Clock Tower – SFC / PS1

Développé par Human Entertainment, 1995->1997

CONTEXTE / Historique



Alors que le terme Survival Horror n’existait pas vraiment, que tous les gosses avaient eu peur sur Phantasmagoria et d’autres titres un peu étranges, la Super Famicom accueille sur sa fin de vie en 1995, ce qui allait être l’une des toutes premières révélations du genre : Clock Tower.

Plus tard ré édité en 3D sur Playstation, sorti après Resident Evil et D mais avant Silent Hill, le jeu se démarque par son gameplay et son ambiance UNIQUES.

Fini les héros-super-héros armés jusqu’aux dents qui tuent pleins de monstres, fini les nuits tranquilles quand un tueur rôde…

Clock Tower est le jeu qui aujourd’hui encore peut vous foutre la frousse, un brin malsain qui dérange un peu, comme le ferait un bon film d’horreur japonais.

Si les joueurs européens et américains n’ont pu profiter du contenu pleinement sur Super Nintendo (jamais sorti du japon), ils pourront aborder la série sur la belle playstation.

Explications..

SCENARIO / AMBIANCE



Scissorman, un mystérieux tueur en série terrorise la ville, beaucoup de meurtres ont déjà eu lieu et un survivant vient témoigner au commissariat de police.
 Le tueur semble introuvable, pourtant, il opère avec un outil peu commun : des ciseaux géants, et découpe ses victimes.

Vous incarnez successivement plusieurs enquêteurs, qui se rendront sur les scènes de crimes pour tenter d’élucider le mystère « Scissorman ».

Le jeu frappe de par son ambiance plutôt glauque et réaliste.

Pas de fantaisie ou de genre « manga » dans les parages, on est dans un univers totalement censé. La peur est omniprésente en raison du gameplay particulier et du game Design du jeu (expliqués plus bas). Inutile de comparer un jeu comme Clock Tower avec des jeux du même genre. Resident Evil typiquement est incomparable. L’histoire de ce dernier est certes plus poussée, mais l’ambiance « QUI-FAIT-DE-LA-PEUR » est je trouve beaucoup moins présente.

Vous serez en permanence poursuivit par Scissorman, qui tente de cacher son secret. En temps qu’enquêteur et enquêtrice, vous serez amener à découvrir qui se cache derrière le masque, pourquoi ces meurtres etc..
Une ambiance sombre et mystérieuse ressort de ce titre, non méconnu mais souvent boudé des joueurs à cause de son gameplay.

Le scénario comporte plusieurs fins en fonction des actions que vous effectuerez dans le jeu.

GAME DESIGN / GAMEPLAY / REPLAY VALUE



Aux abords simplistes, les GD et LD du jeu sont pourtant très intéressants et plutôt travaillés.


Le tueur va vous poursuivre à certains moment dans le jeu, mais………. je vous le dis, vous n’avez pas d’arme. 
Le seul moyen d’échapper au tueur, c’est de se cacher dans le lieu confiné dans lequel vous êtes, avant qu’il ne vous voit vous cacher. Cela peut paraitre bête aujourd’hui, mais imaginez vous dans une maison, de laquelle vous ne pouvez sortir, attaqué par un fou furieux avec des ciseaux géants, vous ne pouvez qu’aller vous planter à certains endroits (exemple : dans un carton, sous un lit, dans un placard etc…)
.

Imaginez maintenant que le tueur n’est pas omniprésent et semble à la limite du surnaturel. La plupart du temps, votre enquête suit son cours, mais d’un coup, le mec débarque de nulle part et essaye de vous faire la peau…

… parce qu’on y vient, mais le Gameplay, pour moi une zone noire du jeu, est un click’n play, à la manette (du moins sur PS1, sur PC ça passait mieux :p). Alors ok, on s’y fait rapidement, pas de problème, mais quand t’as Scissorman qui débarque par une fenêtre, la musique qui démarre et toi qui doit trouver où te cacher avant qu’il ne te rattrape dans le lieu dans lequel t’es, bon, le premières fois ça surprend, et c’est ça qui est bon !

