La violence dans les jeux vidéo.

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Le mot gore est employé comme adjectif pour qualifier quelque chose qui est horrible, ignoble, violent ou choquant. La violence physique a aussi sa place dans ce dossier. Elle implique des coups, des blessures et de la souffrance.

Les gangeekers s’accordent à respecter et à encenser le gore et la violence comme mode d’expression. Plus c’est violent, plus c’est intelligent. Plus c’est sanglant, plus c’est intéressant.

C’est peut être pour donner au peuple son quota de violence, que les médias et certains loisirs proposent ces types de spectacles. Aujourd’hui nos instincts nous disposent à une violence qui va bien au-delà de ce qu’exige notre survie. Beaucoup de gens adorent s’occuper avec des loisirs contenant une bonne dose de gore ou de violence. On en trouve  dans les jeux vidéo, livres, films, etc.

Alors que certains peuples se découpent encore à la machette pour une poignée de dollars, pour des idées, ou pour alimenter en minerais et en matières premières les usines qui fabriquent les téléphones portables, les ordinateurs, les fringues, les bijoux et autres bêtises geekesques, d’autres s’amusent en regardant des spectacles violents et gores. Nous n’assumons pas forcément, mais nous aimons ça.

Selon moi, les premiers spectacles gores assumés remontent aux plus anciens combats de gladiateurs (Selon certains historiens, au premier sang versé, le combat était fini, car l’entretien d’un gladiateur coûtait une vrai fortune.) se déroulant de 264 av. J.-C., jusqu’au IVe siècle. La récession économique de l’époque (et oui déjà) et les gens contre cette barbarie provoquèrent la disparition de ces échanges musclés en public. Du coup il fallait trouver de nouveaux moyens de se défouler et d’extérioriser ces besoins meurtriers.

Du théâtre Grand Guignol, qui présentait des spectacles sanglants et réalistes en passant par les films gores d’aujourd’hui, les gens ont bien compris que pour se défouler il n’y avait pas forcément besoin de forcer des pauvres bougres à se découper en steak dans une arène pour le spectacle.

Pour résumer l’idée je dirais que le gore dans les médias et les multimédias c’est un palliatif ou une substitution au sacrifice humain.

Aujourd’hui la violence et le gore sont partout. Pour suivre l’évolution de la violence il suffit de prendre comme exemple le plus célèbre des agents secrets James Bond. Ce personnage va vers une banalisation de la violence. Il fait usage de la licence to kill de plus en plus facilement au fil des épisodes. Au cours des 23 films officiels, l’agent 007 est devenu une véritable machine à tuer. Bientôt il découpera les ennemis de la Reine au sabre et charcutera à coup de canon laser les personnes qui l’empêcheront de traverser la rue. Si le public du premier James Bond regardait le dernier opus de 007, il serait, je pense, très choqué par la rage et la violence dont fait preuve James, alors que pour notre génération de spectateurs c’est de la nioniotte.

Les jeux vidéo violents

Et le jeu vidéo dans tout ça, me direz-vous ?  Et bien pour résumer nous dirons que pendant une période le jeu vidéo violent était très mal vu. Les effets d’une interaction qui génère un retour visuel violent ou gore dans le but de se divertir n’était pas connu. Certaines personnes pensaient que ces jeux rendraient les joueurs violents, ou les transformeraient en tueurs sociopathes. Se sont-ils posé la question de savoir si l’éducation des parents et le parcours scolaire exercent une influence sur la personnalité des joueurs ? Ne partons pas en freestyle et restons dans le sujet.

Depuis que certains dirigeants  se sont aperçus que le jeu vidéo était un super moyen de propagande, c’est devenu la ville ouverte. Du gore et du violent en veux-tu en voilà. Et le plus drôle, c’est que certaines personnes, qui pointaient du doigt le côté violent des jeux vidéo, s’en servent aujourd’hui pour recruter des petits soldats en herbe grâce à des jeux comme Battlefield ou Call of duty.

Du coup, on ne peut pas d’un côté empêcher un « pauvre débile » de découper des psychopathes dans Manhunt et de l’autre encourager un « brave joueur » à neutraliser des ennemis de la nation dans Call of Duty sans créer un conflit geekesque. Autant la jouer fine et laisser les gens faire ce qu’ils veulent pour profiter un peu du système. Un petit logo bidon pour mettre au courant les parents sur le contenu du jeu et  le peuple a la conscience tranquille.

C’est un mal pour un mal pour les amateurs de gore et de sensations fortes dans le monde du jeu vidéo.

Dans les jeux vidéo, il y a 2 types de jeux gores :

1 Les mauvais jeux qui essaient de se vendre en surfant sur la vague rouge.

2 Les bons jeux dans lesquels les concepteurs ajoutent des ingrédients gores dans la réalisation. C’est souvent pour apporter une touche finale à leur œuvre et parfois pour vraiment se démarquer des autres.

