Les zicos (comprenez « groupes de musiciens ou chanteurs ») ne se contentent pas de nous vendre de quoi saccager nos oreilles à coups de décibels, ce n’est pas suffisant ! Il faut exploiter à fond le filon, histoire de nous détrousser de quelques billets supplémentaires afin de payer bobonne pour faire le ménage dans la villa de 50 pièces située au bord de la plage.
Le merchandising comprend toutes sortes de goodies, allant du t-shirt avec la tête à pépé, la besace siglée au nom du groupe, voir même une bonne vieille paire de pompes à 500 boules avec un tout p’tit logo. Après, on achète ou on achète pas ! Chacun son problème ! Mais quand on est fan, on a tendance à accumuler tout ce qu’on trouve sur nos stars chéries. Je me rappelle même étant ado avoir découpé tous les articles paraissant sur mes idoles pour les coller dans un cahier. Pour garder ma dignité, je tairai le nom de ces groupes !
Certains zicos ont franchi la barrière du réel et n’ont pas hésité à se pixeliser pour nous pomper encore plus de fric. Il faut bien appâter les fans, en gros « t’aimes ma zic, achète mon jeu, tu verras c’est de la balle !! ». Ça doit être bien jouissif de pouvoir jouer son propre rôle dans un jeu vidéo. Encore faut-il que celui-ci ait un intérêt autre que de forniquer les fans parce qu’il faut le dire, comme la plupart des jeux à licence, pixeliser un grand nom de ce monde, ça coûte des ronds en droits et autres conneries, et il ne reste souvent pas grand chose pour la réalisation du jeu.
En réfléchissant à ce dossier, je pensais tomber uniquement sur des grands groupes internationaux comme Aerosmith ou Kiss. et bien je peux vous dire que j’ai été bien surprise d’apprendre que des chanteurs français avaient franchi le pas ! Cocorico !
Qui ne connaît pas Renaud ? Même n’étant pas fan, je connais quelques unes de ses chansons les plus emblématiques comme Mistral Gagnant, Miss Maggie ou encore Marche à l’ombre. C’est d’ailleurs ce dernier titre qui donnera le nom au jeu vidéo sorti en 1987 sur CPC. Dans ce jeu, vous n’incarnez pas Renaud mais un mec devant emmener sa nana au concert du chanteur, sauf que manque de bol, quelqu’un vous a piqué votre mob. « Marche à l’ombre » est une sorte de jeu d’aventure où il vous faudra retrouver toutes les pièces de votre engin à moteur avant l’heure du concert de Renaud sous peine de voir votre dulcinée y aller avec votre rival Dédé. La progression au cours du jeu se fait de tableau en tableau. Quelques phases de baston ponctuent l’aventure. Le jeu joue sur l’humour de la situation et propose des graphismes en noir et blanc proches du monde de la BD.
Le second français n’est autre que Vincent Rouil. Ce nom ne vous dit surement rien mais si je vous dis qu’on le connaît sous le nom de Lagaf’, ça doit faire tilt ! Et oui ! Avant d’être le présentateur ringard à l’humour bidon d’un tas de jeux télévisés, Lagaf’ a poussé la chansonnette pour faire des parodies à la fin des années 80 avec « Bo le lavabo » avant d’enchaîner en 1990 avec le hit « la zoubida » qui restera premier du Top50 pendant 11 semaines ! Et oui, à toutes les époques les gens écoutent de la merde ! Titus a développé le jeu « Lagaf’ : Les Aventures de Moktar » sur PC qui est sorti en 1991. C’est un jeu de plateforme pas si mauvais que ça, il jouit même d’une bonne réputation auprès des joueurs à l’époque. Le jeu est basé sur la chanson « la zoubida » où le jeune Moktar cherche à s’enfuir avec sa copine la Zoubida que sa mère refuse de laisser sortir, pour rallier Marrakech. Aux US, vous pensez bien que Lagaf’ est inconnu, Titus n’a donc pas hésité à recycler son jeu un an après sa sortie en France en se contentant de remplacer le personnage de Moktar par sa mascotte Titus, le renard (« Titus the Fox, to Marrakech and Back »).
