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What was the start of all this?
When did the cogs of fate begin to turn ?
Perhaps it is impossible to grasp that answer now
from deep within the flow of time….
But, for a certainty… back then……..
We loved so many yet hated so much..
We hurt others and were hurt ourselves
Yet even then, we ran like the wind
Whilst our laughter echoed
Under cerulean skies…
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Avant toute chose, il faut savoir que Chrono Cross est le genre de jeu dont on fait le test en fin de nuit, comme là : il est 04h39 à l’heure où je commence ces lignes, et je pense à cet univers pour diverses raisons, je suis encore au travail et exténué, je vais faire de mon mieux.
Date de sortie :Novembre 1999 au japon, Août 2000 aux USA & canada
Ambiance générale, scénario :
Onirisme, rêve, réflexion sur le destin, choix et conséquences d’action, amour, écologie, biosphère….. tous ces grands mots ne suffisent à décrire pleinement le potentiel insufflé à Chrono Cross, probablement l’une des plus belles créations vidéoludiques jamais créée et une véritable œuvre d’art à part entière.
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Chrono Cross est la version « finish » d’un titre peu connu du nom de Radical Dreamers, sequel du bien connu Chrono Trigger (20 ans après la fin) sorti alors sur Nintendo Satellaview via téléchargement en 1996. RD était alors un « Textual RPG » d’une durée de vie d’environ 8 heures.
Des écrans se succédaient, laissant entrevoir des personnages faisant parti du groupe des radical dreamers, à la recherche de Lynx et de la fameuse Frozen Flame.
Chrono Cross a, par la suite donc, été repris par Squaresoft : Masato Kato au scénar, certains membres de la Dream team (Xenogears), Yasunori Mitsuda aux musiques, et Yuuki Nobuteru à la direction artistique des persos, rien que ça…
Mais parlons peu parlons bien… et squizons l’historique.
Vous êtes propulsé aux commandes de « Serge », un héros à la destinée entravée et poursuivit par une entité nommée « fate » (destin) qui tend à vouloir changer le monde et le façonner à son image.
L’univers dans lequel vous vous trouvez est tourné vers un futur fantasy où la nature et le « vert » y prennent une place importante.
Le scénario global du jeu est loin d’un Xenogears, moins torturé et alambiqué, mais tellement plus profond. Tout est pensé dans la trame jusqu’au moindre détail… Petit exemple ?
–> Dans un jeu, bien souvent, vous n’avez pas le choix de l’action scénaristique, c’est comme ça, c’est tout, on se contente de suivre, une fois qu’on réussi, on est content, on a avancé… et on a level up..
Là où le jeu est très fort, c’est lorsque vous vous rendrez compte que n’ayant pas eu le choix, vous avez dû prendre certaines décisions rapidement, et avez « abimé le monde ». Comme dans la vie quoi.. certaines décisions prises sur le vif croyant bien faire peuvent parfois amener de tragiques conséquences…
Ainsi, de grandes questions sur l’évolution des sentiments humains, son implication dans un univers prédéfini sont mises à nues et expliquées si subtilement qu’il est impossible d’y résister.
Vous serez littéralement transporté dans le monde, la quête des dragons, la sauvegarde de certaines espèces, comprendre, simplement, la vie de votre héros, son rôle… « pourquoi est-il ici, a-t-il été amené dans un but précis ?? »…
Au cours de votre quête, vous rencontrerez de nombreux personnages, pas spécialement intéressants en soi, mais qui ont pour certains des conséquences direct dans leurs actions avec le monde du jeu global.
Vu que c’est une sequel au célèbre Chrono Trigger, peut-être retrouverez-vous certains éléments dans le jeu, des personnages… des énigmes… des destins croisés… qui sait ?
Tout comme son grand frère, Chrono Cross proposera au joueur plusieurs fins (11) en fonction du moment où vous irez battre le boss de fin. Tout comme son ainé également, vous aurez accès une fois le jeu terminé une première fois de le recommencer plus puissant donc afin d’accéder à certaines fins impossible à faire au premier « tour de chauffe ». Certaines de ces fins sont très sympas, d’autres un peu moins, évidemment. Mais la fin principale du jeu est tout bonnement génialissime.
Le but étant donc de le terminer une première fois et d’obtenir la vraie fin (soluce oblige ou réflexion sur les couleurs de magie…). Une fois fini, recommencez le en mode « new game « + et allez à l’encontre des fins cachées en battant le boss final aux endroits du scénar clés pour découvrir certaines petites choses sympas.
Les quêtes annexes, à l’instar de Xenogears, sont « utiles » et font avancer une partie cachée de l’histoire. Ce ne sont pas des fourre-tout dans lequel on essaye de gagner des heures de jeu. Si vous voulez vous « offrir » le boss ultime du jeu, le Cryosphinx, il sera sur votre chemin à un endroit déjà visité, et un level 93 suffira amplement à ce moment à le descendre. Un autre boss optionnel dont je ne dévoilerais pas le nom est accessible également mais il est vivement conseillé d’aller le voir en new game plus ou en fin de partie. Le côté scénar y est très intéressant à ce moment et les items que vous aurez seront des perles.