Gore ne va pas forcément rimer avec peur. Jouer à un jeu comme Mad world sur WII provoquera des sourires et des éclats de rire grâce aux côtés ridicule et nanar de la mise en scène, tandis que Dead space premier du nom provoquera chez le joueur des frissons d’inquiétudes au moindre bruit, avec la peur de voir le héros se faire découper en morceaux.

Pour tenter d’y voir plus clair dans les abattoirs pixélisés, dans lesquels les sprites sont massacrés pour le fun, je vais essayer de séparer les genres.

Je ne suis pas un historien du jeu vidéo. Je ne parlerai pas de jeux comme thrill kill ou Mortal Kombat. Je vais juste évoquer avec vous mes souvenirs traumatisants, mes défaites ensanglantées, et les pixels rouges qui ont sali mes télévisions.

Le gore à la pointe de l’épée

De nos jours certaines sagas sont de véritables boucheries découpées à la pointe de l’épée. On pense tout de suite à Ninja Gaiden, où à God of War.

Mais ce qui nous intéresse c’est de parler des premiers jeux qui ont osé proposer du découpage virtuel. Que ce soient des duels à outrance ou du combat de masse, les éditeurs utilisaient le gore pour donner du style, mais surtout pour faire parler d’eux.

Barbarian: The Ultimate Warrior

Barbarian: The Ultimate Warrior est sorti sur Commodore en 1987, le titre a été développé et édité par Software Palace. Il est sorti sur d’autres ordinateurs les mois suivants. Barbarian est un jeu de combat mettant en scène 2 barbares dans un versus très violent pour l’époque.

Au Royaume-Uni le jeu fut très controversé. Certaines personnes étaient choquées par la jaquette et par le contenu du jeu. Violences et décapitations sont de la partie. Les joueurs étaient impressionnés par ces combats rapides et furieux. Il y a aussi quelques touches d’humour pour adoucir le tableau.

Barbarian m’a fait passer de très nombreuses heures, devant l’amstrad CPC 6128 d’un ami, à tenter de décapiter mes adversaires. J’adorais voir le Gobelin ramasser le cadavre de ma victime et shooter dans sa tête comme dans un ballon de football.

Moonstone: A Hard Days Knight

Moonstone: A Hard Days Knight, est un jeu vidéo développé et édité par Mindscape en 1991 sur Amiga. On doit ce petit bijou à Rob Anderson. Je suis obligé de m’attarder sur ce chef d’œuvre, car c’est pour moi l’un des jeux les plus gores que j’ai eu entre mes petites mains.

Le joueur incarne un des chevaliers choisis par des druides pour ramener la Moonstone à Stonehenge. L’élu qui ramènera la pierre aura du sang sur les mains croyez moi.

Le gameplay de Moonstone mélange plusieurs genres différents. On trouve de la stratégie, des combats en temps réel et du jeu de rôle.

Il permet jusqu’à quatre joueurs de participer à l’aventure dans un mode versus très bien pensé.

En plus d’être l’un des meilleurs jeux de l’amiga, le jeu peut se venter d’être l’un des plus gore de son époque, avec des combats d’une violence inouïe et une mise en scène horrible.


La carte du monde est divisée en 4 régions distinctes. Chaque joueur se balade en tour par tour sur la carte en choisissant un point d’arrivé. Vous devez visiter toutes les zones pour essayer de trouver la fameuse pierre. Après  votre phase de mouvement, si vous n’êtes pas dans une zone civilisée, vous passez en mode beat them all en temps réel. C’est là que Moonstone vous collait une baffe monumentale.

Le joueur prend le contrôle de son chevalier et tente de vaincre les monstres en utilisant son épée et ses projectiles. Le jeu est assez similaire à Barbarian  ou à Sword of Sodan (qui entre dans la catégorie n°1 des jeux gores). Comme dans Double dragon, il est possible d’évoluer en profondeur dans Moonstone.

Vaincre les monstres permet au joueur de gagner des trésors qui sont placés aléatoirement. Il faut aussi essayer de gagner des points d’expérience et répartir ces derniers dans l’une de ces 3 capacités: Force, Constitution et Endurance.
Vous pouvez vous équiper avec des armes plus puissantes. Elles peuvent être découvertes ou achetées. Elles augmentent les capacités de combat de votre chevalier.

Sur la carte vous devez trouver 4 items qui donnent accès à la vallée des Dieux. Là bas notre héros pourra défier le gardien de la Moonstone. Si le chevalier réussi à amener la Pierre à Stonehenge, il gagne la partie.

Pour compliquer la quête les joueurs peuvent s’attaquer entre eux. Cela déclenche un combat en temps réel où les chevaliers se battent jusqu’à la mort. Le vainqueur peut alors voler l’argent, l’équipement et la pierre de lune du perdant.

Après quelques jours de jeu (environ 30 minutes in game), un dragon effectue des balayages réguliers à travers le pays. S’il passe au dessus d’une zone où se trouve votre personnage, il vous attaquera. Si votre chevalier n’a pas d’expérience et a le malheur de rencontrer le dragon dès le début du jeu, la défaite est presque inévitable.

