Diorama: la rage noire des Blood Angels

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Introduction

Mon second diorama mettant en scène des Astartes Blood Angels dans le monde impitoyable de Warhammer 40 000 est terminé. Il raconte comment une escouade, succombant à la rage noire et la soif rouge, va commettre l’irréparable. J’espère que vous prendrez plaisir à lire la nouvelle que nous avons écrite tout en regardant les photos. Pour savoir comment nous avons procédé pour réaliser cette pièce, je vous invite à jeter un œil sur le forum.

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Grands remerciements à Mad Mads, slave of paint, Rintrah et BangDoll pour leur aide et leurs conseils pour la peinture et les conversions.

La rage noire

D’indicibles événements survinrent lors des affrontements opposant l’armée menée par Fydor Karamazov aux Pirates EldarsAux abords du complexe chimique du Militarum de la zone F1, les frères du culte de Xur se rallièrent à la cause des xenos. Mais les choses ne s’étaient pas passées comme prévu. Après une semaine de rapts et de massacres, une poignée d’Astartes Blood Angels fut envoyée pour purifier la cité en proie au chaos. Devenus des cibles faciles, aussi bien pour la garde Impériale que pour les libérateurs assoiffés de sang, les rares rebelles encore en vie décidèrent de se retirer.

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Pendant que la Death Company succombe à la rage noire, une poignée de Blood Angels  défend vaillamment Karamazov.

Tharin avait trouvé refuge dans l’antique ruine perdue au milieu d’une des dernières serres agricoles de la zone F1 où il avait pris l’habitude de venir rendre hommage aux Dieux noirs. Proches du sous-monde, ces petites parcelles de terre cultivable étaient des endroits inhabités, arpentés des seules machines du Mechanicum qui défendaient âprement le précieux butin végétal destiné au gotha de la ruche. C’était somme toute l’endroit idéal pour se réunir à l’abri des regards.

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Mauvais calcul pour lui et ses hommes : alors qu’ils reprenaient leur souffle, quatre silhouettes massives, rendues colossales par leurs épaisses armures noires firent irruption dans leur retraite. La stupeur de Tharin fit place à une douleur fulgurante qui inonda d’un coup sa jambe gauche. Baissant les yeux, il eut à peine le temps de constater que son tibia avait été pulvérisé par un violent impact avant de voir une large entaille zébrer son abdomen. Encore hébété, il s’affaissa lentement contre le mur alors que la douleur le submergeait. Il eut juste le temps d’apercevoir son assaillant se désintéresser de lui et s’éloigner prestement avant de sombrer dans les ténèbres.

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Sentant sa vie s’envoler tandis que le liquide carmin qui coulait dans ses veines se répandait au sol, le cultiste ne put réprimer un haut-le-coeur lorsqu’il rouvrit les yeux. Le dégoût fit place à une terreur abjecte lorsqu’il constata l’ampleur de la dévastation organique qui s’étendait devant lui.

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 Son groupe de séides n’existait plus, anéanti en quelques instants. Pas pour la gloire, pas par vengeance, encore moins pour les Dieux, mais pour répondre à une inextinguible soif de sang .

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Tharin frissonna et secoua la tête, refusant de reconnaître ses camarades dans cet amas grotesque. Il n’était que trop facile de deviner comment ces monstres les avaient réduits en un maelström de chair meurtrie.

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Il considéra ses quatre agresseurs au milieu des ruines maculées de rouge, artistes de la composition impie qui coagulait à présent sur les marches de pierre froide.
Un ange déchu paré de noir, le casque orné d’une croix rouge criarde, s’acharnait sur Brodgar le frère du légendaire Bardcore. Avec son grand marteau de guerre, il passait à tabac l’Ogryn avec une déconcertante facilité, l’immobilisant du pied comme un adulte maîtriserait un enfant capricieux.

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Un des tueurs était agenouillé, ses gantelets levés au ciel. Eparpillés autour de lui, il reconnut Sageat et quelques uns de ses frères d’armes du sous-monde.

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En contrebas, le troisième combattant leva son trophée pour mieux en apprécier sa contenance. C’était la tête de Garos, que cet odieux prédateur vidait de son liquide écarlate tel un homme assoiffé vidant une gourde remplie d’eau pendant une forte chaleur. L’avidité qu’on pouvait lire sur son visage confinait à la démence.

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La torpeur du cultiste agonisant fut troublée par le cri horrible qui venait d’un autre de ces assassins. Son armure noir-ébène se disloqua, son dos se déchira dans un déluge de chair et d’os, libérant une paire d’ailes défiant toute vraisemblance. Chaque fibre du corps de Tharin lui dictait de fuir, d’être le plus loin possible de cette chose, comme si une mémoire ancestrale enfouie au plus profond de son être lui hurlait de détourner les yeux.

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Au même moment, une présence s’avança à côté de lui. C’était un Ange aux ailes noires, dont l’armure écarlate était ornementée de dorures serties de rubis éclatants. Le crâne doré qui lui tenait le visage était figé dans une expression qui s’apparentait à la promesse d’un châtiment divin.

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Il ôta son casque étincelant pour mieux juger du spectacle. Quoique ses traits angéliques ne trahissaient aucune émotion, il crut déceler dans son regard une profonde tristesse.

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Pour autant, Tharin savait pertinemment qu’il n’avait aucune clémence à attendre de sa part, et comprit que sa fin était proche. Leurs actes de bravoure insensés face à la dictature impérialiste allaient tomber dans l’oubli, sans personne pour les relater. Que penser d’un Imperium défendu par des êtres aussi corrompus, qui avaient pourtant encore la prétention d’appartenir au genre humain ?

Le visage de l’ange noir se raffermit et changea d’expression lorsqu’il se tourna vers lui …

Partage moi ça ma gueule !

A propos du gangeekeur

Collectionneur matérialiste, petit joueur, rageman ascendant crevardman, Lutador. Un pigeon parmi les vautours.

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