Step By step : création d’une fausse fresque

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Bonjour à tous. Pour mon premier article, je vais aborder un sujet assez simple et facile à réaliser pour peu que l’on dispose d’un espace de travail qu’on puisse salir sans risque de vous prendre une soufflante par Mimine. Comme un garage par exemple. Je vous propose de fabriquer une fresque murale faussement ancienne, en relief. Dans mon exemple j’ai choisi une représentation égyptienne, pour être en adéquation avec le reste de la déco de mon salon, mais j’aurais tout aussi bien pu représenter mon chat, ma voiture ou mon personnage de jeu vidéo favori.

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Pour en faire une aussi, il va vous falloir :

– des plaques de placo (dans mon exemple, 3 plaques de 2500mm x 600mm)

– des feutres

– une dremel avec une petite fraise arrondie

– une ponceuse avec du papier de verre assez fin

– des peintures

– mètre, crayon de papier,  règle, équerre, et tout le nécessaire pour dessiner

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1- J’ai commencé par reproduire le dessin sur les plaques de placo. Pour redimensionner une image que vous aurez récupéré sur internet, appliquez un quadrillage dessus, refaites-le sur votre (vos) plaque à l’échelle et servez vous-en pour reproduire le motif.

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2- L’étape suivante fut plus fastidieuse. Ça a été de graver à la dremel la totalité du motif. AVERTISSEMENT : à partir du moment où le carton qui recouvre la surface du plâtre est abîmée, c’est toute la plaque qui est fragilisée. Manipulez-la à deux et stockez-la sur la tranche ou à plat. Il faut éviter qu’elle ne se plie, sous peine de la voir se casser. Si jamais ça se produit quand même ça n’est pas bien grave, ce n’est pas foutu, mais c’est embêtant quand même, surtout si ça touche à l’esthétique.

3- Une fois fait, j’ai passé un coup de ponceuse sur toute la surface, pour éliminer tous les écaillages et bourrelets formés pas le carton, jusqu’à obtenir une surface bien lisse. J’ai également profité de mon atelier pour peindre toutes les gravure avec la couleur de base, à savoir jaune provençal. Et je n’ai pas hésité à y aller généreusement et à bien déborder. 4- Ensuite j’ai accroché les 3 plaques au mur, en les fixant en haut et en bas avec des petits crochets avec lesquels on fixe généralement les tableaux.

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5- J’ai ensuite repeint tous les creux de la fresque en marron, toujours appliquée généreusement, suivi d’un lavis du même marron, pour être sûr qu’aucune parcelle de la gravure n’a été oubliée. (si vous suivez les tutos de peinture sur figurines, vous savez ce qu’est un lavis. Si vous ne les suivez pas, sachez que c’est un jus de peinture bien diluée, qu’on applique dans les creux)

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6- Les gravures étant finies, l’étape suivante consiste à peindre le reste de la fresque, de la couleur de base d’abord. J’ai donc appliqué plusieurs fines couches de jaune provençal au rouleau, en appuyant légèrement pour ne pas mettre de la peinture dans les creux. J’ai continué à superposer les couches jusqu’à ce qu’on ne voie plus les débordements marrons autour des gravures.

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7- L’étape suivante consiste à peindre les hiéroglyphes du même marron que les gravures de la fresque. Compte-tenu de leur nombre et de leur petite taille, j’ai été obligé d’y aller au pinceau fin et je ne vous cache pas que j’étais content une fois cette étape finie.

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À ce moment là, on a une fresque qui semble flambant neuve, fraîchement gravée et peinte dans ce qui semble être un bloc de pierre tout juste sorti de la carrière. Il a donc fallu vieillir l’ensemble.

8- Pour cela j’ai déjà appliqué un brossage blanc sur les personnages, pour donner l’impression d’une peinture qui s’est en partie effacée avec le temps. Rappel du brossage : on prends un pinceau, qu’on trempe dans la peinture et qu’on essuie directement dans un chiffon. Il ne reste que les pigments de couleur sur le pinceau, et on s’en sert pour brosser le modèle. Ce qui donne une impression de flou et de transparence. J’ai également fait subir le même traitement au centre des grands hiéroglyphes mais cette fois avec du jaune. Et pour finir j’ai appliqué un brossage marron très irrégulier sur l’ensemble de la fresque, en insistant bien sur les contours extérieurs des silhouettes et sur les grandes zones vides, pour casser un peu la monotonie du jaune.

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Me voilà avec une fausse fresque égyptienne de 2m50 de large sur 1m80 de haut!

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A propos du gangeekeur

Plus créateur que collectionneur, Anubis évolue dans un univers de réalisations en tous genres, dans lequel on va de la musique à la décoration d'intérieur en passant par la peinture et autres techniques de modélisme.

10 commentaires

    • je ne saurais pas dire, entre 15 et 25 heures environ, c’est la reproduction du dessin et la gravure qui ont pris le plus de temps.

      avec un dessin plus simple le gain de temps peut être considérable.

  1. Le projet de furieux !
    Je veux bien croire que ça t’ait pris du temps …
    Mmh … difficile de bien apprécier la qualité de ce travail d’aussi loin, on aurait aimé quelques vues de détail.

    Avec un tel premier projet, j’ai hâte de voir ce que tu nous réserves pour la suite.

    • Non ca ne m’a pas pris tant de temps que ça. Quand ça fait de 40h de travail, je qualifie de projet-éclair.

      C’est vrai que j’aurais pu prendre des photos plus en détail, mais mon but était de vous montrer comment en fabriquer une, pas de vous faire admirer mon travail.

      Après j’ai gardé la forme des plaques de placo, mais on aurait pu encore les découper, pour donner l’impression que la fresque est tellement vieille qu’elle s’est cassée. On pourrait même encore pousser le truc plus loin, en collant des motifs en reliefs sculptés en pâte à modeler qui durcit à l’air libre, par exemple.

      Mais je me disais qu’une fresque de ce genre, faussement ancienne, dans un style maya, et qui représenterait Zelda, ca pourrait faire vraiment original.

  2. Pingback: step by step : casque terminator grandeur nature » Gangeek Style

  3. bonjour pour commencer bravo pour ce jolie projet se qui me plait c’est l’idée de travailler sur un support amovible bien plus a l’aise de travailler dans son atelier que chez un client ou » le chien et les enfants ne fond que crier » cela dit si tout le coté amovible du support peut être un grand atout comment une fois fini sont elles fixées au mur en prenant compte du poids et de sa fragilité?

    • Bonjour Eric.
      les plaques sont plaquées au mur par des crochets pour tableau (tu sais, d’un coté y’a un pas-de-vis qui va dans une cheville, et l’autre est une tige pliée à angle droit)
      chaque plaque est maintenue en haut et en bas pas des crochets de ce genre. ce qui explique l’intervalle d’un petit centimètre entre les plaques qu’on peut observer sur les photos.
      par contre si travailler chez soit plutot que chez le client peut etre un atout, le transport d’une plaque de placo ainsi fragilisée peut etre un enfer

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