Le jeu vous plonge dans des séquences de tuerie d’une violence rarement égalée. Le bestiaire vous propose une multitude d’ennemis : rat géant, sanglier, troll, guerrier du chaos, homme gorille etc. Chaque ennemi nécessite une technique différente pour en venir à bout. Notre héros est un expert de l’épée, coup droit, estoc, parades, esquives, décapitation.

Les affrontements se concluent toujours par des mises à mort parfois violentes, souvent très gores. Certaines sont à mourir de rire. Entre le monstre qui va bondir de son arbre pour vous écraser, votre compagnon de jeu qui va vous décapiter comme un poulet, les créatures qui vont vous croquer comme une tomate bien mûre, vous allez en prendre plein la tronche. Je vous conseille vivement d’essayer ce jeu pour vous faire une idée. Je n’imagine même pas le travail monstrueux effectué par la micro équipe de chez Mindscape pour réaliser ce jeu.

Par rapport à la collection, sachez que ce jeu est extrêmement rare. Il coûte une blinde quand on a la chance de tomber dessus. Une véritable pièce de collection.

Mace: The Dark Age

Mace: The Dark Age est un jeu de combat sorti en 1997 en arcade et sur Nintendo 64. Le jeu a été développé et édité par Midway. C’est un jeu de versus à l’arme blanche. C’est un peu le Soulcalibur du pauvre. Certains personnages du jeu sont très charismatiques.  Le jeu est agréable à jouer et on peut considérer que c’est l’un des meilleurs jeux de combat sur la Nintendo 64. Pour booster les ventes Midway ajouta la « gore touch ». Les combats sont très sanglants. Le joueur qui gagne le match peut tenter de réaliser une exécution. Décapitations, démembrements et autres tortures viendront mettre un terme au combat, si vous arrivez à effectuer la manipulation qui va bien.

 

Je me souviens surtout du démembrement réalisé par Al Rashid, qui m’avait valu une interdiction totale de jouer à ce jeu par ma mère et mon frère.

Mark of Kri

Mark of Kri est un jeu d’action-aventure développé par SCE San Diego studio et édité par Sony. Le jeu est sorti sur PlayStation 2 en 2002. Ce soft est passé totalement inaperçu, alors que c’est certainement l’un des meilleurs jeux de la console.

Avec une équipe artistique composée essentiellement d’anciens animateurs 2D, Mark of Kri offre des dessins lorgnant du côté de Walt Disney avec un style unique influencé par diverses cultures polynésiennes. Le jeu atteint un niveau de violence rarement vu sur cette console. Et c’est le côté cartoon mignon qui renforce cette violence.

Rau Utu, le héros du jeu, accompagné de Kuzo, son familier, découpe ses ennemis avec une aisance rappelant les productions actuelles. Le jeu utilise les 2 sticks analogiques de la manette. Le gauche est utilisé pour se déplacer alors que le droit permet de locker les ennemis environnants. Une fois locké, une touche est attribuée à cet ennemi pour le cogner. Je vous laisse imaginer la suite. Rau Utu peut se farcir 9 ennemis en même temps. Il peut aussi les tuer en utilisant des techniques d’infiltration qui se soldent par une mise à mort qui ferait peur à Cratos. La furtivité sera de mise pour s’en sortir. Kuzo, sert à déclencher certains mécanismes ou créer une diversion.

Je vous conseille vivement d’essayer ce chef d’œuvre qui est passé totalement inaperçu.

Le gore à main armée

Dans ce style de jeu ça mitraille dans tout les sens avec un style sang pour sang gore. Que ça soit un run and gun où un doomlike (fps pour les gars dans le coup) le but est de mettre dans le mille pour le plaisir de voir la cible agoniser. Le jeu n’est pas forcément hyper gore, mais il y a un stress et une ambiance qui poussent le joueur à se défouler.  La touche gore apporte une durée de vie artificielle au jeu. On y revient souvent juste pour le plaisir de détruire ce qui se présente à l’écran.

Dans le catalogue current gen, j’ai retrouvé cette sensation de sauvagerie dans le magnifique Max Payne 3. Et pourtant le jeu ne va pas dans la surenchère d’hémoglobine. Mais l’ambiance est là, et certains passages sont bien gores. On ressent surtout la même nervosité que dans les « die and retry » du début des années 90 avec cette pointe de stress citée au dessus.

Smash TV

Smash TV est sorti en 1990 en arcade. On doit ce jeu à la société Williams. On doit cette débauche de violence à Eugene Jarvis et Mark Turmell.

 

Le jeu propose une vue de haut. Copiant la maniabilité de Robotron avec un système de double joystick (un pour tirer, l’autre pour se déplacer) Le jeu s’inspire du livre de Stephen King The Running Man publié en 1982 (peut être du film sorti en 1987).

