Watch Dogs – PS4

 

Tout a commencé par la démocratisation des smartphones et finalement maintenant pratiquement tous nos objets sont connectés à Internet. Imaginez, vous êtes au boulot et vous jetez un coup d’œil sur Facebook et d’un coup votre réfrigérateur vous envoie une notification indiquant qu’il n’y a bientôt plus de lait. Puis c’est votre caméra filmant la porte d’entrée de votre maison qui vous alerte car elle détecte le retour des enfants. Ni une ni deux, vous lancez une visioconférence via votre smartphone sur le téléviseur chez vous pour leur dire que le goûter est prêt. Elle n’est pas belle la vie ? La technologie au service de l’être humain, tout pour lui simplifier la vie. Sauf que dans tout système informatique il y a des failles. Et ces failles sont exploitées par des hackers qui pourraient désactiver l’alarme de votre maison, prendre le contrôle des caméras afin de vous espionner, récupérer les données de votre carte bleue pour vider votre compte en banque. Oui, la vie n’est pas si belle finalement.

C’est donc inspiré par ce nouveau mode de vie de la génération C qui est bercée depuis l’enfance par les technologies de l’information qu’Ubisoft sort le jeu Watch Dogs en 2014.

Les chiens de garde

Watch Dogs est un jeu à monde ouvert façon GTA. Il a été développé conjointement par Ubisoft Montréal (la trilogie des Sables du Temps de Prince of Persia, Splinter Cell et la saga Assassin’s Creed) et Ubisoft Reflections (créateur de Destruction Derby 1 & 2 et des différents opus de Driver avant son rachat par Ubisoft en 2006 et récemment de The Crew). On a donc une rencontre explosive entre un studio qui maitrise l’action-infiltration et l’autre les courses de voiture. Du tout bon pour un jeu à monde ouvert.

C’est l’histoire d’un mec…

L’histoire se situe à Chicago et nous met dans la peau d’Aiden Pearce un hacker professionnel. En 2012, lors d’un piratage de comptes bancaires qui tourne mal, notre héros est poursuivi par un groupe de motards. Durant cette course poursuite Aiden perd sa nièce, tuée dans un accident de la route causé par ses poursuivants. Animé de vengeance, Aiden va chercher et traquer les responsables de cet assassinat et essayer de comprendre pourquoi on a essayé de l’éliminer. Il va alors découvrir corruption, pot de vin et trahison.

Une histoire de vengeance plutôt classique mais qui aurait pu donner quelque chose de bien sympa, à l’instar de Max Payne par exemple. Malheureusement le scénario ne décolle pas vraiment et a du mal à captiver notre attention. À cela s’ajoute un héros pas charismatique pour un sou qui fait que l’on a vraiment du mal à ressentir de l’empathie pour ce qui lui arrive. Et c’est pareil pour les différents protagonistes de l’histoire à l’exception peut-être de T-Bone. Un personnage un peu hippie que j’ai trouvé comique et assez intéressant. C’est dommage car si on compare avec GTA 4 sorti en 2008, on a un héros, Nico Bellic, vraiment attachant et une histoire qui implique le joueur dans les actions de son personnage.

Hacking is your weapon

Mais alors si on ne joue pas à Watch Dogs pour son intrigue et ses personnages attachants, que reste-t-il ? Et bien tout le concept du jeu basé sur la technologie, Internet et le hacking. Oui, parce que Chicago est une ville high-tech et hyper connectée où tout est contrôlé par un système d’exploitation, le ctOS, mis au point par la société Blume. Tout appareil informatique est relié et contrôlé par ce système d’exploitation. Du bonheur pour notre hacker qui va se faire une joie d’utiliser les failles de sécurité pour contrôler la ville à sa guise.

Aiden Pearce est donc armé d’un Profiler, un smartphone ressemblant fortement à un iPhone. À partir de celui-ci il est possible de contrôler la ville. On peut scanner chaque individu dans la rue. Cela affiche différentes informations sur cette personne mais permet également de pirater son téléphone afin de récupérer de l’argent, des matériaux utiles à la fabrication d’armes, de localiser des tentatives de meurtres, etc. Le Profiler permet aussi de nous aider lors de courses-poursuite afin de lever des bornes, faire exploser des bouches d’égout, lever des ponts, activer des feux rouges. Évidemment certaines compétences seront à débloquer grâce à des points d’expérience que l’on obtient durant les missions. Le hacking est vraiment bien intégré dans le jeu et son utilisation est intuitive et réactive en combat comme en conduite.