Titus a aussi développé « The Blues Brothers » sur de multiples consoles en 1991 (Amiga, Amstrad CPC, Atari ST, Commodore 64, PC, Game Boy, NES) ainsi que « The Blues Brothers: Jukebox Adventure » deux ans plus tard (PC, Game Boy, SNES) qui sont deux jeux de plateformes où on incarne le duo de musiciens en costard-cravate. Titus a également développé en 2000 « The Blues brothers 2000 » sur N64 qui est un jeu de plateformes en 3D adapté du film. Ces 3 jeux sont plutôt mauvais.
Les années 80 ont été propices à la pixellisation de stars de la chanson dans les jeux vidéo. Madonna fait une apparition dans le jeu d’arcade « Vigilante » (1988), beat them all faisant suite à « Kung fu Master », du même développeur, Irem (1984). Elle y tient le rôle de la petite amie du héros et est kidnappée par un gang de skinheads. Ce jeu est réputé comme étant l’un des seuls jeux de café finissable avec une simple pièce de 5 francs. Le nom de Madonna a été transformé en Maria à la sortie du soft sur d’autres supports (certains gardent toutefois le nom de Madonna). Ça sent l’histoire de fric… À mon humble avis, les développeurs se sont permis de choisir le prénom de Madonna pour nommer leur demoiselle blonde afin d’appâter les fans de la chanteuse, sans demander la permission (et donc sans payer de royalties) à la personne concernée ! (un peu comme Mike Byson au lieu de Mike Tyson dans street fighter 2).
Autre chanteuse sulfureuse des années 80, Sabrina, dont vous devez certainement connaître son unique tube « Boys », boys, boys. Dans son clip, la bimbo trémoussait dans une piscine son énorme poitrine gonflée chirurgicalement. Et bien, elle est carrément propulsée au premier rôle d’un jeu d’action (1985 – CPC, ZX spectrum, MSX) tout simplement titré « Sabrina » où ses lolos sont mis à contribution pour corriger les horribles gens normaux rencontrés sur son chemin l’empêchant de se rendre à son studio d’enregistrement. Fichtre !
Avoir une grosse paire de nibards, ça peut aider. Samantha Fox, la chanteuse aux 35 millions de disques en seulement 3 albums sera à l’affiche en 1986 du jeu « Samantha Fox Strip Poker » (ZX Spectrum, MSX, C64, CPC, BBC Micro) dont le titre est suffisamment évocateur…
Il y a pas mal de jeux sortis dans les années 80 dont nos jeunes oreilles n’ont jamais ou très peu entendu le son de leurs héros. Ainsi, il y a « Journey Escape » (1982, Atari 2600) où l’on doit aider les membres du groupe Journey (d’anciens musiciens de Santana) à atteindre leur véhicule en fin de concert pour aller à la ville suivante sur la tournée, en évitant fans, journalistes, producteurs véreux… On peut citer « The Thompson Twins Adventure » (1984, C64 et ZX Spectrum) , jeu d’aventure texte basé sur la chanson ‘Doctor Doctors’ des Thompson Twins. Petite originalité : pour y jouer, il fallait d’abord transférer le jeu sur une cassette depuis un vinyl. Il y a aussi « Frankie Goes to Hollywood » (1985, CPC, C64, ZX Spectrum, édité par Ocean) qui est un jeu d’action/aventure, où Frankie doit récolter des objets afin de devenir assez connu pour accéder au Pleasuredome parallèlement à une enquête sur un meurtre. Une version Live inédite de ‘Relax’ était offerte en plus de la cassette du jeu.
Passons maintenant aux zicos beaucoup plus connus : les Beatles
En 1985 sort sur ZX Spectrum et C64 le jeu « Beatle Quest » qui est un jeu d’aventure textuel. L’un des membre du groupe, Paul McCartney aura aussi son heure de gloire sur console avec « Paul McCartney’s Give My Regards to Broad Street » (1985, C64, ZX Spectrum). Tiré du film du même nom (un navet), vous incarnez la star qui doit rapidement retrouver les bandes de votre prochain album, accidentellement effacées. Les ingénieurs ont pu récupérer toutes les pistes sauf une et il faut donc aller aux quatre coins de Londres pour demander aux musiciens de retourner avec vous au studio d’enregistrement.
