus est un joueur reconnu de Blitzball, un sport hybride entre le waterpolo et la plongée sous-marine. Il joue dans l’équipe des Zanarkand Abes (une grande ville) et il est une véritable star à qui l’on demande des autographes.
Jeune homme fougueux « Nomura Style » (le style insupportable d’ailleurs à première vue), plein de vie, c’est un peu le Blond de Gad Elmaleh mais à qui, au contraire, il va arriver tout un tas de bricoles…
Car un jour, en plein match, un Tsunami ravage la grande cité et détruit tout sur son passage. (voir l’intro au-dessus)
Auron, un homme mûr et mystérieux, aide Tidus à rester en vie, mais en s’approchant du monstre, Tidus disparait. C’est le début de son histoire.
Il se retrouve alors dans un endroit étrange, perdu et seul, où il rencontrera rapidement des gens qui ne parlent pas sa langue, puis il atterrira sur une plage, où un petit groupe d’autochtones jouent au Blitzball, et ça, Tidus connait, alors il se sent d’un coup, pas loin de chez lui. Wakka, chef de l’équipe locale de Blitzball, voyant en Tidus un véritable champion, l’engage dans sa team pour le prochain tournoi.
Mais étrangement, personne ne semble le connaitre, ni comprendre d’où il vient. (un peu comme si Zidane passait inaperçu sur un terrain de foot amateur en quelque sorte)
De retour au village voisin avec ses nouveaux amis, Tidus va rencontrer Yuna, une jeune femme pieuse en passe de devenir comme l’était son père il y a quelques temps, invocateur. Elle va devoir faire une sorte de tour du monde initiatique, accompagnée de ses gardiens et amis, pour passer dans chaque temple de Spira récupérer les chimères pour vaincre Sin, un monstre géant qui terrorise le peuple et détruit tout sur son passage. Tidus, emmené par Wakka, va suivre l’expédition et apprendre de ce monde et de cette vie qui lui sont complètement inconnus.
Mon avis sur la partie scénario :
Aux abords plutôt simpliste, le scénario se révèle être véritablement très intéressant, avec de nombreux rebondissements. Tout est pensé plutôt intelligemment dans la trame, et on aura beaucoup de plaisir à suivre Tidus, Yuna, Wakka, Lulu et compagnie dans l’aventure. Chaque personnage a sa propre histoire et raison de se battre, et de nombreuses questions viendront titiller votre esprit.
On peut lire les pensées intimes de Tidus, mais on voit également ce qu’il ne voit pas. Typique des RPG jap, pour immerger le joueur dans un contexte hybride qui fonctionne comme à l’habitude. Comme si donc le joueur était omnipotent.
L’emphase intéressante du jeu est mise sur le côté « Protection ». Que ce soit avec les gardiens de Yuna, avec Auron, Yuna qui veut tout protéger. C’est une véritable quête initiatique que propose Squaresoft. Parfois, la manière dont sont dites les choses est un peu simple, mais globalement, on a quelque chose qui tient carrément la route.
De grandes révélations seront apportées tout au long de l’aventure, relançant constamment le débat de fond. Car une grosse partie du scénario est également consacrée à la place de la religion en gros, dans notre monde (-enfin plus précisément, ce qu’en font les hommes-). Les gens de Spira sont en effet tous croyants, « Yevon » est leur guide spirituel qui leur fait comprendre qu’ils ont commis des pêchés, et que « Sin », le monstre qui détruit tout, est là pour les absoudre. (Sin en anglais veut dire pêché.)
Alors maintenant imaginez tout ceci mêlé avec le fait que Tidus semble étranger au monde dans lequel il est arrivé, vous tomberez dedans certainement. Squaresoft aborde ce thème de la religion finalement assez touchy parfaitement, en donnant des informations au joueur au compte-goutte, pour lui faire comprendre des choses importantes, et s’en sert pour effectuer de spectaculaires rebondissements dans l’histoire, sans arrêt. Typiquement, tout le long du jeu, on sait où on va, quel est notre but et comment y parvenir. Mais à quelle fin ? Pourquoi certaines choses semblent si étranges ?
Je ne peux que m’incliner devant le scénario, aux abords assez simple mais en définitive très complexe, et très bien ficelé, que nous propose Squaresoft.
Après, malheureusement, FF10 est une sorte de film. N’imaginez pas devenir libres comme l’air à vous balader dans une carte du monde, car il n’y en a pas. C’est un jeu que vous devrez prendre pour ce qu’il est : à savoir faire l’histoire, kiffer dessus et en retenir les principaux messages qu’il transmet. Vous pourrez également vous amusez à passer 250-300 heures à faire toutes les quêtes annexes. Je l’ai fait, je vous en parlerais plus bas..