En 1999 notre héros participe à un jeu télévisé ultra violent. A mi chemin entre le juste prix et Fort Boyard, Le joueur doit abattre des hordes d’ennemis dans un labyrinthe. Il doit se frayer un chemin jusqu’au boss. Pour gagner la partie, il doit récupérer des power-up, des armes, mais surtout des cadeaux et du cash. Les gars de chez Williams avaient mal prédit l’avenir. En 2001 on eu le droit à pire, l’émission « Loft Story ».

Le présentateur nous sort tout au long du jeu des « Good luck, you need it ! » « Total Carnage! I love it! »  « I’d buy that for a dollar! »

On notera que le  « i’d buy that for a dollar ! » est une phrase dite par le présentateur Bixby Snyder dans le film Robocop de 1987.

Le jeu est un défouloir. Le joueur provoque un véritable génocide dans cette émission. Les petits sprites volent en morceau pendant que notre héros gagne des grille-pains, des frigos et des voitures. Du grand délire des années 90.

RoboCop versus The Terminator

RoboCop versus The Terminator est le jeu vidéo d’action et de plateformes gore de la Megadrive. Il est sorti en 1993. La création de RoboCop a permis à Cyberdyne de créer Skynet. Skynet envoie plusieurs Terminators dans le passé pour éliminer  la résistance. Dans le jeu RoboCop traverse Delta City pour éliminer la menace que représente Skynet. Il affrontera des humains, des terminators mais aussi RoboCain et le fameux ED-209. Mais en se connectant à Skynet, RoboCop va donner les dernières informations nécessaires à Skynet pour mettre son plan à exécution.

Le jeu est vraiment très gore sur Megadrive. Les humains explosent littéralement sous les tirs de notre robot policier.

 L’ambiance est bien là. On retrouve le côté provocateur du film Robocop de Paul Verhoeven sorti en 1987, et l’ambiance post apocalyptique de Terminator de James Cameron sorti en 1985. Dommage que le jeu soit assez dur. Si vous perdez vos armes, vous allez lutter pour tuer les  « boss ».

Doom

Doom est un mot intraduisible pour nous pauvres français…Il signifie selon le contexte ruine, damnation, destin funeste, perte, condamner etc. C’est aussi le titre d’un FPS créé par les génies de chez id Software. Il est sorti le 10 décembre 1993. On peut considérer que c’est l’un des premiers jeux en 3D immersifs. Il proposait un multijoueur en réseau. Il permettait aussi aux joueurs de modifier le contenu du jeu. Le jeu propose énormément de suites, mais ici ce qui nous intéresse c’est le côté gore de ce premier opus. On doit ce monument à John Carmack, John Romero et Adrian Carmack.

Vous êtes un Space Marine qui a été déporté sur Mars après avoir cogné un officier supérieur qui avait ordonné à ses soldats de massacrer des civils sans défense. (Et là le cinéphile que vous êtes se dit «  mais c’est le même scénario que le film Absolom 2022 qui est sorti en 1994», sauf que dans absolom il se retrouve sur une île par manque de moyens ou d’ambition.) Notre Marine travaille sur le traitement de déchets nucléaires. Mais une expérience secrète sur la téléportation entre Mars et ses deux lunes, Phobos et Deimos, va ouvrir un passage vers l’enfer sur la base de notre Marine. Des démons vont sortir de ce passage et envahir les lieux. Notre héros sera le seul survivant et fera tout pour sortir de ce chaos.

Le joueur joue avec une vue à la première personne, il voit à travers les yeux du marine. Il doit traverser des labyrinthes en pulvérisant tout ce qui se présente sur son passage. Pour se frayer un chemin il utilisera ses poings, un pistolet, une tronçonneuse, un fusil à pompe, un lance-roquettes, un fusil à plasma, et le fameux BFG 9000 qui vaporise toute forme de vie. Le côté tactique du jeu est de bien gérer ses munitions, de déjouer les pièges et de survivre aux allers et retours pour ouvrir les portes qui vous permettront de sortir cet enfer.

Le jeu est gore. Il y a une certaine forme de provocation (signes sataniques, cadavres etc.), et l’ambiance est là. Pourtant le Marine représente le bien à l’état brut et les ennemis sont des monstres et des zombis provenant des méandres du chaos.

 

Le jeu s’attira la foudre des critiques. De nombreuses personnalités commencèrent à s’interroger sur l’intérêt d’un jeu pareil et de son influence sur les jeunes joueurs. Des personnalités politiques comme Joseph Lieberman ou Hillary Clinton s’en sont pris à Doom. Eric Harris, l’un des auteurs du massacre du lycée de Columbine était un fan de Doom. Le jeu a-t-il influencé ses actes ?

On notera surtout que c’est le succès de Doom qui provoque ces réactions : si le jeu était passé inaperçu, personne ne s’en serait servi pour appuyer ses idées.

Le jeu a suffisamment impressionné pour qu’en 1996 l’armée Américaine s’en serve pour développer une simulation pour l’entraînement. Cet accord marque le début de la diffusion des jeux mettant en valeur l’armée.