Ok donc on revient rapidement sur le truc. 
Le jeu est un Click’n play en effet, donc vous voyez votre curseur à l’écran, et vous vous déplacez en cliquant vers un lieu en pointant le curseur. Le personnage marchera par défaut, si vous bourrinez le bouton, il va courir.

Vous pourrez également ramasser des objets, ils seront alors stockés dans un inventaire que vous pourrez ouvrir dans le jeu.

Pas de menu principal à proprement parler.

Niveau Replay Value, le jeu se targue d’avoir plusieurs fins différentes, que vous obtiendrez en effectuant des actions différemment au cours du jeu.

Donc si vraiment on veut voir toutes les fins, on recommencera le jeu, sinon, on l’oubliera, car se retaper le jeu complet en faisant 2-3 trucs différents pour une fin différente, ‘faut avoir la foi quand même. Personnellement je n’ai fait que 2 fins, ça m’a saoulé de recommencer. Niveau replay value, on notera quand même du coup un bel effort pour tenter de faire revenir les joueurs dessus.

GRAPHISMES

Clairement, c’est pas dingo.
Ok, ils sont partis dans un délire un peu réaliste, un poil BD, mais franchement, ils auraient pu mieux faire, on sent que la 3D est pauvre. Les modélisations sont sommaires, les animations sont pas trop pourraves par contre. Le rendu picote un peu mais passe encore on va dire. Il est presque plus beau sur SNES que sur PS1.

MUSIQUES / SOUND DESIGN

Très intéressante.
Voilà comment je définirais la direction artistique prise pour le package Musiques / SD du jeu.
Dans le jeu, il n’y a PAS de musique dans 80% des cas, uniquement les sound design du lieu, vos pas, les portes qui s’ouvrent, les sursautements des personnages, les objets qui bougent etc…

MAIS, quand vous êtes attaqués par le tueur, une musique s’enclenche, assez speed, assez stressante. Parfois même, vous entendez les ciseaux se refermer au loin avec la musique « Chling ! chling ! » sans voir le tueur, puis il arrive.. 
C’est assez bien pensé, d’ailleurs quand vous approchez du tueur, votre curseur d’habituel blanc devient rouge et clignote. Tout est fait pour mettre dans l’ambiance, et ça, c’est beau.

On aurait quand même aimé un thème plus poussé, ou une musique de base qu’on aurait retrouvé, sorte de mélodie quoi. Dommage même si l’idée est là.

CONCLUSION

Si vous n’avez pas peur d’avoir les miquettes, plongez-vous dedans, vous ne le regretterez pas tant c’est une sorte d’OVNI aujourd’hui.
 A faire dans la pénombre, le son à fond seul dans un champ de maïs.


Cap ou pas cap ?



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Ce que je regrette :



- Durée de vie trop courte (environ 5 heures max pour faire une fin)

– Un thème musical principal fort qui revient


- Scissorman pas assez rapide


- Peut-être un peu répétitif au bout de 3H d’affilé

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Sorties (premier opus uniquement) :

– Super Famicom JAP : 30 (2 fois ré édité)

– Wonderswan JAP : 20


- PS1 JAP : 5

– PS1 USA : 20

– PS1 PAL : 30

– PC : ??



- Market place Wii pour 800 points (japon)

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@Minouche

Clock Tower - Playstation

68%

68%

 

Frissons garantis pour ce survival horreur comme on n'en fait plus. Une mise à l'épreuve de votre sang froid permanente.
Survivrez-vous au Scissorman ?

• Histoire

  6
• Gameplay

  6
• % Frissons

  10
• Graphismes

  4
• Intérêt général

  8
• Notes des internautes (1 Votes)
  8.1