Pour moi, le scénar est une franche réussite, et contient l’une des révélations ultimes qui m’a le plus marqué et chamboulé dans les RPG, une phrase qui intervient à un moment où rien ni personne ne l’attend et qui retourne complètement le scénario : (attention gros spoil)
Voulez vous en savoir plus ? | Voir> |
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La trame transcende de nombreuses interrogations sur notre place dans un groupe d’individus, notre fonction, notre destin dans notre monde, ferions-nous tout pour protéger nos amis, l’amour est-il chose parfois impossible, ou plus simplement… Où suis-je ? Ce sentiment de ne pas appartenir à ce monde, mais d’en connaitre certaines pièces…etc
En bref, du tout bon pour ma part. Si c’est ce genre de choses que vous cherchez, ne lisez pas plus, foncez.
AMBIANCE
Oubliez le côté médiéval des anciens FF. Squaresoft avec Sakaguchi-san avaient voulu revenir sur les bases du genre avec l’opus IX, mais pour le X, on change la donne, pour retrouver une sorte de monde mi-traditionnel mi-Science fiction et un scénario made in Kazushige Nojima.
L’univers de Spira est en somme un mix de plusieurs genres. En gros, on y trouvera des villages au milieu de la cambrousse, de simples ports, mais également des technologies et villes futuristes. C’est un monde où la magie existe également, on est pas dans FF pour rien.
Le monde de Spira et ses habitants sont sous l’emprise d’une puissante religion nommée Yevon, sorte de dieu suprême qui régit les gens et leur dicte ce qu’ils doivent faire par l’intermédiaire de ses émissaires Spiriens.
Bien des légendes, restrictions et traditions envers « l’église » nous serons contées, et l’on comprendra rapidement que le côté traditionnel des habits, des temples et de la simplicité de vie des habitants du monde soient mis en avant. On comprend rapidement qui gouverne, reste à savoir à quel point, pourquoi, dans quel but ?
L’ambiance est plutôt funky, parce que Tidus l’est. C’est une sorte de surfeur à la cool, qui a mangé un clown et qui tranche bien avec le reste de votre équipe. On a quand même Lulu, sulfureuse Black Mage au look si gothique qu’elle pourrait sortir d’un concert de Nightwish avec Fawzi… (hahaha) Mais en y regardant de plus près, l’ambiance est bien plus nostalgique et tristounette qu’elle n’y parait.
‘Y’a quelque chose de pourri au royaume de Spira une sorte de malaise omniprésent, et vous êtes là pour faire le ménage
Il règne réellement une ambiance qui est proche de ce que veut raconter le scénario, chez les différentes peuplades du monde.
Le joueur part, en gros, découvrir le monde de Spira avec Tidus, Yuna et les autres, pour une quête d’identité du héros et découvrir tout ce qui se trame derrière l’initiation des invocateurs.
GRAPHISMES / DA
Malgré son age, FF10 est aujourd’hui encore et en regardant ma ludothèque, l’un des plus beaux jeux de la PS2.
Il y a plusieurs raisons à ce constat. Déjà, au cours de votre aventure, vous passerez dans différents endroits du monde. La neige avec le Mont Gagazet, les grottes, les campagnes, les ports, les forêts luxuriantes, les plaines étendues, le désert de Selbina, la ville de Luca, certaines ruines également, somptueuses et inattendues.
De manière générale, le jeu est très beau. Il faut conseiller, si possible, d’y jouer avec un câble RGB éventuellement aussi sur une PS3 première génération avec le lissage des jeux, et vous aurez vraiment quelque chose qui tient encore la route aujourd’hui.
La DA dirigée par Nomura est quand à elle également bien pensée. Elle suit l’univers, avec tantôt les Al bhed, sorte de rebelles au look steam punk, les tenues traditionnelles des habitants-croyants de Spira.
Tidus quand à lui est une star de Blitzball, son accoutrement style surfeur avec son short, son collier, sa chevelure blonde font de lui un personnage mi-charismatique mi-ridicule. Il fait un peu tâche dans le monde, et du coup, même si l’on accroche pas, on ne peut que comprendre la décision de la prod à ce niveau.
C’est le comique de l’histoire, le clown triste, perdu dans les sombres méandres de sa vie et de son destin.