Metal Slug

Metal Slug est sorti en 1996 sur la Neo Geo AES et sur le système Arcade MVS. Il a été réalisé par le studio Nazca. Il met en scène l’affrontement entre la redoutable escouade des Peregrine et l’armée rebelle du Général Morden.

Je sais que certains lecteurs vont se demander pourquoi je parle de Metal Slug dans ce sujet, mais je tiens à dire que la première fois que j’ai joué à ce jeu en version japonaise, j’ai été étonné par sa violence et son côté goreTous les épisodes sont d’une grande violence.

Les anciens membres du studio Irem n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère. D’une cohérence folle, la violence du jeu est à la fois caricaturale et réaliste dans ses détails. Il faut voir les ennemis exploser, pisser le sang, brûler dans d’atroces souffrances, se faire égorger etc. Toute cette violence est atténuée par le côté cartoon et comique du jeu. On s’entretue dans la bonne humeur.

Shock Troopers

Shock Troopers est sorti en 1997 sur le système Arcade MVS.  Les Bloody Scorpions ont enlevé un scientifique et sa petite-fille Cécile afin d’obtenir la recette de l’Alpha-301. C’est un médicament qui transforme les gens normaux en soldats surhumains. Une unité spéciale va partir en guerre contre Les Bloody Scorpion pour sauver la petite-fille du scientifique, mais aussi pour les empêcher de créer une super armée.

Le jeu est une fusion d’Ikari Warriors, de commando et de Totale Carnage. Le jeu ressemble énormément à MERC. La plupart des gens ont joué à Shock Troopers en version Américaine. Du coup le jeu paraît assez fade car les ennemis se ressemblent tous. Mais si vous avez la chance de jouer à la version originale, vous allez en voir de toutes les couleurs… Heu surtout du rouge en fait: démembrement, sang qui coule à gogo, explosions… La grande différence avec Metal Slug c’est que les petits gars de chez Saurus ont voulu jouer la carte du sérieux.

On remarquera que ce côté gore rend les ennemis plus vivants. Cette petite touche sanglante remonte la réalisation d’un cran et propulse le jeu dans la catégorie des « classiques à posséder ».

Soldier of Fortune

Soldier of Fortune est FPS créé par Raven Software et édité par Activision. Il est sorti le 17 mars 2000 sur PC. Il fut ensuite porté sur Dreamcast en 2001 et sur PlayStation 2 en 2002. Raven Software et Activision sortirent Soldier of Fortune II: Double Helix en 2002. Cette suite bénéficia aussi d’un portage sur Xbox. Soldier of Fortune : PayBack, est sorti en novembre 2007.

C’est l’un des premiers jeux à utiliser une localisation des blessures sur les victimes de vos tirs. On compte plus de 26 points d’impact différents sur l’ennemi.

Ce soft était tellement violent que certaines personnes trouvaient qu’il était une apologie de la violence. Pour éviter la foudre de la censure, les petits gars de chez Raven avaient trouvé une parade. Ils mirent en place une option désactivant le mode « gore » dans le jeu. C’était au joueur de choisir.

Le joueur incarne John Mullins. Dans la vraie vie, c’est un consultant au long parcours militaire. Dans cette fiction, il affrontera L’ordre. John Mullins devra retrouver quatre têtes nucléaires en sa possession et mettre un terme à ses agissements.

Le jeu est parrainé par le magazine militariste Soldier of Fortune. J’avoue avoir joué à ce jeu sur Dreamcast sans trop me poser de questions, j’adorais le style Quake fusionné avec la localisation des dégâts. Mais si on creuse un peu, on se retrouve devant une bonne propagande en rapport direct avec le magazine militaire Soldier of Fortune qui véhicule des idées assez douteuses. Je ne m’étendrai pas sur le sujet, mais je vous conseille de vraiment vous renseigner sur ces gens là avant d’essayer ce jeu.

Le gore interactif

Dans les années 90, il y a eu une mode pour le film interactif. C’est un type de jeu vidéo qui est entièrement composé de cinématique, soit avec des acteurs, soit avec des images de synthèse, soit en dessin animé. Dans les réalisations de l’époque on trouver quelques jeux bien gores.

Phantasmagoria

Phantasmagoria est  un titre sorti tout droit de l’imagination torturé des petits gars de chez Sierra On-line. Le jeu est sorti en 1995 sur PC.

Adrienne Delaney et son mari Donald Gordon ont acheté un vieux manoir à prix défiant toute concurrence. Mais ce qu’ils ne savaient pas c’est que le manoir a appartenu à Zoltan Carnovash, célèbre illusionniste de la fin du XIXe siècle, spécialisé dans les spectacles d’illusion de torture et d’horreur. Ils se rendront vite compte que ce lieu cache une histoire horrible.

Dans ce jeu on a le droit à un film gore intéractif assez étrange. Le début du jeu est très calme, pour ensuite vous embarquer dans une histoire horrifique. Certaines scènes sont assez horribles à regarder. Morts violentes, viol sont au rendez-vous dans ce jeu. Heureusement que le côté nanar du soft atténue cette boucherie.