Les missions peuvent se faire le plus souvent selon deux approches, une en infiltration et une en fonçant dans le tas. La première méthode est souvent à privilégier. Pour cela il sera possible de prendre le contrôle de caméras placées partout dans la ville. Vous verrez ainsi la position et les mouvements de vos ennemis. De plus à partir des caméras il est possible d’interagir avec l’environnement en faisant exploser des appareils électroniques ou en déclenchant l’ouverture de plaques vous permettant de vous mettre à couvert. Il est également possible d’agir sur vos adversaires à partir des caméras afin de brouiller leurs communications les empêchant ainsi d’appeler des renforts, de faire exploser leur bombe ou de perturber leur système électronique afin de les neutraliser en silence.

L’IA n’est pas parfaite mais elle est assez coriace et bien organisée. Le jeu vous incite fortement à jouer de façon discrète surtout que l’IA n’hésite pas à appeler du renfort pour vous exterminer.

En fonction de vos actions une jauge de réputation tirera vers le justicier ou le gangster. Cette jauge n’a malheureusement que peu d’incidence sur le jeu car cela change uniquement les flash info diffusés dans la ville ainsi que l’attitude des PNJ envers vous. En « justicier » les passants appellent la police si vous tirez avec une arme ou volez une voiture, en « gangster » ils appellent même si vous marchez dans la rue.

Un gameplay vraiment jouissif qui donne une nouvelle dimension aux jeux à monde ouvert mais cependant assez répétitif.

Driver : Chicago

Qui dit jeu à monde ouvert dit forcément conduite de véhicules. Ici il est possible de conduire voitures, motos et bateaux. Exit donc hélicoptères, avions ou tout autre véhicule volant. A l’instar de GTA il est possible de voler un véhicule à un PNJ mais attention ceux-ci ne sont pas passifs. Il arrive parfois que votre victime appelle la police pour vous dénoncer. Concernant la conduite, une sensation m’a poursuivi tout au long de l’aventure c’est que les voitures sont lourdes et manquent de punch. C’est dommage car elles représentent le moyen de transport principal du jeu. Les motos sont plus rapides et maniables mais un choc à grande vitesse peut vite être fatal. Pas de soucis particuliers sur les bateaux, il faut dire que leur utilisation est assez anecdotique et on les utilise uniquement quand le scénario nous y oblige.

Possibilité assez sympa, pour échapper à vos poursuivants il est possible de se cacher dans une voiture. Aiden coupe alors le moteur et éteint les phares du véhicule déclenchant ainsi un décompte avant d’être débarrassé de ses ennemis. Gros point noir en revanche, il n’est pas possible de tirer en conduisant. Pour moi c’est un manque inadmissible aujourd’hui surtout que l’IA du jeu peut vous tirer dessus à partir des voitures.

Sésame ouvre-toi

La ville de Chicago est assez vaste. À titre de comparaison elle est légèrement plus grande que celle de GTA 4 mais beaucoup plus petite que GTA 5 puisqu’elle ne représente même pas le centre-ville de Los Santos.

En dehors de l’histoire principale Watch Dogs propose une pléthore de quêtes annexes. Le détail ci-dessous.

En plus des quêtes annexes le jeu nous propose différents mini-jeux. Il y a les jeux classiques, dit « urbain » : la partie d’échecs, le bonneteau, la machine à sous et le jeu à boire.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.

Il y a ensuite les jeux en Réalité Augmentée : Cash Run et NVZN.

Et pour finir, les Trips Numériques qui sont accessibles via des PNJ dans la ville ou en les activant depuis le Profiler. Il en existe 4 types différents : Alone, Psychedelic, Madness et Spider-Tank.

En dehors des missions secondaires, vous aurez la possibilité de relooker Aiden Pearce en lui achetant de nouveaux vêtements, d’acheter de l’armement, de gérer les musiques du jeu en créant votre playlist. Dommage toutefois qu’il ne soit pas possible d’utiliser ses propres MP3 dans le jeu.

Il y a vraiment beaucoup de choses à faire en dehors de l’histoire principale. Les activités sont assez sympathiques et changent de ce qu’on peut proposer habituellement dans les open world. Elles s’intègrent bien avec le concept du jeu mais elles sont vite redondantes.

Les versions PS3 et PS4 ont droit à quatre missions exclusives (soit environ une heure de jeu) qui, en cas de réussite, permettront d’obtenir un bonus de piratage sous forme d’une batterie supplémentaire pour le Profiler ainsi qu’une tenue exclusive pour Aiden. Ces missions exclusives permettent d’en apprendre davantage sur le groupe de hackers Dedsec.