FF10 est une sorte de film interactif. Aussi, évidemment, vous pourrez pour le plus grand bonheur de vos yeux voir de très belles scènes cinématiques. La finition est superbe, le rendu exceptionnel. Alors bien sûr beaucoup de scènes sont en temps réel, mais de temps en temps, vous aurez droit à de magnifiques CG. Du grand art à ce niveau pour l’époque.
GAMEPLAY
RPG type FF oblige, donc première chose à savoir, vous ne voyez pas vos ennemis.
Vous dirigez à l’écran votre personnage principal (Tidus dans 95% des cas) et suivant la zone où vous vous trouvez, les combats s’enclencheront en fonction de la distance parcourue ou du temps de course. Contrairement à certains FF (le VIII par exemple), lorsque vous déplacez votre team, vous ne voyez que votre personnage principal, le reste étant en vous, et visible uniquement lors d’events ou des combats.
Lorsque vous n’êtes pas en combat :
Votre personnage peut marcher, courir, activer des leviers, portes, sphères de sauvegarde, « plumes » etc.. ^^
Il peut également accéder au menu principal (qu’on détaillera un peu plus bas) ainsi que parler à des gens.
En haut à droite de votre écran se trouve une carte, qui vous indique votre position actuelle.
Certains PNJ vous raconterons des trucs intéressants sur le monde de Spira, et vu que vous êtes là pour savoir un peu ce qui se trame, je vous conseille vivement de parler à tout le monde, et de ne pas louper les petits vieux. Il y a assez peu de PNJ (malheureusement), donc prenez le temps de parler à tout le monde.
Niveau Sauvegarde, le joueur rencontrera assez fréquemment des sphères de sauvegardes.
Un glitch « noob » a été ajouté avec ces sphères. Car si votre équipe est mal en point, vous pourrez simplement vous approcher d’une sphère, cliquer sur la touche action, puis annuler. Et là, magie ! tous vos MP et HP sont restaurés… C’est pratique pour faire du level up, et évidemment, c’est pensé pour cet effet, on le sait (voir la partie Sphérier). Mais cela a un côté encore une fois « détente » qui peut vraiment gêner certaines personnes qui recherchent un peu de challenge, car c’est automatique…
Lorsque vous êtes en combat :
Bon forcément, on est dans un RPG, donc attendez-vous à beaucoup combattre, et dans le cas de FF10, disons plutôt beaucoup BEAUCOUP combattre.
Quand vous entrez en combat, l’écran se « casse » et vous découvrez votre ou vos ennemis.
À ce moment, vous allez découvrir le système de combat du jeu.
Complètement différent des anciens RPG square, la première chose notable est l’absence de la jauge ATB, qui rythmait les combats et obligeait le joueur à réfléchir rapidement.
Ici, vous constaterez un tour par tour stratégique, et discutable sur certains points.
Le mieux est d’illustrer et de détailler le HUD.
Sur cette image, votre groupe composé de 3 personnages (Tidus, Wakka et Kimahri)
En haut à droite du HUD, vous voyez leur icon, ainsi que celui du Boss. Selon la rapidité de chaque personnage, il intervient avant les autres. Ici par exemple, les trois personnages sont plus rapides que le BOSS (carré rouge) ainsi que l’add du boss (ici les bras). Les adds du boss sont symbolisés par le carré rouge avec un « 1 » dedans. Cela indique que le bras « 1 » va frapper après le boss, donc que le boss en gros, va attaquer deux fois à ce tour.
Première chose à faire déjà, ne pas se précipiter. Comme dit plus haut, il n’y a pas de jauge ATB, donc vous pouvez prendre 3 heures pour réfléchir à ce que vous allez faire avant d’agir. Dans ce cas, typique du RPG, prenez donc les 3 attaques de vos persos pour défoncer le bras du boss. Si vous êtes assez fort, et qu’il tombe, son carré d’attaque dans le HUD disparaitra.
Vous avez la possibilité, à n’importe quel moment quand c’est à votre tour de jouer, de changer de personnage. Si vous voulez par exemple changer Tidus pour mettre un autre perso, appuyez sur la gâchette et choisissez le personnage de remplacement. Par exemple, s’il tape mieux ce type d’ennemi, ou s’il est plus rapide…etc. Vous faites en gros votre propre stratégie de chaque instant, en pouvant switcher de perso à chaque tour (sauf s’il est étourdi, mort ou en mode berserk).
Si un personnage est beaucoup plus rapide que le boss par exemple, il pourra jouer deux fois par tour. Ici, si vous balancez avec Tidus le sort « Booster » à Wakka, et bien ce dernier pourra peut-être jouer 2 fois par tour tant qu’il n’est pas dissipé.
Vous voyez le délire des tours ?