Phantasmagoria propose quand même un système de censure pour les âmes sensibles.

D est un puzzle interactif réalisé par WARP. Il est sorti en 1995 sur Saturn et 3DO ps1 et pc. On doit ce jeu à Kenji Eno

Laura Harris est une jeune savante. Elle a été traumatisée par la mort de sa mère qui a été retrouvée poignardée à mort et démembrée.

Dans le début du jeu, elle est contactée par la police de Los Angeles. Elle lui apprend que son Père, directeur d’un hôpital, a tué les patients et le personnel de son lieu de travail.

En entrant dans l’hôpital, Laura se retrouve transportée par ses pensées dans un étrange château. Laura se met alors en tête de retrouver son père pour connaître la vérité. C’est ici que commence son aventure horrifique.

Je ne vous gâcherai pas le scénario de ce jeu. Pendant le jeu, notre héroïne a des flashbacks concernant le meurtre de sa mère. Vous verrez aussi que le Père de Laura en tient une couche. Vous allez bien frissonner en essayant cette vieillerie interactive. L’ambiance est là.

Kenji Eno est passé outre la censure en présentant une version épurée du jeu au japon. C’est aux Etats Unis qu’il a donné la version définitive, avec les scènes gores qui ponctuent l’aventure. Gardez bien en tête que le jeu à très mal vieilli.

Le xenogore

Le xenogore est un style qui s’est inspiré du film The thing réalisé par John Carpenter. Il est sorti en 1982. On peut considérer que le premier film à monstre n’est autre que Freaks la monstrueuse parade de Tod Browning sorti en 1932. On aurait pu parler d’Alien réalisé par Ridley Scott datant de 1979, ou The Society de Brian Yuzna sorti en 1989 mais le xenogore c’est autre chose. C’est un homme qui va vraiment en prendre plein la tronche ou qui va se transformer en un truc indescriptible qui va essayer d’en mettre plein la tronche aux autres. Dead Space est le parfait exemple de jeu xenogore. Aujourd’hui le jeu Dead Space en est le digne descendant !

Deep Fear

Deep Fear est un jeu développé par SEGA pour la Saturn. Il est sorti en 1998 en France. Une machine spatiale s’est écrasée dans l’océan Pacifique. Le sous-marin nucléaire Sea Fox est dépêché afin de récupérer cet appareil. Après avoir trouvé l’engin le Sea Fox va couper le contact radio et armer tous les missiles à tête nucléaire qui sont à son bord. John Mayor est envoyé sur le Sea Fox pour tirer la situation au clair. Il va vite s’apercevoir qu’un virus s’est répandu dans le sous marin et dans la base sous marine Big Table. Les contaminés vont d’abord présenter les symptômes de la grippe. Peu à peu ils se transformeront en monstres assoiffés de sang !

Ce jeu est un clone de Bio Hasard. La seule différence c’est le côté « xenomorphe » et  le fait que vous ayez assez de munition pour faire un massacre dans les couloirs du Sea Fox. Notre héros peut courir en tirant et courir sous l’eau (très ridicule). Il faut toujours surveiller le niveau d’oxygène dans les pièces que l’on visite.  Par contre niveau Xeno vous allez en avoir pour votre argent, surtout si vous aimez le style sentaï.

Le gore provocateur

Pour finir nous allons aborder un sujet délicat. Dans le genre « je veux vendre mon jeu alors je vais faire parler de moi », il y a les petits provocateurs. En général ils n’hésitent pas à aller très loin dans leurs délires de psychopathe. Dans cette catégorie nous parlerons de 3 titres. Postal², Carmageddon et Manhunt.

Carmageddon

Carmageddon est un jeu de course sorti sur PC en 1997. Il fût adapté sur PlayStation et Nintendo 64 en 1998 puis en 2012 sur iphone et ipad. Ce jeu est inspiré par le film La Course à la mort de l’an 2000 de Paul Bartel sortie en 1975.

Dans ce jeu, vous devez sortir vainqueur des courses soit en éliminant tous vos adversaires, soit en faisant le nombre de tours de piste requis et en franchissant en premier la ligne d’arrivée, soit en écrasant tous les piétons sur la zone de jeu.  Le jeu vous incite à écraser les piétons : en effet c’est le seul moyen qu’a le joueur pour gagner du temps pour éviter le game over. Du coup on écrase tout ce qui bouge.

La bande son du jeu est énorme.

Dans sa version allemande, les piétons sont remplacés par des zombies au sang vert. Je n’ai pas essayé les versions iphone et ipad, mais par contre je peux vous dire que les versions consoles ont subi la foudre de la censure.

Pour beaucoup de joueur PC, Carmageddon est un jeu culte.

Postal²

Postal² est FPS développé par le studio Running With Scissors. C’est la suite du jeu Postal sorti en 1997. Il est sorti en 2003 sur PC. Interdit de vente dans de nombreux pays dont la France, le jeu est devenu culte grâce à Internet.