Graphismes :
Visuellement parlant, Chrono Cross est pour moi, simplement le plus beau jeu de la Playstation première du nom aux côtés de Final Fantasy IX…
Certaines zones du jeu sont littéralement et purement mémorables.
Le jeu est beau, coloré, les animation sont fluides, chaque univers traversé est superbement mis en valeur et l’ambiance y est retranscrite mieux quand dans un livre, que ce soit par les mots, ou le visuel.
Combats et évolution des persos :
Point important. Il n’y a pas de level up dans Chrono Cross. Vous ne gagnez des level qu’en tuant des boss, donc inutile d’essayer de vous cheater en tuant des poulets pour battre le prochain gros monstre, vous n’y gagnerez que des items, et perdrez simplement votre temps. Tout est conçu pour que le joueur profite de l’expérience apportée par le scénario et l’ambiance générale du jeu. Une vraie leçon en matière de J-RPG, ne cherchez pas ailleurs, tout est pensé pour qu’un boss compliqué le reste.
Vous avez à votre disposition des couleurs. Chaque magie correspond à une couleur qui est absorbée ou non par un ennemi. Les coups des persos ont un rate hit différent en fonction de leur puissance. plus vous tapez avec un perso, plus vous faites mal mais moins vous avez de chance de toucher.
En attaquant avec un personnage, vous faites monter sa jauge « LV » pour débloquer des magies appelées « elements ».
Si vous êtes par exemple LV7 en fin de tour, vous pourrez utiliser au tour suivant une magie comprise entre le LV1 et le LV7.
Elles sont plus ou moins puissantes mais surtout ont un attribut de couleur.
Si un boss est en « main attribut » noir, vous devrez l’attaquer en white par exemple pour lui causer plus de dégâts.
Evidemment, si vous utiliser une magie LV4 et que vous êtes à LV8, vous redescendrez LV4 au tour suivant par exemple, et ne pourrez utiliser de magie qu’une fois votre jauge remontée, donc en attaquant… you see what I meant right ? ^^
Musiques :
Bon ben là….. comment dire ? PAF !
Du grand Yasunori Mitsuda, probablement ses plus belles créations se trouvent dans Chrono Cross. De la musique d’intro à la chanson de fin en passant par toutes les phases de musiques différentes au cours de certains combats… Vraiment du grand art. Un petit exemple de ce chef d’œuvre ?
Conclusion :
Je suis triste d’un côté de ne pouvoir révéler plus de détails du jeu, de peur de vous spoiler le plaisir que j’ai eu à faire ce grand RPG. Je n’aurai qu’un conseil : faites Chrono Trigger et enchainer directement sur Chrono Cross. C’est également l’un des jeux qui m’a fait littéralement chialé. L’émotion dégagée par le titre, l’implication du joueur est vraiment gérée au poil de cul.
Rentrez dans la légende et faites comme moi : « attendez la suite légendaire qu’on ne verra jamais « . Je vous rassure, la fin de CC est une vraie fin, pas une ouverture sur une éventuelle suite.
Note perso : 99%
Sorties et tarifs :
Chrono Cross JPN PS1 : 5€
Chrono Cross JPN GH PS1 : 3€
Chrono Cross USA PS1 : 25€
Chrono Cross USA GH PS1 : 10€
Chrono Cross Square Millennium Collection box JPN PS1 : 55€
@Minouche
Chrono Cross - Playstation
Le jeu de la vie.
Ce RPG est souvent boudé par les joueurs, qui souvent et à tord lui préfèrent Chrono Trigger. Chrono Cross est pourtant bien plus qu'un jeu. C'est un hymne à la vie et une leçon pour le joueur.
Dans le Top 3 des plus grands jeux.
Absolument incontournable.
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Scénario10
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Graphismes10
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Sound Design10
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Gameplay9
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Intérêt général10
4 commentaires
Chrono Cross, ce jeu m’a laissé des souvenirs impérissables tellement il m’a bouleversé à l’époque. Je me rappelle encore lorsque je l’ai mit dans ma PS1 et ce superbe écran en noir & blanc… Euh oui c’est vrai qu’à l’époque c’était mon premier jeu import et je ne savais pas qu’il fallait un câble RGB… et un dictionnaire, car que je me rappelles que j’avais du mal avec les dialogues de Kid.
Une fois passé en couleur, quelle claque, aussi bien visuelle qu’auditive. Un système de combat ingénieux et stratégique si on souhaite cumuler 3 couleurs identiques. Une histoire complexe, surtout quand on n’a pas fait Chrono Trigger avant on perd pas mal de références, mais très prenante. Un rpg mythique pour moi.
J’aurais bien dit « vivement une suite » mais malheureusement au vu de ce qu’est devenu Square je dirais plutôt de laisser la licence là où elle est.
J’ai découvert ce jeu un peu par hasard. Dans je sais plus quel magazine où ça parlait d’import, j’avais vu des images. Et j’avais donné le nom du titre à mon papa qui me l’a rapporté de Singapour. Il s’agit d’une copie mais les « vrais » copies, avec boites, cd imprimé et compagnie.
J’ai donc pu jouer à ce superbe RPG inconnus de la plupart de mes amis.
Une claque visuelle et une OST de fou
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