Bien, alors je trouve pour ma part que c’est une bonne et une mauvaise idée à la fois. Une bonne car on peut se construire une véritable stratégie, liée au sphérier, entre les persos qui ont certains sorts que d’autres n’ont pas, ceux plus rapides…etc. C’est très intéressant, et NO STRESS. Mais justement en même temps ce côté « no stress » est un mal. En effet il y a un côté « tranquille » et hors combat assez proche d’un Tactical mais sans le côté difficile car, disons-le, le jeu est plutôt facile.
Dans les combats, vous aurez accès à tout un tas de commandes. L’attaque, la magie, les objets, les techniques spéciales, et quand votre jauge spéciale est prête (voir partie « menus »), vous pouvez également balancer votre Overdrive.
À noter que Yuna est la seule à pouvoir invoquer des chimères (anciennement « G-FORCES »).
Selon l’option que vous choisissez en combat, votre personnage sera plus-ou-moins lent au tour suivant, donc regardez le schéma en haut à droite pour vérifier votre tactique. Par exemple, envoyer un objet est toujours plus rapide que soigner avec un sort, qui consomme en plus de la mana, donc si vous êtes en badtrip et que vous devez aller vite pour relever votre équipe, préférez les objets dans un premier temps !
N’oubliez pas une chose, comme dans tous les RPG, les joueurs stockent leurs objets, « au cas où » et finalement ne les utilisent que rarement. Ici, utilisez-les, vous pourrez toujours en retrouver, et n’oubliez pas qu’une sphère de sauvegarde vous redonne tous vos HP/MP.
Les chimères jouent un rôle particulier dans FFX, car contrairement aux anciens FF, elles deviennent ici des personnages jouables.
Une fois invoquée, la chimère prend la place de vos 3 personnages. Vous verrez alors une liste de commande qui lui est propre, ainsi que l’overdrive.
Les chimères peuvent servir de transition lorsqu’un boss prépare son attaque spéciale par exemple, si elle meurt, vous pourrez la ressusciter aisément grâce au cheat des sphères.
MENUS / CONSEILS
Bon, le menu de FFX est complexe, car vous pouvez y faire de nombreuses choses. Donc on va détailler très rapidement tout ça.
– Les armes/ armures :
Chaque personnage doit équiper une arme et une armure.
Sur chaque arme et armure, vous pourrez mettre des compétences, jusqu’à 4 par objet.
Avec cette technique, vous pourrez faire ce que vous voulez si temps est que vous avez les objets adéquats. Vous pourrez par exemple débrider vos persos, qui se retrouveront bloqué à 9999 points de dégats en plaçant l’option « Dégâts extra » ou dépasser les 9999 points de HP grâce à « HP extra » sur une protection.
Pour pouvoir obtenir certaines de ces compétences, vous devrez parfois battre des monstres très puissants pour avoir les objets rares. La compétence « Ruban » qui vous immunise contre presque toutes les altérations d’état vous obligera à dépenser la bagatelle de x99 H-Espace, un objet peu courant qui drop sur certains mobs.
– Sphérier :
Véritable nerf d’évolution de vos personnages, le Sphérier est une sorte d’arbre de compétences à débloquer identique à chaque personnage. Vous allez pouvoir grace aux sphères gagnées lors des combats faire avancer votre personnage comme sur un jeu de plateau et débloquer des compétences. En bref, vous ne gagnez pas directement des niveaux prédéfinis avec vos personnages en faisant des combats, mais des sphères, à placer sur le sphérier donc.
Ainsi, toutes les magies et les techniques spéciales sont dans le sphérier. Mais également les points d’évolution de vos persos ( nombre de HP, force, défense, MP, chance etc..). Chaque caractéristique s’évolue jusqu’à 255 au maximum.
A certains endroits, vous verrez des sphères vides. Vous pourrez les remplir en mettant des sphères Magie, Force ou autre dedans. Ces sphères rares se trouvent la plupart du temps au centre d’entrainement sur certains mobs.
Vous pourrez également à terme remplacer par exemple une sphère « +2 force » par une « +4 force ».. bref, faire ce que vous voulez plus ou moins.
Le vrai problème de ce type de système, c’est qu’à la fin, Tidus et tous les autres se ressembleront à presque 100%. Les seules différences resteront au niveaux des overdrives de chaque persos, qui vont les différencier. Car à la fin, un coup d’épée ou de peluche de Lulu, fera 99.999 points de dégats, les persos seront tous aussi rapides les uns que les autres etc…
C’est un peu chiant, car un magicien se retrouve à tanker sans problème et inversement. Mais là, c’est plus pour les acharnés in fine, donc doit-on y prêter attention ?