Comme a l’accoutumé le jeu dispose d’un Season Pass. Celui-ci permet de débloquer quelques missions secondaires, de nouvelles tenues et armes pour Aiden, un nouveau Trip Numérique (Conspiration) mais surtout une extension solo permettant de prendre le contrôle de T-Bone.

Le trailer du Season Pass.

C’est mieux à plusieurs

Le multijoueur de Watch Dogs est assez intéressant puisqu’il n’y a aucune barrière entre le solo et le mode en ligne. À tout moment un joueur peut rejoindre votre partie et tenter de vous pirater. Ce mode est le Piratage en ligne. Votre adversaire dispose de 5 minutes pour vous pirater. Vous devrez donc l’identifier grâce au Profiler et l’éliminer avant qu’il ait fini de télécharger vos données. Vous conservez l’apparence d’Aiden Pearce mais lui aura le skin d’un passant. Un vrai jeu du chat et de la souris. Sympathique au début, lassant à la fin car vous pouvez vous faire pirater à n’importe quel moment de votre partie solo. Sachez qu’il est possible de désactiver le système d’intrusion mais vous perdrez alors toute votre expérience multi accumulée. Merci Ubisoft.

Il y a ensuite la Filature en ligne. Pas très intéressant, il faudra juste observer discrètement votre cible pendant un temps donné. Inutile et vite lassant, j’ai juste joué à ce mode afin de débloquer le Trophée associé.

A noter que ces deux modes sont accessibles sans être abonné au PS+, à la différence des modes ci-dessous.

• Exploration en ligne

Il s’agit d’un mode d’exploration ouvert où vous affrontez vos adversaires sur toute la carte.

• Décryptage en ligne

Deux équipes de 4 joueurs s’affrontent afin de récupérer des documents cryptés et de les déchiffrer.

• Courses en ligne

Il s’agit simplement de faire des courses dans la ville de Chicago, aussi bien sur route que sur l’eau.

• Challenge ctOS

Ce mode de jeu permet à une personne possédant l’application sur smartphone ou sur tablette d’affronter un joueur PC ou console. La personne utilisant l’application « Watch_Dogs Companion: ctOS Mobile » contrôlera les forces de l’ordre, l’environnement et la circulation. Il pourra prendre les commandes de l’hélicoptère de la police, appeler des renforts, lever les bornes escamotables afin que sa victime ne lui échappe pas.

Pour information, les modes Exploration en ligne et Décryptage en ligne ne sont disponibles que sur PC, PS4 et Xbox One. Peut-être qu’Ubisoft voulait justifier l’achat de la version « Next Gen ».

L’ambiance

Fan de nouvelles technologies et travaillant dans l’informatique j’ai sûrement été influencé par mes centres d’intérêts mais j’ai vraiment adoré l’ambiance du jeu. Cet univers numérique où la principale compétence du héros c’est de maîtriser son smartphone. La ville est riche et vivante et on peut passer son temps juste à se balader dans Chicago. La bande-son est assez variée. La radio du jeu nous propose des musiques aux styles très divers, allant du Hip Hop au Rock en passant par le Soul et le Jazz avec quelques groupes connus tels que Wu Tang Clan, Weezer, Alice Cooper ou Smashing Pumpkins.

Une des musiques passant sur la radio de Chicago.

La musique d’ambiance du jeu a été composée par Brian Reitzell. Il a officié sur les films Lost in translation, Beginners et sur les séries TV Friday Night Lights et Hannibal. Un style electro en grande majorité avec quelques touches de piano et de guitare sèche par-ci par-là. Ses musiques contribuent à l’ambiance afin de donner au joueur un sentiment d’angoisse et de stress dans les phases d’infiltration avec des thèmes lents et mélancoliques ou de puissance lors des courses poursuites avec des thèmes nerveux et puissants. Une bande-son éclectique même s’il arrive qu’on n’y prête pas forcément attention lors de certaines phases de jeu. Brian Reitzell a fait le job, sans plus. La version française est plutôt bonne et les doublages sont bien synchronisés.

Concernant les graphismes le jeu n’est pas moche mais il n’est pas magnifique non plus. Le fait qu’il soit cross-gen y est sûrement pour beaucoup. Les différences entre la version PS4 et la PS3 sont d’avoir une image plus lumineuse, des graphismes moins aliasés et moins flous et des PNJ plus nombreux dans la ville. A voir si la différence vaut l’investissement. Pour ma part j’ai apprécié l’identité visuelle de Chicago et je trouve que la ville a un très bon rendu lors des phases nocturnes et sous la pluie.