Michael Jackson a fait l’objet d’un jeu assez connu aujourd’hui « Moonwalker » (tiré du film éponyme) qui a connu une légère inflation de son prix de revente suite au décès de l’artiste il y a quelques années. Ce jeu existe en différentes versions selon le support choisi. La version arcade (1990), sans doute la meilleure, propose un beat them all multi-directionnel en 3D isométrique. Le roi de la pop envoie à distance des rayons lasers et des grosses boules d’énergie sur les méchants ou effectue des pas de danse au corps à corps. Le but ? Délivrer des enfants kidnappés par l’horrible Mr Big. Avec les procès accusant la star de pédophilie, on peut rester dubitatif…
La version console, elle aussi parue en 1990 (Master System, Megadrive) propose un beat them all en vue 2D latérale. Michael Jackson se déplace sur des plates-formes. Il y a de fortes ressemblances avec Shinobi. Le jeu est moyen.
La pire version est celle sur ordinateur (Amiga, CPC, Atari ST, C64, PC, MSX, ZX Spectrum) datant de 1989. On y retrouve Michael Jackson en 2D et vu du dessus. C’est un jeu d’action en 4 tableaux, inspiré essentiellement de la partie Speed Demon du film, où MJ est poursuivi par divers personnages à pieds puis en moto.
Le gros point fort de tous ces jeux : la bande-son, qui reprend les titres des albums Bad et Thriller.
Quand je vous parlais au début de ce dossier de merchandising à outrance, on a là un bel exemple avec le jeu « Michael Jackson the experience », sorti un an après la mort du chanteur, si c’est pas fait exprès pour soutirer du pognon aux nombreux fans ! C’est un jeu de rythme très décevant, aucun clip original n’étant inclus et ne proposant que la silhouette d’un danseur ressemblant à Michael Jackson. Bref, un gros foutage de gueule !
Passons maintenant aux années 90. Le groupe C + C Music Factory ne vous dit peut être rien, mais il est pourtant à l’origine d’un hit planétaire « Gonna make you sweat » en 1991, de nombreuses fois remixé par la suite (plus connu avec les paroles Everybody dance now). « Power Factory featuring C+C Music Factory » est un jeu de montage de clip paru en 1992 sur Mega CD. Il n’y a que 3 chansons sur la tracklist. Trois autres groupes ont eu droit à ce genre de jeux : INXS, Kris Kross et Marky Mark and the Funky Bunch (groupe de rap US fondé par Mark Wahlberg). Réaliser des clips, c’est marrant cinq minutes, pas plus ! À proprement parler, ces jeux ne proposent pas d’incarner les groupes mais on peut les apercevoir dans des morceaux de clips en live.
Les groupes de metal sont à l’honneur en 1992. Tout d’abord, Motörhead, dans le jeu du même nom (Amiga, Atari ST), où vous contrôlez Lemmy Kilmister, le leader du groupe, qui part à la recherche des autres membres du groupe enlevés par des fans d’autres genres de musiques (rap, country…). Vous attaquez vos ennemis à coup de basse ou leur vomissez dessus après avoir ingurgité de la bière. C’est un très bon jeu ! Blurp… Excusez-moi !!! (Petit aparté : récemment, le jeu « Brütal legend » (Xbox360, PS3) est un beat them all dans lequel vous incarnez un roadie du nom d’Eddie Riggs, rocker bien trash très largement inspiré de l’acteur Jack Black, leader du groupe Tenacious D. Il faut tabasser les ennemis à coup de guitare ou de hache à double lame ! À l’image du heavy metal, ça envoie du pâté et c’est bien bourrin !)
On retrouve ensuite la même année « Crüe Ball », qui est un jeu de flipper sur Megadrive dont l’univers se base sur le groupe Motley Crüe. Des chansons du groupe comme « Live Wire », « Dr. Feelgood » ou encore « Home Sweet Home » servent la bande-son du jeu. Il est possible de jouer à quatre en alternance.
On reste dans l’univers des jeux de flipper avec « Kiss pinball » (2000, PC – 2001, PS1), qu’il vaut mieux éviter car c’est un jeu de flipper ne proposant aucune innovation et assez pauvre graphiquement. Kiss est aussi présent dans le jeu « Kiss psycho circus » (2000, PC – 2001, Dreamcast), qui est un FPS assez original basé sur le comic book de Todd McFarlane.