– Les chimères :
Comme dans tous les FF, au cours de votre aventure, vous récupèrerez des chimères (anciennement appelées G-Forces dans les autres FF). Ces chimères s’obtiennent en passant l’épreuve du temple correspondant. L’épreuve du temple est une sorte de puzzle à décoder et réussir. Mais dans les temples, vous aurez également d’autres secrets à découvrir. Les chimères que vous récupèrerez se « stockeront » dans votre inventaire (menu) et pourront être invoquer par Yuna (Yuna uniquement.
Lorsque vous invoquez une chimère en combat, elle prend la place de vos 3 personnages sur le terrain, et un nouveau gameplay, propre aux chimères apparait. Si votre chimère meurt, elle disparait, vous ne pourrez plus l’invoquer tant que vous n’aurez pas accès à une sphère de sauvegarde. Vous l’aurez donc vite compris : les chimères sont de la chaire à canon pour cheater les boss.
Lorsque vous jouez avec, vos personnages ne se font pas toucher, car la chimère a sa propre jauge de vie, ses propres caractéristiques (vitesse, magie, attaque etc.) et donc elle ne réagit pas du tout avec vos personnages. Notons également que les chimères peuvent évoluer dans le menu.
C’est très important, car grâce à certains objets, vous pourrez leur apprendre des techniques, des magies, leur upgrader leurs compétences etc…
A noter également : si vous upgrader vos persos dans le sphérier, les caractéristiques des chimères montent également.
Shiva, dans toute sa splendeur
– Les overdrives :
Chaque personnage a plusieurs overdrives qui se débloquent au fur et à mesure de l’aventure et de vos trouvailles.
Mais pour bien utiliser les overdrives dans les combats tout réside dans la manière dont vous voudrez « jouer » votre jauge d’overdrive en combat.
Vous pourrez régler cette jauge sur « quand un ennemi se fait taper la jauge monte », ou bien « quand un pote se faire taper votre jauge monte » etc… Chaque personnage pourra se régler comme bon vous semble si vous avez débloquer les différents réglages (au cours des combats).
QUETES ANNEXES
Un jour, un pote m’a dit :
« Les quêtes annexes, c’est une drogue. Tu commences, tu veux tout faire, au maximum. A ce moment, t’en a plus rien à foutre du jeu, tu veux juste voir s’afficher les chiffres les plus élevés possible, avoir débloqué toutes les conneries possibles dans le jeu. »
Si vous doutez de cette analyse Ô combien excellente, et que vous n’avez jamais fait de MMO, lisez ce qui suit.
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Final Fantasy X regorge de nombreuses et longues quêtes annexes.
Une fois dans le jeu, certaines vous échapperont certainement tant elles sont nombreuses et pour certaines vraiment bien cachées.
Je vous en cite quelles unes histoire que vous compreniez l’étendue de la « chose ».
– Les armes ultimes :
Chaque perso a un arme ultime cachée.
Pour avoir une arme ultime, il vous faudra faire plusieurs choses. La première est de retrouver le miroir terni. Ensuite il vous faudra la Tiare fleurie que vous trouverez en battant une des chimères cachée ( au temple de Remiem). Vous obtiendrez également une tiare de bourgeon (capturer toutes les espèces du mont Gagazet et revenir au centre).
Une fois la tiare de bourgeon et la tiare fleurie dans l’inventaire, à un endroit du jeu dans une forêt, vous les combinerez pour obtenir le miroir des 7 astres.
Ceci est en gros l’instrument qu’il vous faudra pour combiner le « sceau » et le « symbole » astral de chaque personnage. Mais il vous servira également pour récupérer les armes « vierges » des persos…Le symbole de l’arme, premier objet pour la compléter, est bien souvent caché dans un coffre, il s’obtient facilement. Mais pour obtenir le « sceau », seconde partie de la fabrication d’une arme, vous devrez effectuer une quête, différente pour chacun et pour certaines, assez galère.
Ainsi, vous devrez éviter 200 éclairs dans la plaine foudroyée pour obtenir le sceau de Mars (arme de Lulu), terminer l’entrainement des chocobos pour celui de Tidus, chasser des papillons etc… Ils ne sont pas tous compliqués à avoir, mais il vous faudra parfois un peu de patience !