Ubisoft Bashing

Tant qu’on parle des graphismes je vais aborder le fameux downgrade et le Ubisoft Bashing qui en suivi. Annoncé lors de l’E3 2012, le jeu a fait forte impression et l’attente auprès des joueurs était grandissante. Il faut dire que le trailer en mettait plein les yeux.

Le trailer de l’E3 2012.

Le jeu trouve finalement une date de sortie pour fin 2013, en même temps que la sortie de la PS4 avec un bundle de prévu. Il est finalement repoussé (afin de ne pas se confronter à GTA 5 ?) à la fin mai 2014 sur toutes les consoles de salon du moment (enfin pas toutes car les joueurs Wii U devront attendre novembre 2014). C’est alors qu’une vague de mécontentement surgit de l’océan de joueurs, fustigeant Ubisoft car le jeu n’était pas aussi beau que sur le trailer de 2012. Et oui, en 2012 le jeu tournait sur des PC ultra boostés et malheureusement il n’était pas (encore ?) possible d’atteindre ce niveau de détails sur PS4 et Xbox One. Mais là où le bât blesse c’est qu’Ubisoft à volontairement bridé la version PC sortant finalement plus tard un patch pour améliorer tout ça.

Un comparatif entre la vidéo de l’E3 2012, des trailers de 2013 et une phase de gameplay surPS4 de 2014.

Shine bright like a diamond

Ce n’est pas moins de quatre éditions différentes dont nous gratifie Ubisoft pour la sortie de son titre. La première, la plus fournie, l’édition Dedsec. Elle comprend une figurine de 23cm d’Aiden Pearce, un steelbook,  un livre d’artworks, la bande-son, la carte de Chicago, quatre cartes de réalité augmentée, trois badges et quelques DLC.

On a ensuite l’édition Vigilante. Elle contient la bande-son du jeu ainsi que le masque et la casquette de d’Aiden Pearce et un DLC.

L’édition Uplay, disponible uniquement sur le site d’Ubisoft, qui comprendra le steelbook et trois DLC.

Et l’édition Spéciale (ou édition du pauvre, c’est à vous de voir) qui comprend… juste un DLC.

Les personnes ayant précommandé chez Micromania on eu l’immense joie (hum… hum…) d’avoir ce porte-cartes.

On retrouve le classique guide de chez Prima.

Et pour les collectionneurs on a le traditionnel Press Kit. Celui-ci est contenu dans une boîte noire représentant Chicago et mettant en exergue une caméra de surveillance. A l’intérieur on y trouve un écran holographique, un livret sur papier glacé contenant différentes images et artworks ainsi qu’un DVD avec les modèles 3D du jeu.

Bien sûr Ubisoft en a profité pour sortir différents goodies autour du jeu.

Tout d’abord la figurine d’Aiden Pearce présente dans l’édition Dedsec est vendue séparément.

On trouve ensuite le roman Watch Dogs – Dark Clouds, écrit par l’auteur de science-fiction John Shirley. L’homme est un habitué puisqu’il est également l’auteur de romans sur Doom, Bioshock ou encore Borderlands. L’histoire de ce roman se passe après les événements du jeu et traite de notre rapport à la technologie et à l’hyper-connectivité.

Vous pouvez ensuite refaire votre garde-robe pour ressembler à votre héros préféré, Aiden Pearce, en vous procurant casquette, sweat-shirt, ceinture.

 

Et pour les plus fortunés vous avez même l’imperméable en édition limitée et numérotée d’Aiden Pearce en cuir véritable pour la modique somme de 1 200$.

Si l’envie vous en prend, et que votre compte en banque le permet, vous pouvez trouver ces vêtements ici : http://store.ubiworkshop.com/watch-dogs/?sort=featured&page=1

Pour les adeptes de la chromathérapie vous trouverez également une lampe de 15cm de haut ainsi que sa télécommande afin de changer la couleur de la lampe.

Et enfin, si vous faisiez partie des journalistes présents à l’E3 2013 vous pouviez obtenir ce « Watch Dogs E3 2013 Collector Edition » comportant une coque iPhone 5 ainsi que 3 pin’s le tout contenu dans une boîte métallique.

Welcome to the real world

Watch Dogs met l’accent sur un monde hyper-connecté et les risques que cela entraîne. Même si ça reste un jeu vidéo il est très inspiré de notre mode de vie actuel et le risque est omniprésent. J’en profite pour vous donner quelques conseils sur toute cette technologie que l’on nous met entre les mains.