Seikima II est un groupe de heavy metal japonais où les membres arborent un maquillage similaire au groupe Kiss. Le jeu « Seikima II : Akuma no Gyakushû » (la revanche du diable), paru sur Famicom, est un jeu de plateforme qui se révèle être très banal mais surtout injouable. Bref, il est à réserver aux collectionneurs !
Le groupe Aerosmith a aussi son jeu vidéo. Originellement sorti sur borne d’arcade en 1994, « Revolution X » sort aussi sur d’autres supports dès 1995 (Megadrive, SNES, PC, Saturn, PS1). C’est un jeu de tir assez médiocre dans lequel il faut libérer le groupe kidnappé par un groupuscule cherchant à censurer toute culture de jeunesse. Même la bande-son est massacrée ! Petites anecdotes : le jeu aurait dû initialement être fondé sur l’univers de Jurassic Park, mais Midway a perdu les droits d’exploitation. Le développeur comptait sortir une autre version du jeu avec un autre groupe (Public Ennemi) mais devant les ventes décevantes de leur jeu, ils ont renoncé, ils ont bien fait ! Faut dire, quelle idée de sortir un jeu de tir incompatible avec des guns (sur consoles)? Faut pas être très fute-fute quand même !!
Autre énorme daube pourrie à souhait : « Spice World » (1998) où l’on retrouve le girl’s band anglais dans un jeu bâtard entre musique et chorégraphie.
« Xplora 1: Peter Gabriel’s Secret World » (1993, CD-i, PC, Mac) est une œuvre ‘interactive’ mettant en scène le fondateur de Genesis. On y trouve différents contenus : des textes de chansons, des clips (…) qui se débloquent en résolvant des énigmes.
« Prince Interactive » est un outil interactif sur CD-ROM publié en 1994, basé sur le musicien Prince. Le disque contient un jeu vidéo, des chansons, des clips (dont ‘Interactive’ et ‘Endorphin Machines’ qui étaient alors des chansons inédites) et d’autres ressources multimédia. Le jeu vidéo est une aventure graphique semblable à « Myst » , le joueur doit explorer les différentes salles à Paisley Park Studios (studios d’enregistrement de Prince) et résoudre des énigmes pour recueillir des objets.
Le groupe américain The Residents sait cultiver le mystère. Depuis plus de 40ans, on ne connaît toujours pas l’identité des membres du groupe qui sont toujours restés très mystérieux. On ne connaît pas non plus leurs visages vu que pour leurs apparitions en public, ils sont affublés d’un casque en forme d’œil surmonté d’un haut de forme. Ils sont à l’origine de 2 jeux de Point & Click. Le premier, sorti en 1993 est « The Residents: Freak Show », le second, sorti en 1995, est « The Residents’ Bad Day on the Midway ». Ces deux titres sont assez décalés et proposent un univers très original. Ils sont plutôt pas mal !
« Isis » est un jeu d’aventure (PC 1994) qui rend un bel hommage aux membres du groupe Earth, Wind and Fire qui composent l’équipage d’un vaisseau spatial ayant pour objectif de promouvoir la paix dans l’univers grâce à la musique du groupe. Des clips ou encore des interviews ponctuent l’aventure.
« Ed Hunter » est un jeu (PC, 1999) dans lequel la mascotte d’Iron Maiden est à l’horreur (la faute est exprès). Ce jeu était offert (heureusement vu la daube) avec un album ‘best of’ proposant les 20 meilleures chansons du groupe.
David Bowie prête ses traits et sa voix à l’un des habitants d’Omikron. ville d’un monde futuriste du jeu d’action « The nomad soul » (PC 1999, Dreamcast 2000).
Le mixage entre zicos et jeux vidéos fait aussi l’objet de déRAPages incontrôlés. Ainsi, si vous n’avez pas compris mon jeu de mots pourrave, les rappeurs n’hésitent pas, eux-aussi, à se faire retranscrire la face à coups de pixels morts.