Une fois que vous avez le Sceau et le Symbole, vous devrez les combiner à un endroit précis avec l’arme « vierge », qui est inutilisable tant que sceau et symbole associés ne lui sont pas combinés…
Les armes ultimes sont très puissantes, et ont des caractéristiques bien foutues, même s’il est possible de faire de meilleures armes avec énormément de patience en craftant votre propre arme. Car oui, dans FF10, on peut aussi crafter ses propre armes. Celles qui ont des slots vides pourront être remplies comme bon vous semble, en combinant certains objets rares…
Sachez enfin, que chaque arme ultime « construite et finalisée » donne à une chimère en particulier la capacité « dégats extra » (+ de 9999 de dégats, bridés de base). Pour certains combats, ne cherchez pas, c’est obligatoire.
– Le centre d’entraînement :
Parler des quêtes annexes de FF10 sans mentionner le centre d’entrainement serait un comble. Situé à l’est de la plaine Félicité, vous pourrez faire de la chasse au monstre, combattre toutes les espèces capturées, mais également combattre des monstres fabriqués sur place très puissants. Ces monstres vous lâcheront des items très utiles pour le craft de vos armes et protections. Sans passer du temps au centre d’entrainement, vous ne pourrez par exemple jamais obtenir de protection :
– HP extra
– Auto booster
– Auto Phœnix
– Ruban
(la protection ultime en somme, vous épargnant toute altération, vous boostant pendant tout le combat, permet de ressuciter un allié mort et aller au-delà des 9999HP…).
Prévoyez de nombreuses heures là-bas si vous voulez tout faire… Le monstre le plus balèze du centre d’entrainement (Être suprême – 10.000.000HP) étant presque aussi balèze que le plus gros boss caché du jeu.
– Les Chimères cachées :
Les épreuves des temples vous permettent au cours de votre aventure de débloquer des chimères utilisables par Yuna. Certaines choses en plus se trouvent dans les temples…
Des chimères cachées existent également dans Spira. Elles sont au nombre de 3 et s’obtiennent de différentes manières.
L’une doit être achetée un certain prix au pied de Gagazet, l’autre est cachée dans un temple caché également, et la dernière s’obtiendra dans un temple qui ne vous est pas inconnu, mais qui doit être retrouvé dans les paramètres du vaisseau. Pour l’avoir, il vous faudra avoir accompli certaines conditions dans les autres temples : un item spécial est caché dans chacun d’entre eux.
Cette quête est vraiment excellente, car l’une des chimères a un lien direct avec l’histoire contrairement aux deux autres. Et la sortir face à un boss en particulier vous fera voir un autre dialogue, un genre d’arroseur arrosé assez rigolo.
– Les Chimères purgatrices et le boss ultime :
Pour les plus téméraires, il existe plusieurs boss cachés dans le monde qui apparaissent à un moment dans l’histoire.
Une sorte de quête annexe, puisqu’une fois un certain nombre de ces boss battus, le boss ultime du jeu apparait.
Ne vous inquiétez pas, il y a peu de chance que vous croisiez leur chemin si vous suivez la trame standard du jeu. Mais si vous êtes un temps soit peu logique dans votre tête, il y a une chance pour que vous compreniez rapidement que quelques chose ne tourne pas rond, une fois de plus, dans Spira.
Les chimères purgatrices sont puissantes, très puissantes. N’espérez pas venir à bout des plus coriaces d’entre elles sans votre sphérier rempli à 100% ou presque, et une bonne stratégie au début du combat.
– Les lieux secrets :
Vous l’avez compris, dans FF10, pas de WORLDMAP…
Le joueur, pour se rendre à un endroit déjà visité, aura au cours de son aventure, un vaisseau. De là, vous pourrez alors accéder à n’importe quelle zone déjà visitée, en vous y téléportant. Pour ce faire, il vous suffira de sélectionner le lieu désiré et déjà visité au cours de l’aventure dans une simple liste…
Mais certains lieux sont inaccessibles de base, car vous n’y êtes simplement jamais allé, et vous devrez effectuer des recherches sur la map du vaisseau avec les coordonnées pour trouver des lieux secrets. Ces lieux secrets sont parfois juste des coffres, mais il y a un donjon secret entier, avec sa petite histoire à trouver avec des monstres puissants là bas par exemple. Excellente planque pour faire du level-up, et avoir une overdrive exclusive pour un de vos perso.
En gros si vous voulez visiter tout et que vous ne voulez rien manquer de l’histoire proposée dans FFX, ‘va falloir chercher un peu, et dans ce donjon, passer beaucoup de temps pour tout faire, vraiment beaucoup de temps..
– Les sphères :
Des sphères spéciales sont également cachées dans le monde, en les trouvant, vous visionnerez comme une cassette vidéo, un moment précis du passé de l’histoire. Ainsi, vous comprendrez mieux l’histoire. Il faut trouver ces sphères pour bien comprendre les antécédents de l’histoire, alors sortez-vous les doigts du cul !