Le terme « postal » vient de l’expression américaine « Going postal  » qui signifie « commettre des meurtres en masse ». Cette expression fait référence à un massacre perpétré dans les années 1970 par des employés des Postes aux États-Unis.

Le joueur incarne un sociopathe, le Postal Dude. Le jeu se passe dans une ville fictive d’Arizona, Paradise. Le joueur doit effectuer diverses tâches répartis sur 5 jours.

Dans ce jeu tout est prétexte à un massacre. Aller chercher son chèque de paie dans une société de jeux vidéo peut paraître anodin, Mais quand cette dernière est prise d’assaut par des manifestants contre la violence dans les jeux vidéo, la scène se transforme en un affrontement à  main armée.

On attaque les banques, on entre par effraction chez les gens, on se tire dessus dans les épiceries.

Chaque jour qui passe, les passants sont de mieux en mieux armés, la police laisse sa place à l’armée, et au bout d’un moment certains habitants veulent votre peau.

A vous de voir si jouer le Postal Dude vous tente. Par contre le jeu est vraiment à prendre au second degré.

Le jeu vous laisse une énorme liberté. Vous pouvez uriner sur les passants, les insulter, les brûler etc. Le Postal Dude peut même se suicider en se mettant une grenade dans la bouche. Mais il y a une chose vraiment horrible : il peut utiliser les chats comme silencieux pour son pistolet.

Manhunt

Manhunt est un jeu vidéo d’action/infiltration développé par Rockstar North. Il est sorti en 2003 sur PlayStation 2. Le jeu est  ensuite sorti en 2004 sur Xbox et sur PC.

James Earl Cash est condamné à mort pour des raisons qui ne nous sont pas révélées dans le scénario. Son exécution fut simulée. En fait, il fut racheté au chef de la police Garry Schaeffer, par Lionel Starkweather, un réalisateur de snuff movies.  Ces films sont vendus exclusivement en vidéo cassette. (Je vous conseille vivement de lire la notice du jeu, on y trouve de fausses publicités pour les films de Starkweather.)

Le titre de sa prochaine production est Manhunt. L’acteur principal sera notre pauvre James. Traqué par divers chasseurs, ce petit snuff movie va se transformer en véritable règlement de compte entre James et Lionel.

Le jeu se déroule de la façon suivante : vous devez trouver un objet qui fera office d’arme, vous devez vous approcher le plus discrètement possible de votre adversaire pour le tuer. Ensuite il faut au choix, cacher le corps ou s’en servir pour attirer d’autres victimes. Le réalisateur vous forcera parfois à vous battre de manière plus directe. Il vous forcera aussi à prendre des chemins dangereux pour avoir de belles images. James est vraiment sans pitié dans le jeu. Avec une froideur, il éliminera toutes personnes sur son chemin, qui seront étouffées avec un sac plastique, explosées à coup de batte de baseball, égorgées avec un bout de verre et j’en passe. Le jeu est vraiment gore.

Je ne vous dévoilerai rien de plus sur le scénario de ce jeu. Mais sachez que c’est l’un des rares jeux qui m’a vraiment mis mal à l’aise et qui m’a donné envie de savoir la fin, malgré ce climat de violence et de haine.

Du coup j’ai voulu me faire Manhunt 2. Il a été développé par Rockstar London. Il est sorti en 2007 sur PlayStation 2, Wii et PSP.

Daniel Lamb est le héros de cette sombre aventure. Ce père de famille va se retrouver prisonnier  dans un asile. Il n’a aucun souvenir de son propre passé et ne sait pas pourquoi il est ici. Suite à une émeute, il va, avec son ami Léo Kasper, tenter de remonter jusqu’aux causes de son emprisonnement.

Son ami Leo est un tueur psychopathe. Il est enfermé dans l’asile à cause de son passé de récidiviste. Leo est un personnage très sombre et très violent, mais il aidera Daniel qui le considère comme un frère.

Dans Manhunt 2 l’ambiance est poussée à son maximum. La difficulté du jeu vous met la pression. La musique, la mise en scène et le côté maladroit de Daniel font régner un sentiment d’insécurité dans le jeu. Daniel n’est pas James et ça on le sent dès les premières minutes de jeu. Parfois vous jouerez Léo, qui lui, fait plus penser à James dans sa façon de se battre.

Le jeu a été ardemment critiqué. Il est sorti en France en version ultra-censurée, avec des flash blancs à la place des effusions de sang. A cause de ces flashs, le jeu n’a aucun intérêt. On ne comprend rien à ce qui se passe. Vous pouvez toutefois jouer à la Version PC US qui n’est pas censurée.

Dans sa version d’origine, Manhunt 2 est un titre vraiment limite. Il est à prendre au second degré et n’est pas à mettre entre toutes les mains.

Je n’ai pas réussi à la finir, la difficulté du soft et son ambiance horrible ont eu raison de ma santé mentale.

Les autres !