« Wu-Tang: Shaolin Style » (1999, PS1) est un jeu de baston où l’on incarne les membres du Wu-Tang Clan, groupe de rap américain qui se prend beaucoup trop au sérieux. Le jeu est moyen et n’intéressera que les fans. Money, money…
50 cent a le business dans la peau. Il est ainsi le héros de plusieurs jeux vidéo à son nom : « 50 cent : Bulletproof » (Xbox, PS2), « 50 cent : Bulletproof G Unit » (PSP) et « 50 cent : Blood on the sand » (PS3, Xbox360), qui sont tous trois des jeux d’actions violents où vous incarnez le rappeur. Les deux premiers sont merdiques et ne valent pas un kopec (même pas 50 centimes si j’osais…). Le troisième semble moins bâclé. Mais ça casse pas non plus trois pattes à un canard (d’ailleurs je les collectionne s’il y a des amateurs…).
La série des « Def Jam » (« Vendetta » sur PS2, Gamecube, Xbox; « Fight for NY » sur PS2, Gamecube, Xbox, PSP; ) permet d’incarner les grands noms du rap issus du label Def Jam dans des jeux de baston assez bons. Rappelons que EA Sports Big, le développeur de cette série, n’a pas hésité à s’octroyer le savoir-faire du studio AKI Corporation (développeur, entre autres, des excellents WCW vs NWO, WCW vs NWO revenge, Wrestlemania 2000, WWF No Mercy sur N64 édités par un concurrent d’EA, THQ). La bande-son envoie elle-aussi du lourd ! Par contre, Def Jam « Icon » sur Xbox et PS3 est une bouse des Studios EA qui n’a rien à voir avec les premiers opus. Si vous aimez le rap, vous apprécierez sans doute « Def Jam Rapstar » qui vous propose un jeu de karaoké. Attention à ne pas vous casser la voix !
Les stars du rap US apparaissent aussi souvent en guest stars dans certains jeux, notamment de NBA.
Je ne passerais pas en revue la tonne de jeux où on entend uniquement les musiques comme les Guitar Hero et autres assimilés (Rock Band, Sing Star…). C’est vrai que les jeux de danse sont à la mode. Je finirais donc par « The Black Eyed Peas Experience » qui est un jeu de danse où l’on doit reproduire des chorégraphies effectuées à l’écran par les membres du groupe. C’est pas du tout mon truc, mais paraît-il qu’il en faut pour tous les goûts !
Allez, je vous laisse tranquille, j’espère que vous aurez apprécié ce petit dossier. Pour conclure, il paraît clair que tous ces zicos sont quand même de grosses enflures qui ne pensent qu’à leur compte en banque tellement les jeux vidéo dans lesquels ils apparaissent, à de rares exceptions prêts, sont moisis. Tout est bon pour attirer les fans : les grands noms, mais aussi les gros lolos qui apportent un grand nombre de pervers prêt à débourser quelques piécettes pour mater un beau bout de chair de pixels !
4 commentaires
Très bon article avec de belles perles. Sérieux Lagaf’ quoi lol
Sinon on voit que Kementari ne porte pas le rap dans son coeur… « groupe de rap américain qui se prend beaucoup trop au sérieux » je comprends pas le sens de cette phrase? Mais en tout cas c’est dans un sens péjoratif et je me dois de défendre ce groupe mythique
effectivement le rap n’est pas ma tasse de thé !
pour le groupe que tu cites, ce n’est pas par rapport à leur zic dans la réalité mais plutôt par rapport à leur jeu 😉
Haha les aventures de Moktar, j’avais complétement occulté ce magnifique jeu de ma mémoire !
Encore un très bon dossier, pas mal de trucs que je connaissais pas, je vais essayais de me chopper Samantha Fox strip poker du coup !
bravo
excellent dossier. les années 80-90 c’était tout et n’importe quoi quand même. Le jeu lagaf je m’en souviens. alors que la chanson est puante limite raciste, le jeu avait été bien noté.
Mickaël jackson est je trouve un cas à part. c’est le seul dans le lot dont on est sur qu’il aimait les jeux vidéos. il avait une salle d’arcade de folie d’ailleurs. et puis lui s’est associé avec des vrais développeurs. le jeu d’arcade de sega est très bon. le jeu megadrive est impressionnant. Le 1er niveau dans un bar avec smooth criminal en fond est une tuerie. Malheureusement il n’y a aucune innovation dans les niveaux suivants.
les années 2000, il faut remarquer que les musiciens sont mieux utilisés je trouve notamment et c’est logique dans des jeux musicaux.