Ca vaut le détour, et en plus si vous les trouvez toutes, vous aurez droit à une Overdrive puissante pour l’un de vos persos !
– Les manuels Al Bhed :
Le mystérieux peuple « Al Bhed », parle une langue inconnue de tous. Pour l’apprendre et ainsi déchiffrer ce que disent les PNJ, vous devrez trouver dans Spira les 26 manuels. Chaque manuel correspond à une lettre de l’alphabet. Une fois tous les manuels trouvés, vous obtiendrez des objets rares. Attention, certains manuels ne sont accessibles qu’à certains moments du jeu, donc cherchez bien si vous ne voulez pas en râter !
– Le Blitzball :
C’est le sport international reconnu dans Spira. Les joueurs sont des stars, et vous pourrez jouer au blitz à n’importe quel moment dans le jeu depuis une sphère de sauvegarde. Pour avoir une bonne équipe, vous pourrez recruter des joueurs, les payer et jouer avec dans des matchs.
Je ne vais pas m’amuser à vous expliquer les règles. En gros c’est une sorte de Waterpolo sous-marin avec des coups spéciaux. Les personnages peuvent dribler, tirer, ou passer. La réussite de leurs actions dépendent de leur caractéristiques et de celle de l’adversaire. Certains objets peuvent être gagnés lors des tournois, notamment le Sceau de l’arme ultime pour Wakka ainsi que son overdrive ultime, la plus puissante du jeu (12 coups d’affilés, donc imaginez si vous êtes en dégâts extras au max, c’est 12x 99.999HP de dégâts !).
Si vous voulez une bonne équipe et obtenir ces objets, il vous faudra faire quand même quelques matchs et gagner/récupérer les coups spéciaux de Tidus.
Avis perso sur les quêtes annexes:
Pour moi FFX est un jeu complet. Le joueur peut très bien squizzer les quêtes annexes et quand même profiter pleinement du potentiel du jeu s’il suit simplement la trame. Mais les quêtes annexes pour certaines ajoutent des bouts de scénario non négligeables.
Personnellement j’ai tout fait, j’ai pris beaucoup de plaisir, mais pour y arriver, c’est du 250 heures, donc il faut quand même un peu s’accrocher sachant que le jeu se fait d’une traite en environ 40 heures…… Si vous voulez une sauvegarde ultime avec tous les sphériers remplis à 100%, les shpères toutes changées pour optimisation et dans votre menu, 99 items de chaque chose existant dans le jeu, comptez bien 320-350 heures.
Ouais, la différence entre le jeu et l’histoire de A à Z et le tout, avec les quêtes annexes, est colossal, alors vous êtes prévenus.
MUSIQUES / SD
Nobuo Uematsu est un grand maitre du genre. Qui ne le sait pas encore ?
Une fois de plus, dans FF10, il nous montre qu’il connait son sujet, et qu’il arrive sans mal à proposer au joueur des musiques d’ambiance parfaitement en accord avec le visuel.
De la musique dynamique ou stressante du combat à la douce mélodie très « Uematsuienne« .
Ce brin de nostalgie mêlé au classique et mélodique piano, tout est parfait. Il n’y a rien à dire à tout ça, c’est de l’art, simplement.
On regrettera peut-être un poil la musique de combat des boss qui est je trouve pas assez pêchue, manque de pep’s comme dans un FF7 pour ne pas le citer.
Au niveau des sound design, il faut savoir que le jeu est agrémenté de voix anglaises particulièrement bien travaillées (ENFIN !!!). On sent les personnages, on sent leurs émotions, presque palpables tant le ton de l’acting est bon.
Tout est sous-titré FR. Peut-être aurait-on plus aimé avoir des voix jap ss fr comme dans Xenoblade, mais il ne faut pas cracher sur ce choix qui est plutôt très bon.
Ingame, les sound design sont bons, parfois on manque un peu de son dans certaines zones, mais on s’en contente aisément.
SUITES & MARKETING
Malheureusement, l’argent engrangé avec FF10 n’a pas fait que du bon chez Squaresoft.
Pour moi, c’est le dernier bon jeu qu’ils ont fait, ils sont partis en Z après, je ne les suis plus vraiment. Ils sont tombés dans un marketing de masse, vendant goodies de chiotte sur goodies de chiotte. Vous sentez ??? ça sent la merde non ??