Certains jeux mélangent plusieurs styles : par exemple Berserk sur Dreamcast ou Playstation 2 serait un gore à la pointe de l’épée avec un soupçon de gore interactif et un peu de xenogore. Dans ce dossier on aurait aussi pu parler des «survival horror» tel que Resident Evil, Silent hill ou Cold fear. On aurait aussi pu parler des jeux de zombies comme Left For Dead. Mais je ne suis pas un mega fan des «survival horror» et mise à part Left For Dead 1 et 2 je n’ai aucun souvenir de bons jeux de zombies. Je laisse le soin aux gens de poster dans les commentaires les jeux qui leurs tiennent à cœur ou d’en parler sur le forum.

Le mot de la fin

De Legacy of Kain sur playstation en passant par Rise of the Triad sur PC, on ne compte plus les softs violents. Mais rien n’est plus gore que la suggestion. Notre imagination nous présente des images bien plus terrifiantes que ce que l’on pourrait voir sur un écran. Les livres sont à ce titre le meilleur moyen de faire travailler notre imagination. Actuellement aucun jeu n’a réussi à retranscrire cette sensation. Au cinéma, le film Funny game ou son remake un peu moins trash Funny games US sont de bons exemples. C’est un film qui parvient à nous interroger sur notre rapport au sadisme et au spectacle. Le spectateur est pris à partie par les acteurs et les scènes très violentes sont suggérées.

Alors faut-il dénoncer la banalisation de la violence et du gore dans les jeux vidéo ? Il ne faut jamais oublier que nous ne sommes pas passifs devant un jeu vidéo et que celui-ci nous fait passer beaucoup plus d’émotion qu’un film ou un livre. Qui n’a jamais jeté sa manette contre le mur après avoir perdu une partie ?

Comme toutes choses de la vie (boisson, nourriture, alcool, sport, travail etc.) c’est l’excès qui est nuisible. L’abus de ces jeux peut être mauvais pour le joueur. Une utilisation saine des jeux violents  permet de se défouler, de se relaxer et d’être de bonne humeur. Pour les mineurs, c’est à leurs parents de les protéger en contrôlant les jeux auxquels ils jouent. Ils doivent aussi ouvrir le dialogue et comprendre l’intérêt que portent leurs enfants pour ce type de jeu. Le jeu vidéo reste avant tout un plaisir à consommer avec modération.

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A propos du gangeekeur

Collectionneur matérialiste, petit joueur, rageman ascendant crevardman, Lutador. Un pigeon parmi les vautours.

7 commentaires

  1. Impeccable comme article. Tu parle de certains jeux très important du genre comme Carmageddon. Par contre grosse erreur, c’est d’avoir oublié un des piliers du genre « Splatterhouse »

  2. Je sais, j’ai hésité à le mettre, mais concrètement j’ai fait le 2 sur megadrive et j’ai jamais réussi à le finir sans la manette turbo d’un pote. Et en arcade et sur PC engine je n’y presque pas touché en vrai… Donc je ne pouvais pas en parler objectivement.

    J’ai bien souligné le fait que je lançais plus un débat sur ces jeux là, ce n’est pas vraiment un dossier historique…

  3. Superbe article !

    Etant plus jeune, j’évitais beaucoup ce genre de jeux car ça ne m’attirait pas.
    J’avais testé un peu Manhunt et D, mais ce dernier m’avait traumatisé en moins d’une heure de jeu ! ^^

    J’aurais découvert pas mal de titres à travers ces lignes !

    Merci !

  4. Bien l’article… ++ pour manhunt.

    En revanche niveau violence gratuite je pense au classic GTA. c’est vrai c’est moins sanglant que tous les jeux cités, mais la violence est homie présente dans ce jeux… (vols, bagarres, tuerie, traffic en tout genre etc…)

    On veut plus d’article!!! 🙂

  5. Le premier GTA il est mythique niveau violence gratuite, la mission du commissariat « ça sent le porc grillé », celle où tu dois buter la mère de Bobby parce qu’elle paie pas son loyer, quand tu récup la drogue et que tu tue la personne qui te la donne « bonne initiative », non franchement il allait super loin dans l’immoralité mais le côté vu de dessus atténuait énormément, ça donnait un côté irréaliste donc pas immersif. Mais il avait quand même bien fait polémique !
    Non pour moi quand on dit jeu video gore je pense direct à Mortal Kombat, sinon plus que Doom moi c’est Wolfenstein qui m’avait marqué, et dans le genre doom-like du gouffre il y avait aussi Blood qui se posait pas mal dans le gore, on y incarnait un vampire il me semble, je me rappelle plus trop mais je me souviens qu’à chaque fois que tu commençais le jeu t’avais la voix du mec qui faisait « haaaa I live… agaaain ».

  6. Pingback: Pourquoi le jeu vidéo rend violent? » Gangeek Style

  7. Très bon article qui vaut bien celui d’un « journaliste ». On pourra toujours dire que ça n’est pas complet mais on a tous nos expériences de jeu et je dirais que les principaux y sont.
    Après le gore…pourquoi pas la peur?

    J’en prendrais pour un dollars!

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