Le WiFi s’est démocratisé et je vous recommande fortement de bien sécuriser vos accès en utilisant au minimum une clé WPA voire WPA 2 si votre box Internet le propose et encore mieux, masquez votre SSID. Oubliez le WEP qui est complétement inutile et piratable en 5 minutes. Évitez également au maximum les WiFi mis à disposition dans les lieux publics (gares, fast-food, etc.). Ces réseaux sont les plus sensibles à des attaques du type Man in the Middle.

Utilisez des mots de passe complexes avec au minimum 8 caractères, des majuscules / minuscules et des chiffres voire des caractères spéciaux quand cela est possible. Fini les AZERTY ou le nom du chat.

On nous vante le paiement sans contact via smartphone ou carte bleue. Aujourd’hui c’est à bannir et je vous conseille fortement de refuser auprès de votre banquier toute CB proposant un paiement sans contact. Celles-ci sont bourrées de failles de sécurité et il est possible, via une application smartphone, de récupérer votre historique d’achats et d’effectuer des micro-transactions à votre insu sans que la personne n’ai besoin d’accéder physiquement à votre carte bleue (et oui, elle est sans contact…).

Pour les sites marchands, vérifier toujours la présence d’un cadenas en haut à gauche et du protocole https. Si votre banque le permet utilisez une e-carte bleue pour faire vos achats. Il s’agit d’une CB virtuelle éphémère ne disposant que du montant de votre achat.

Nos smartphones contiennent toute notre vie privée et / ou professionnelle. Disposant souvent d’application bancaire, de connexion automatique vers nos emails. Pensez à mettre un code ou un schéma de verrouillage. Changez le code PIN par défaut de votre carte SIM, et ne mettez pas 0000 ou 1234.

Faites attention également à ce qui est visible sur vous sur Internet. Tapez votre nom sur un moteur de recherche et voyez les résultats qui s’affichent. Vérifiez vos paramètres de confidentialité sur Facebook et si vous avez des comptes Google, le célèbre moteur de recherche propose depuis le 1er juin un service permettant de vérifier vos paramètres de confidentialité : https://myaccount.google.com/?hl=fr

Ne cédez pas à la psychose mais faites attention. Protéger sa vie privée c’est un travail au quotidien.

Conclusion

Watch Dogs c’est un peu la douche écossaise. C’est un bon jeu avec une ambiance moderne basée sur le piratage. Le jeu est beau mais pas révolutionnaire et il ne fait pas forcément honneur à ce que l’on était en droit d’attendre de la PS4. Le gameplay basé sur le hacking est vraiment sympathique et apporte un peu de nouveauté dans les open world. Le contenu est conséquent même si l’histoire principale n’est pas très longue et très prenante le jeu dispose d’énormément de missions annexes, malheureusement très répétitives.

Le problème de Watch Dogs c’est la communication d’Ubisoft autour du jeu. La société nous l’a sur-vendu, comme si c’était une révolution et malheureusement le soufflé retombe une fois le jeu entre les mains. Ubisoft aurait dû sortir le jeu sans trop en faire et on n’aurait pas eu toute cette polémique et ce dénigrement autour de Watch Dogs. Je trouve que certains joueurs sont devenus très exigeants et ont juste critiqué Ubisoft car c’était la mode sur les différents sites de jeux vidéo. Certes Ubisoft a complétement foiré sa communication et il y a bien eu un downgrade graphique mais on s’amuse quand même sur Watch Dogs, le jeu n’est pas moche non plus et c’est le principal.

Si une suite doit voir le jour, et je l’espère, il faudrait un héros plus charismatique, une histoire plus développée et plus longue, améliorer la conduite des voitures et donner plus de diversité dans les missions. Espérons qu’Ubisoft en tirera les leçons pour Watch Dogs 2. Pour ma part je me suis vraiment amusé et au risque d’en surprendre certains je l’ai même préféré à GTA 5 que j’ai trouvé bien fade et ennuyeux.

Une publicité d’Ubisoft pour la promotion du jeu.

7.5 Suis le lapin blanc

Watch Dogs souffle le chaud et le froid. C'est un peu l'Assassin's Creed 1 de l'époque. Concept intéressant mais répétitif à souhait. Un jeu pas aussi révolutionnaire qu'Ubisoft voulait nous le faire croire mais que je recommande fortement car on s'amuse quand même sur ce jeu et c'est le principal. Et puis maintenant il est trouvable facilement à petit prix, ça serait dommage de se priver.

• Ambiance 8
• Gameplay 7
• Graphismes 7
• Musiques / Sons 8
• Notes des internautes (2 Votes) 2.8