Peu après, ils proposèrent une sorte de spin off dans FFX-2, que j’ai trouvé vraiment complètement moisi. En voulant retaper la fin de FF10 qui est génialissime, ils ont gâché leur idée de base. Pour moi ils ont sali la licence, jusqu’à aujourd’hui.
C’est ouf, mais j’ai limite la larme à l’œil en pensant à la qualité générale de FF10, qui déjà avait bien des défauts comparés aux anciens (notamment pour la worldmap, la guideline trop « couloir » etc), mais qui tenait carrément la route niveau scénar et ambiance. Aujourd’hui, c’est une machine à fric vide, qui a perdu de sa saveur si particulière.
Cela reste mon avis de joueur triste, je précise.
Comme dirait la cabane au fond du jardin : « c’était mieux avant ».. le chanteur la regarde, pleure, et s’en va.
CONCLUSION
J’ai essayé d’être au max objectif, mais il m’est difficile de l’être avec ce jeu, tant l’histoire de Tidus et Yuna m’a marqué.
La place de Tidus dans le monde de Spira, son histoire, tous les retournements de situation au cours de l’aventure dont certains complètement inattendus qui font frissonner…
FF10, c’est pour moi l’un des meilleurs jeux de la PS2, malgré ses défauts notables : le sphérier, le système de combat parfois discutable, certains persos trop peu travaillés, les centaines d’heures de quêtes annexes pour tout faire… mais bon quand on aime… Ce n’est pas autant que dans Xenoblade, donc quelque part, pour moi ça passe à ce niveau, même si on se serait volontiers passé de la chasse aux papillons, de la course chocobos ou des 200 éclairs… L’absence de MAP également, puis le fait que ce soit le premier FF à couloir (« va au point B pour avoir la suite, suis le chemin etc.. »)… Un syndrôme repris par la suite, que trop bien, pour notre plus grand désespoir.
Bref, malgré tout ça, il reste dans mon cœur l’un des meilleurs, et à faire absolument. D’ailleurs, pour ceux qui n’ont jamais fait de RPG, c’est un excellent premier choix, car la difficulté n’est pas spécialement élevée.
Voilà, c’est tout.
Pour moi, le dernier bon Final Fantasy, avec cette musique qui marquera à jamais pour moi la fin de la saga. Une saga qui continue à vivre dans le pêché de Yévon et du fric sale.
Bite me.
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J’aime :
– Le scénario qui tient tête aux anciens FF sans broncher, voire meilleur à mon sens
– L’histoire de Tidus
– La fin du jeu qui arrache la gueule
– Le système de combat qui a ses défauts mais qui tient la route malgré tout
– Les musiques
– L’ambiance très particulière
– Les quêtes annexes
J’aime pas :
– Les quêtes annexes (bi-polarité quand tu nous tient…)
– Le sphérier qui au final vole la personnalité de vos personnages
– Pas de MAP !!!
– Trop peu de PNJ, on se sent presque aussi seul que dans Rogue Galaxy O_O
– Les petites incohérences scénaristiques
Voulez vous en savoir plus ? | Voir> |
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– La langue Al Bhed trop peu utilisée, on aurait aimé qu’elle soit plus approfondie et que l’histoire du peuple soit mieux ficelée. Au final, on a un peuple annexe trop en retrait je trouve.
@ Minouche (05/10/2013)
2 commentaires
Tout est dit. Moi aussi, je fais partie de la secte des adorateurs de la 10e Fantaisie Finale.
Que de bons souvenirs.
Trop peu de PNJs dans cette histoire ? Je crois me souvenir au contraire qu’il y en avait masse (Frangin, le copilote Al-Bhed jouable au Blitz Ball, Isaru le summoner confrère de Yuna, la capitaine de la garde de la cavalerie des Chocobos, l’horripilant conseil des Anciens Guados, les brutes Ronso qui ont brisé la corne de Khimari, le marchand Al-bhed qui constate régulièrement tes progrès dans la langue, Mica l’ancien prêtre de l’Eglise de Yevon qui dissimulait un lourd secret …)
Il y avait aussi cette histoire entre Tida et son père Jecht, champion de Blitzball disparu.
D’un point de vue fighting, les PJs tapaient fort dans cet opus : l’Overdrive de Wakka infligeait 99,999 x 12 attaques = 1,199,988 dégâts (en étant bridée !).
Et, chose suffisamment rare pour être mentionnée, les altérations d’états affectaient assez facilement les Boss.
Il y avait aussi cette Omega Weapon tapie dans son antre, la quête des coffres pour obtenir les 99 sphères teleport …
Tellement de choses à dire sur cet opus.
Pas de déception pour le Boss final ?
🙁
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